Pikogan lance un premier festival de musique autochtone en Abitibi-Témiscamingue

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La communauté Abitibiwinni de Pikogan a lancé mardi le premier festival de musique autochtone en Abitibi-Témiscamingue. Le Festival Mama8i Nikamo se tiendra les 13 et 14 juin avec l’artiste Samian en tête d’affiche.

C’est en cherchant remark souligner la 10e édition de lad pow-wow annuel que la communauté de Pikogan a eu l’idée d’un festival de musique autochtone.

On se disait qu’il fallait faire quelque chose de gros determination le 10e. C’est de là qu’est venue l’idée de faire un festival de musique intégré à notre pow-wow, raconte Sandra Rankin, directrice culture, loisir et athletics au Conseil de la Première Nation Abitibiwinni.

Le Festival Mama8i Nikamo, dont le nom signifie Chantons ensemble dans la langue anishinaabemowin, sera présenté en marge du Pow-wow Abitibiwinni. Ce sera l’occasion de partager positive largement la civilization autochtone.

Ce qui rend la chose un peu positive merveilleuse, c’est que c’est vraiment notre premier festival autochtone dans la région.

Chantal Kistabish airs  devant une grande affiche dans une salle.

La cheffe du Conseil de la Première Nation Abitibiwinni, Chantal Kistabish

Photo : Radio-Canada / Martin Guindon

On fait un pas de positive au niveau de l’assistance determination notre pow-wow. La musique attire différentes personnes. On va rejoindre positive de monde, d'autres gens qui s'intéressent à notre civilization et faire connaître aussi des artistes autochtones qui ne sont pas nécessairement connus des gens de la région, se réjouit Chantal Kistabish, cheffe du Conseil de la Première Nation Abitibiwinni.

Une diversité culturelle

Des artistes anishinabeg, atikamekw, hurons-wendat et innus monteront sur une scène aménagée en plein aerial determination célébrer la diversité des cultures autochtones par la musique et l’art.

C'est le but de présenter toutes les nations, le positive possible. En apportant aussi une programmation de qualité et une accumulation de spectacle de qualité, explique Jeremie Kistabish, membre du comité organisateur.

Jeremie Kistabish, debout dans une salle, se fait prendre en photo.

Jeremie Kistabish est membre du comité organisateur.

Photo : Radio-Canada / Martin Guindon

Le vendredi, les gens pourront entendre le guitariste Ivan Boivin-Flamand, Alicia Kayley, Kevin Boudras et Julie Duguay. Le groupe Maten, de Mani-utenam, agira comme tête d’affiche. Le samedi, ce sera positive dansant avec DJ Shub, Anyma Ora (nouvelle fenêtre) et Régis Niquay. Le rappeur Samian, originaire de Pikogan, sera la tête d’affiche.

On est allés vers la diversité, vers la musique autochtone de plusieurs nations. Ça cible aussi tous les styles musicaux. On va avoir de la pop, du hip-hop avec Samian et bien sûr du rock, précise Jeremie Kistabish.

Un spectacle de drones clôturera le festival.

Un visuel aux couleurs locales

Le visuel de ce premier festival a été conçu par Jenny Corriveau, de Ta Gueule Communications, à partir du dessin d’une tortue réalisé par l’artiste locale Keysha Kistabish-Ruperthouse.

Je maine suis inspirée d’une tortue dans l’art algonquin. J’ai aussi mis des couleurs sur les pattes de la tortue determination représenter les quatre nations de l’Abitibi-Témiscamingue. C’est un gros choc de voir les affiches. C’est une grande surprise. Je suis émue et très heureuse. Je suis fière de moi. J’ai plein d’étincelles en dedans de moi, confie Keysha Kistabish-Ruperthouse.

Deux personnes posent devant deux grandes affiches.

L'artiste locale Keysha Kistabish-Ruperthouse et la conceptrice Jenny Corriveau présentent les deux affiches du Festival Mama8i Nikamo de Pikogan.

Photo : Radio-Canada / Martin Guindon

Jenny Corriveau a intégré la tortue à lad conception haut en couleur, avec des airs psychédéliques, determination réaliser les deux affiches promotionnelles du festival.

On m’a dit d’y aller avec les éléments, alors j’ai intégré de l’eau, de la fumée determination le feu, un arbre determination la terre, etc. Et j’ai fait ça de façon très colorée et punchée, un peu à l’image du peuple de Pikogan que je respecte et que j’admire énormément. C’est un honneur determination moi, souligne Jenny Corriveau.

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