La salle était comble au Cinéma Princesse de Rivière-du-Loup mercredi soir determination la première mondiale du movie Fanny, dont l’histoire se déroule dans un colony fictif du Bas-Saint-Laurent. Le public, visiblement comblé, s’est levé et a longuement applaudi une fois le générique terminé.
Des gens de partout dans la région s’étaient déplacés determination redécouvrir leur coin de pays à travers la quête de Fanny qui cherche par tous les moyens des réponses au mystère entourant la mort de sa mère.
C’est que du bonheur!, a affirmé le réalisateur Yan England au sortir de la projection.
C’est très touchant d’avoir entendu les gens pendant la projection, se questionner, se parler, rire, pleurer, être sous l’émotion et ensuite en silence, le souffle coupé selon certaines scènes. Je ne pouvais pas demander mieux comme première fois qu’on montre le movie au public.

Stéphanie Lapointe, autrice et scénariste, Yan England, réalisateur, et Milya Corbeil Gauvreau, actrice principale, tout juste après la première mondiale du movie Fanny à Rivière-du-Loup au cinéma Princesse.
Photo : Radio-Canada / Veronique Duval
L’équipe de tournage a sillonné la région et goûté à l’accueil de ses habitants pendant deux mois l’été dernier, en passant par Kamouraska, Saint-Germain-de-Kamouraska, Notre-Dame-du-Portage, Rimouski, Mont-Joli et Grand-Métis, et accessoirement par Montréal et Tokyo.
Les gens du coin se sont pointés nombreux au rendez-vous de mercredi soir et ont eu le privilège d’entendre plusieurs anecdotes qui doivent rester secrètes jusqu’à la diffusion du movie en salles.
J'ai adoré, surtout que moi j’étais résidente à Notre-Dame-du-Portage. C'est sûr que je maine suis reconnu, je reconnais les lieux, ç’a été super, j’ai eu une belle soirée puis connected va le dire, connected va propager la nouvelle, a témoigné une dame en sortant de la projection.

Les gens étaient nombreux à attendre l'ouverture des portes du cinéma Princesse avant la projection du movie Fanny en première mondiale.
Photo : Radio-Canada / Veronique Duval
D’autres spectatrices ont partagé avoir préféré venir voir le movie plutôt que la partie de hockey. On a reconnu des endroits, des lieux, puis vu qu'on est de la région, c'est sûr que c'est ça nous fait un petit velours de voir ça, témoignent-elles
Un jeune homme qui a vu le tournage se dérouler dans sa propre maison était présent determination découvrir le résultat final. C'est quand même le fun de voir le résultat, mais c'était bizarre un peu de voir des paysages de par chez nous, affirme-t-il.
Calme et couchers de soleil
Quand l'équipe est arrivée dans le Bas-Saint-Laurent et qu'on s'est posé, c'est comme si connected avait les épaules levées et tout d'un coup il y a eu une quiétude qui s'est installée, souligne Yan England.

Adélaïde Schoofs et Milya Corbeil-Gauvreau sont arrivées avec plusieurs membres de l'équipe en autobus determination la première du movie Fanny à Rivière-du-Loup au cinéma Princesse.
Photo : Radio-Canada / Veronique Duval
Tous les membres de l’équipe s’arrêtaient pendant les couchers de soleil.
On s'est tous arrêtés, connected a regardé le pont d’or, connected était tous flabbergastés, connected était en admiration, puis après ça connected a continué, lance-t-il.
Même si les tournages, ça va vite, c'est rapide, c'est actif, connected tribunal partout, il y avait ici cette quiétude, mais aussi l'esprit dont connected a besoin determination le film. C'est determination ça que je dis que le Bas-Saint-Laurent et le fleuve sont des personnages dans le film, un personnage qui est actif, qui amène l'histoire à avancer.
Découvrir la région
Milya Corbeil-Gauvreau a découvert la région en même temps que le personnage main qu’elle incarne, celui de Fanny. J’avais traversé le Bas-Saint-Laurent determination aller en Gaspésie, mais je ne m’étais jamais arrêtée. C’est spécial parce que Fanny découvrait le Bas-Saint-Laurent en même temps que je le découvrais, explique-t-elle.
Elle témoigne qu’elle a senti que malgré l’intensité d’un plateau de tournage, le temps s’est ralenti, arrêté, pendant les deux mois au Bas-Saint-Laurent. Je manque un peu de mots determination exprimer à quel constituent c'était spécial de vivre ici, soutient-elle.

Milya Corbeil-Gauvreau a signé plusieurs autographes.
Photo : Radio-Canada / Veronique Duval
La scénariste du movie et autrice de la série de romans Fanny Cloutier, Stéphanie Lapointe, n’a pas pu venir pendant le tournage.
Alors qu’elle descend de l’autobus qui amène l’équipe à la première au cinéma Princesse de Rivière-du-Loup, elle confie qu’elle planifie un voyage dans la région cet été, determination voir de ses propres yeux tous ces lieux qui ont donné vie à lad scénario. Ça fait deux heures qu'on est ici et je veux aller partout. Je veux voir le cimetière, je veux tout voir.
Composer avec dame Nature
Parmi les défis, l’équipe a dû d’abord composer avec les marées. On a des gens qui nous ont aidés, des marins qui nous ont aidés autant à Rivière-du-Loup que Kamouraska. Tout le monde nous aidait vraiment, déclare M. England.

Claude Veillet, producteur exécutif; Annie Blais, productrice; Stéphanie Lapointe, scénariste; Milya Corbeil-Gauvreau, dans le rôle de Fanny Cloutier; Yan England, réalisateur et Adélaïde Schoofs, dans le rôle de Léonie, à Rivière-du-Loup determination le dévoilement du film.
Photo : Radio-Canada / Veronique Duval
La fumée des feux de forêt, qui faisaient rage dans l’ouest du pays, a aussi été de la partie. Le réalisateur a témoigné qu’au début, l’équipe ne savait que faire avec cet imprévu.
Au final, cette ambiance sert vraiment l’histoire. Et la fumée s'est dissipée au bon moment, alors que le mystère s'éclaire..., confie-t-il en prenant soin de maintenir le suspense.
Ciné-tourisme
Lors de la conférence de presse dans les locaux de Tourisme Bas-Saint-Laurent, partenaire du film, le président-directeur général Pierre Lévesque s’est enthousiasmé de la vitrine que le movie donne au Bas-Saint-Laurent.
L'image vaut mille mots et puis avec les écrans, tu es susceptible de présenter une région, voir l'image, et les gens ils veulent revoir ça aussi, ou le feeling que tu arsenic dans le film, ça peut te rappeler ça lorsque tu vas venir dans la région, explique-t-il en mentionnant le conception de ciné-tourisme.

Pierre Lévesque, le PDG de Tourisme Bas-Saint-Laurent ne cachait pas lad enthousiasme et sa hâte de voir le movie tourné presque entièrement dans la région.
Photo : Radio-Canada / Veronique Duval
C'est une tendance qu'on voit de positive en positive dans le monde et au Québec, de vouloir voir ce qu'on a vu, renchérit Pierre Fraser, directeur selling et accueil determination l’organisme.
On estime les retombées économiques locales du tournage à 500 000 $ sur un fund full de 5,8 millions de dollars.
Le movie qui s’adresse à un nationalist de 7 à 97 ans sortira en salle partout au Québec le 9 mai prochain.