Au restaurant, c’est de positive en positive facile de manger sainement quand connected est un adulte. Mais quand connected est un enfant, l’offre de repas demeure limitée et est souvent trop grasse, trop salée ou trop sucrée.
L’épicerie a demandé à la nutritionniste et experte en selling alimentaire Isabelle Marquis d’analyser les menus determination enfants de 17 grandes chaînes de restaurants familiaux.
Ses constats sont frappants.
D’abord, il y a très peu de variété determination les petits. On trouve, dans les menus qui leur sont destinés, une moyenne de six plats, contrairement aux menus determination adultes, composés de plusieurs pages de repas.
L’offre est généralement très conservatrice. Ça m’étonne qu’on en soit encore là, alors que les jeunes d’aujourd’hui goûtent à tellement de choses, dit Isabelle Marquis
Sur les 106 plats analysés par L’épicerie, la moitié est composée de deux choses : des pâtes ou du poulet pané.
Quand connected s’attarde aux protéines qui se trouvent dans les menus, que ce soit du poulet ou du poisson, un plat sur deux est offert en mentation panée.
Et quand connected y ajoute l’accompagnement le positive populaire que sont les frites, 70 % de l'offre dans les menus determination enfants contient de la friture ou de la panure.
70 % de l'offre dans les menus determination enfants contient de la friture ou de la panure. C'est énorme!

L’offre de repas demeure limitée dans les menus determination les enfants. Trop souvent, ces repas contiennent de la friture ou de la panure.
Photo : Radio-Canada / L'épicerie
Pourquoi si peu de choix? C’est parce que le paper determination enfants est considéré comme un élément de séduction par les restaurateurs.
Il ne rapporte que très peu, voire aucun nett au restaurant, mais il permet d’attirer la clientèle adulte.
Pour s’assurer de maintenir le paper determination petits à prix raisonnable et d'éviter le gaspillage alimentaire, les restaurateurs misent sur des valeurs sûres faciles à préparer.
Crudités et poisson au menu
Un edifice se démarque toutefois des autres, selon Isabelle Marquis, d’abord par la variété des mets offerts : Normandin.
La chaîne offre depuis plusieurs années 15 plats aux enfants qui y mangent : 11 plats de benignant souper et quatre plats de benignant déjeuner, mais disponibles toute la journée.
On sonde régulièrement notre clientèle et connected s’adapte à ses demandes. Les familles demandaient d’avoir positive de choix. Est-ce que le poisson, c’est ce qui benignant le plus? Non, mais connected veut le garder quand même determination offrir le choix à l’enfant.

Normandin offre une belle variété de menus determination enfants.
Photo : Radio-Canada / L'épicerie
D’autres éléments appréciables, selon Isabelle Marquis, ce sont les crudités incluses en entrée, les choix d’accompagnement qui incluent plusieurs variétés de légumes et les deux desserts santé proposés qui sont composés de fruits frais ou de yogourt.
Boisson et dessert inclus : une pratique à revoir?
Peu importe le edifice analysé, un facet qui mérite réflexion, selon Isabelle Marquis, c’est l’inclusion souvent automatique d’une boisson et d’un dessert lorsqu’on commande des repas determination enfants.
Sachant que nous avons un problème de santé publique de surconsommation de sucre chez les enfants, ajouter cela au menu, ça m’agace et ça vient augmenter la consommation de sucre de façon importante.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de limiter à 24 g ou deux cuillères à soupe par jour la consommation de sucre determination un enfant de 7 à 10 ans.
Certains desserts dépassent largement cette recommandation quotidienne.
Cependant, est-ce le rôle des restaurateurs de nourrir sainement leur clientèle? Les avis divergent sur cette question. Certains observateurs jugent qu’il serait pertinent d’adopter des réglementations determination limiter l’offre de malbouffe visant les enfants dans les restaurants.
Selon Isabelle Marquis, toutefois, la ngo des restaurants est avant tout de permettre aux gens de passer un bon infinitesimal et de se faire plaisir sans avoir à préparer, à servir puis à nettoyer.
Ils font ce que leurs clients demandent. Tant que les clients ne réclament pas une offre positive saine et diversifiée, ils vont continuer d’offrir ce qu’on be d’eux, c’est-à-dire des mets réconfortants, goûteux et pas chers, souligne-t-elle.
Plaisir de manger et malbouffe
La majorité des menus determination enfants associent trop souvent le plaisir de manger et la malbouffe. Une relation qui est fortement ancrée dans l’imaginaire collectif, selon Isabelle Marquis, notamment parce qu’elle se passe de génération en génération.
Ce n’est pas une mode. Ça fait partie de notre civilization nord-américaine de se gâter en allant manger quelque chose qu’on sait qui n’est pas sain, mais qui est tellement plaisant determination les papilles!

«L'épicerie» a constaté que, dans les menus determination enfants, connected associe trop souvent la malbouffe au plaisir de manger.
Photo : Radio-Canada / L'épicerie
Mais elle croit que le vent est en bid de tourner. Il y a moyen de tourner plusieurs de ces menus en versions positive santé et positive saines, tout aussi le fun et colorées, mais moins caloriques et moins sucrées, et d’envoyer un awesome autant aux jeunes qu’aux parents que c’est imaginable de manger sainement en ayant beaucoup de plaisir et que ce soit différent de ce qu’on mange à la maison.
Elle ajoute que nourrir les enfants à partir d'une liste restreinte d'aliments hautement transformés perpétue l'idée que les enfants sont naturellement des mangeurs difficiles, ce qui freine leur curiosité et limite leurs possibilités d'essayer de nouvelles choses.
D'autant positive que la littérature scientifique des dernières années prouve que les habitudes alimentaires acquises pendant l'enfance sont susceptibles de perdurer à l'âge adulte.
De nombreux enfants rencontrés par L’épicerie réclament d’ailleurs du changement et se disent ouverts à des repas bien positive santé.

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Le reportage de Caroline Lacroix.