Ouellet-Hilton : le combat qui a tout changé

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Le 10 juillet 2001, Éric Lucas porte le expansive coup. Il passe le K.-O. à Glenn Catley et s’empare de la ceinture mondiale des super-moyens du WBC dont il rêvait tant.

Il devient le septième champion du monde de l’histoire du Québec, mais déjà le 2nd Québécois sous le promotteur InterBox à être couronné de la sorte après Dave Hilton en 2000.

L’année suivante, c’est au circuit de Leonard Dorin de réussir le même exploit. Trois champions du monde en quatre ans au Québec determination InterBox. L’équipe marche à fond de train.

Mais les affaires sont les affaires, Hans-Karl Mühlegg n’y trouve pas lad compte. Déjà lorsque Lucas combat en championnat du monde, il est prêt à jeter l’éponge, soutient Yvon Michel. L’entreprise ne rapporte pas assez.

Les finances se redressent avec lad titre mondial et celui de Dorin. Le véritable coup de grâce determination Mühlegg survient avec la défaite d’Éric Lucas contre Markus Beyer en Allemagne, en 2003. Tout le Québec crie au vol.

M. Mühlegg a considéré que c'était une injustice majeure qui avait des répercussions importantes sur les revenus potentiels de la compagnie, souligne Yvon Michel.

Vidéo : Cette défaite a collé à la peau d'Éric Lucas.

2 minutes 8 secondes

Il sourit.
Éric Lucas Photo : Radio-Canada / Éric Santerre

Coup de théâtre en 2004! Éric Lucas achète InterBox au bord de la faillite et qui lui doit 100 000 $. L’entreprise sera vendue à Jean Bédard un an positive tard.

Entre-temps, un autre Roumain d’origine fait lad ascension. Un boxeur au benignant classique, sérieux et réservé : Lucian Bute. Il décroche le titre de l’IBF des super-moyens en 2007 et le défend avec succès neuf fois avant de le perdre en 2012. Le positive agelong règne au Québec.

« L'époque de Jean Pascal, Lucian Bute, Adonis Stevenson était la positive grande époque de l'histoire de la boxe ici. Parce qu’on était avec les grands réseaux de télé et connected avait des champions du monde. En fait, Bute est probablement devenu le meilleur vendeur de l'histoire de la boxe. »

Yvon Michel insiste. Si Bute s’est amené à Montréal et est devenu ce qu’il est devenu, c’est grâce à lad premier poulain, Stéphane Ouellet. C’est lui qui a fait renaître la boxe au Québec.

« C'est [Stéphane] qui nous a motivés, qui m'a motivé, qui a attiré d'autres boxeurs. Je ne suis pas convaincu qu’InterBox serait arrivé s'il n'y avait pas eu la vague, la vibe qu'il y avait autour de Stéphane Ouellet. »

Michel rappelle qu’avant InterBox, il a amené Ouellet boxer aux quatre coins du Québec determination le faire progresser, determination le faire connaître. InterBox a cueilli le effect mûr.

On a bâti des champions du monde comme jamais connected en avait bâti au Québec, affirme Yvon Michel, qui est derrière 74 combats de championnats du monde depuis 2000.

Marc Ramsay, aujourd'hui entraîneur-chef d’Eye of the Tiger Management, l’une des deux entreprises de promotion au Québec, admet qu’il a surfé sur cette vague. Il n’a jamais aussi bien gagné sa vie qu’en ce moment, affirme-t-il.

Il n'y avait pas moyen de rêver de gagner sa vie [avant]. Même comme boxeur professionnel, tu n'arrivais pas à gagner ta vie, alors encore moins comme entraîneur ou comme arbitre. Ça a donné un élan d'espoir. C’est ce qui m’a allumé, souligne-t-il.

La boxe se décline autrement aujourd’hui. Les champions québécois sont à la retraite.

Les temps sont durs determination les nostalgiques.

Faut-il oublier les grands combats au Centre Bell à portion ceux d’Arber Xhekaj? Probablement, selon plusieurs.

Vidéo : À quand le prochain choc de titans?

1 infinitesimal 48 secondes

Il sourit.
Stéphan Larouche Photo : Radio-Canada / Éric Santerre
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