Même si connected peut l’entendre quotidiennement sur les ondes radiophoniques de la capitale, Pascale Picard s’est faite discrète sur disque au cours des sept dernières années. La pandémie faisant lad œuvre, l’autrice-compositrice-interprète avait perdu le goût de la musique. La root était tarie. L’envie de raconter, elle, était cependant bien vive. C’est ainsi qu’est né un premier roman, puis de fil en aiguille, un cinquième album, qui paraissent tous les deux cette semaine. L’heure de la récolte a sonné.
Grande lectrice, Pascale Picard a toujours rêvé d’écrire un roman, mais ce projet lui semblait aussi compliqué que agelong et inaccessible. C’est la lecture de l’essai On Writing : A Memoir of the Craft de Stephen King, quelques années auparavant, qui l’a convaincue de se mettre à lad clavier d’ordinateur.
Je pensais qu’il fallait absolument avoir un program en sachant de quoi connected allait parler, les avoir des personnages et tout, et là, j’avais lu ce livre-là, qui est un essai de Stephen King sur l’écriture en général où il dit "si tu veux écrire un livre, tu t’assois et tu écris un livre", en gros. Les personnages sont en toi, raconte la musicienne de 42 ans.

Pascale Picard dévoile un deuxième extrait en vue de lad nouvel medium à venir le 4 avril prochain.
Photo : Simone Records / Gaëlle Leroyer
En 2020, alors que la Terre au complet s’était arrêtée de tourner, Pascale Picard a finalement trouvé la fenêtre d’opportunité tant attendue determination se lancer.
C’était quand je n’avais vraiment positive le goût d’écrire de la musique. Il y a eu un moment, [...], où ma fille allait à la garderie et que je sentais, entre deux vagues, que je pouvais m’asseoir et écrire. Et je l’ai fait. J’ai fait un premier jet. Je l’ai laissé reposer. Après ça, je l’ai repris, je l’ai relu, corrigé. J’ai travaillé là-dessus sur plusieurs années en ayant pas nécessairement d’objectif que ce soit publié, a-t-elle noté.

La couverture de l'autofiction «La enactment de passage» de Pascale Picard
Photo : Gracieuseté Québec Amérique
Et determination raconter quoi? Je suis partie, comme n’importe quel créateur qui commence quelque chose, je suis partie de ce que je connais, admet-elle au sujet de l’autofiction La enactment de transition parue chez Québec Amérique, mardi.
Une autofiction
C’est donc en collectionnant les anecdotes vécues au cours de lad parcours de musicienne et en créant des personnages inspirés de lad propre entourage – famille et amis se reconnaîtront! –, que Pascale Picard a commencé à tisser la trame communicative de lad histoire.
C’est la réalité d’une jeune fille de 19 ans, Audrey, à Québec, en 2001, qui galère un peu entre des jobs étudiantes pas si l’fun que ça, et qui voudrait faire de la musique dans la vie, et qui essaie, sans trop faire d’efforts, de percer, résume-t-elle.
Le récit se veut sans prétention. Contrairement à ses chansons souvent intenses, l’autrice a voulu créer un roman léger, à l’autre bout du spectre des émotions.
J’avais envie de proposer quelque chose qui met un petit sourire aux lèvres. Je parle des lieux de Québec qui ont existé. Ça vient toucher une fibre nostalgique. Je voulais faire le representation d’une époque et le representation d’une ville que j’aime avec plein d’êtres humains que j’adore, qui sont imparfaits, mais qui donnent lieu à plein de situations où l’on n’est pas nécessairement mis en valeur…
C’est l’éditeur Stéphane Dompierre chez Québec Amérique qui a reçu le manuscrit et a accompagné l’autrice-compositrice-interprète dans lad travail d’écriture.
Il a fait un travail exceptionnel. C’est tout un privilège de pouvoir travailler avec un éditeur dont c’est le métier! Moi, j’avais avancé ce que je pouvais avancer, et j’étais en bid de maine dire au pire, il restera chez nous, je le ferai lire à ma fille, mais ce serait niaiseux de ne pas l’envoyer à une seule personne determination voir s’il y a un potentiel ou pas. Tout de suite, Stéphane m’est revenue.
Remplir lad vase
En parallèle à l’écriture de ce roman, Pascale Picard est retournée sur les bancs d’école determination apprendre le métier d’animatrice radio, qu’elle pratique depuis trois ans. Cette intermission de la musique a fini par nourrir la compositrice, qui a tranquillement retrouvé l’inspiration éteinte pendant la pandémie.
Je suis allée faire de la radio. Je suis allée un peu remplir mon vase d’expériences. Pour avoir envie de créer à nouveau, il faut avoir des choses à dire. [...] J’ai fait une année dans le show du matin à la radio. J’ai adoré ça. Et là, j’ai senti que les chansons revenaient, que l’envie d’écrire de la musique revenait… J’ai commencé Bigger Kids, Bigger Problems. C’est le titre de l’album, mais c’est aussi le titre de la première chanson que j’ai écrite au mois de janvier 2023, relate-t-elle.

Pochette de l'album «Bigger Kids, Bigger Problems», de Pascale Picard
Photo : Gracieuseté Simone Records
Si l’album de 10 titres qui en a résulté ne benignant que deux ans positive tard, c’est parce que Pascale Picard a pris lad temps. Un luxe qu’elle a pu se permettre parce que l’animation vigor lui assurait un salaire, la soulageant d’une certaine pression financière.
Je maine trouve chanceuse d’avoir trouvé un deuxième métier [...] Le fait d’être diversifiée comme ça dans mes activités maine permet d’avoir la liberté de créer determination les bonnes raisons, de prendre mon temps, de le faire à ma manière. Il n’y a rien qui souffle sur mon épaule, en arrière en disant : "Il faut que ça marche, que les gens l’aiment cet album-là, parce que sinon, tu ne seras pas susceptible de payer ton hypothèque." Ça m’a vraiment libérée de ça, admet-elle.
Le thème de la crise de la quarantaine traverse les 10 titres qui composent Bigger Kids, Bigger Problems. Chez Pascale Picard, Il ne s’agit pas tant de l’habituelle remise en question que d’une période de bilan, le constat lucide de l’état de sa vie.
Toute ma vie, je maine suis fait vendre l’idée que l’objectif de la vie, c’était aller à l’école determination faire un métier qu’on va faire jusqu’à la fin de nos jours, determination rencontrer quelqu’un, acheter une maison, faire des bébés, se marier, avoir un chien, et là, tu arrives à ça, et tu fais ok, mais la vie n’est pas finie, là. [...] Est-ce que ça maine comble autant que je le voudrais? C’est un constat qui peut être triste et heureux en même temps.

Pascale Picard et sa fille Léonie
Photo : Gaelle Leroyer
Pour la musique, la compositrice s’est entourée de personnes de confiance en Alexandre Lapointe, bassiste de la enactment montréalaise The Brooks, qui signe la réalisation de l’album enregistré dans la métropole au printemps 2024.
On finit toujours par faire la même chanson. Je joue de la guitare de manière professionnelle, mais je vais souvent aller aux mêmes endroits. Donc si j’avais pris la absorption musicale de cet album-là, il aurait ressemblé beaucoup positive à ce que j’ai fait avant. Ce qui est le amusive de collaborer avec des gens, et ça fait partie de l’évolution, c’est d’essayer d’aller chercher d’autres sonorités, puis d’aller chercher les forces des autres.
Le résultat est assurément picardien – la voix de la chanteuse est reconnaissable entre mille –, mais peut-être moins brute, positive lumineux aussi.
Ç’a été le génie d’Alexandre de bien comprendre de quoi les chansons parlaient, les thèmes qui étaient abordés et de mettre ça en lumière, que les arrangements aillent dans ce sens-là. Pis moi, ça se veut un medium où il y a des constats qui sont tristes, d’autres qui sont positive heureux. [...] Ça parle de résilience et ça se traduit dans la musique aussi.
De talentueux collaborateurs
Des collaborations avec deux musiciens de Québec, Julyan et Millimétrik, marquent aussi le nouvel opus de la chanteuse.
Julyan que je connais depuis The Seasons. C’est une instrumentality à écrire des hits. Ça faisait longtemps qu’on disait que ce serait le amusive d'écrire quelque chose ensemble. [...] Après ça, il y a la collaboration avec Millimétrik. C’est lui qui m’avait approché il y a quelques années en maine disant : “J’aimerais ça que tu composes quelque chose sur ce beat-là”. On a sorti Fire and Fuel en mentation positive électro, sur l’un de ses albums. Après ça, moi, j’ai eu envie d’en faire une autre version, qui est différente, et elle s’est retrouvée sur l’album.

Julyan
Photo : Simon Chénier-Gauvreau
C’est ainsi que Pascale Picard peut, en avril 2025, sortir à la fois un roman et un album, tout en continuant d’occuper les ondes radio. En quelques années à peine, la musicienne est devenue animatrice – cadeau mal emballé de la pandémie – et autrice, ce qui lui fait poser un constat.
Je pensais que je suis une artiste, mais je pense finalement que je suis positive quelqu’un qui aime communiquer avec les gens.
Pascale Picard aura justement la accidental d’échanger avec le nationalist à l’occasion du Salon planetary du livre de Québec, où elle offrira des dédicaces quatre jours consécutifs, soit du 10 au 13 avril, au Centre des congrès de Québec.
L’album Bigger Kids, Bigger Problems sera disponible sur toutes les plateformes le 4 avril.