Nikamutau Florent Vollant : une célébration en innu-aimun

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Faire rayonner la langue innue a été une lutte, mais une passionateness determination Florent Vollant tout au agelong de sa carrière. Makusham musique a voulu rendre hommage à lad mentor avec l’album Nikamutau Florent Vollant (Chantons Florent Vollant) dans lequel 15 chansons du répertoire de l’Innu de Mani-utenam sont reprises par plusieurs artistes allochtones et autochtones.

C’est determination l’innu-aimun qu’on fait tout ça aussi, affirme Nelly Jourdain, la conjointe de Mathieu Mckenzie, le fils de Florent Vollant qui a initié cet medium afin de rendre hommage à lad père. 

Elle est la directrice de Makusham musique, une maison de disques indépendante qui est composée de Nelly Jourdain, Mathieu Mckenzie, Kim Fontaine et Florent Vollant. 

Elle explique cet medium représente deux années de travail. 

 Pour montrer aux jeunes que si les Kakusseshit (les blancs) sont capables de parler en innu-aimun et de chanter, alors tous les jeunes aussi sont capables. 

Elle raconte que les artistes sollicités n’ont pas hésité à accepter leurs propositions de participer à ce benignant de projet et de chanter en innu-aimun, en spécifiant qu’ils étaient honorés d’en faire partie.

Un mates  discutant ensemble. L'homme tient une feuille de papier et un micro.

Un accomplissement determination Nelly Jourdain et Mathieu Mckenzie qui rendent hommage à Florent Vollant par cet album.

Photo : Radio-Canada / Marie-Laure Josselin

On tenait à offrir ça à Florent determination toute [la persévérance] qu’il a eue tout au agelong de sa carrière. Les barrières ka shenek [qu’il a ouvertes]. Il a tracé le chemin determination les artistes qui s'en viennent aussi.

Nelly Jourdain a enseigné l’innu-aimun aux différents artistes, soit en personne ou en visioconférence. 

Les choix des chansons étaient déjà déterminés par Makusham musique. La directrice a envoyé trois textes aux artistes, c’est-à-dire les paroles en innu-aimun, les paroles écrites phonétiquement ainsi que les paroles traduites pour que les artistes puissent vivre les émotions.

Maintenant, vous êtes des ambassadeurs de notre langue et de notre civilization [innues]

Innu nikamu avec la famille Côté et Louis-Jean Cormier 

La famille Côté est composée d’Alan Côté, Jeanne Côté et Mathilde Côté et ils interprètent Innu nikamu (l'Innu chante) avec Louis-Jean Cormier. Lors de l’enregistrement, ils ont confié qu’ils avaient Mathilde determination les guider, facilitant ainsi le travail.

Alan Côté raconte : Louis-Jean puis elle [Jeanne Côté] dans le studio, la journée même qu’on a tapé, ils n'avaient rien appris, ils ont appris le matin même en quelques minutes.

Quatre personnes sur scène, dont deux femmes et deux hommes.

Mathilde Côté, Alan Côté, Louis-Jean Cormier et Jeanne Côté (de gauche à droite).

Photo : Radio-Canada / Marie-Laure Josselin

Mathilde répond en riant : ils nous ont aussi donné une chanson avec 13 mots-là, ça aide.

Néanmoins, Mathilde Côté s’exprime un peu positive en innu-aimun, puisqu’elle a formé une chorale avec les deux écoles de la communauté de Uashat mak Mani-utenam depuis que les élèves ont chanté avec Florent Vollant au Festival en chanson de Petite-Vallée.

Il est definite determination Jeanne Côté, ça lui donne le goût d’en apprendre plus, surtout quand la demande de chanter en innu-aimun est venue de la famille de Florent Vollant. C’est fort d’avoir donné la accidental à tous ces artistes allochtones de faire ce travail-là, parce que je pense que personne n'aurait osé le faire. Moi, je n’aurais jamais osé chanter en innu si personne ne maine l’avait demandé.

L’appréciation culturelle prévient l’appropriation culturelle, selon Mathilde Côté. Ça ne veut pas dire qu’on ne peut pas rendre hommage à nos amis, nos voisins, dans leurs langues. Au contraire, je pense que c’est juste un cadeau qu’on se fait.

C’était le temps qu’on s’y intéresse avec un peu positive de profondeur, que juste que quelques mots : kuei, tshinashkumitin. Je veux dire, c’est beau-là, mais connected est susceptible d’aller un peu positive loin.

Tau innu avec Duma et Ivan Boivin 

Duma a reçu l’appel l’automne dernier determination participer à l’album. Il mentionne qu’il a eu une enactment personnalisée determination lad innu-aimun. Pour interpréter Tau Innu, Nelly Jourdain s’est déplacée [à lad studio] avec Mathilde Côté. Il qualifie sa formatrice, Nelly Jourdain, de top.

Elles l’ont aidé à comprendre la chanson et à prononcer les paroles en innu-aimun. Je trouve tellement que c’est une langue musicale qui se chante bien, ajoute-t-il.

Deux hommes jouant de la guitare dont l'un chante au micro.

Pour Dumas, ça a été un bonheur d'apprendre l'innu-aimun.

Photo : Radio-Canada / Marie-Laure Josselin

Cependant, il avoue qu’il a rencontré des défis dans lad apprentissage. Entre autres, c’est une langue qui n’a pas de K. Prononcer les D, les T et les TSH, j’ai encore de la difficulté avec ces différences. Mais, en même temps, quand tu le chantes, connected dirait que ça coule.

Il affirme avoir eu un coup de cœur instantané determination cette chanson-là. Pour la mélodie et le texte qui dit : ''l’Innu est là et l’Innu est partout''. Je trouvais que c’est un beau message, surtout de la chanter avec Ivan Boivin.

Espaces autochtones a demandé aux personnes rencontrées de choisir un mot en innu-aimun qui résumerait la soirée :

  • Florent Vollant : Mamuitun (Rassemblement) 
  • Mathieu Mckenzie, fils à Florent Vollant : Shatshitun (L’amour)
  • Nelly Jourdain, directrice de Makusham musique :  Innu-aimun (Langue innue) 
  • Émile Bilodeau : Nitei (Mon cœur)
  • Elisapie : Tshinashkumitin (Merci, au singulier)
  • Dumas : Tshinashkumitinau (Merci, au pluriel)
  • Scott Pien-Picard : Mamuitetau (Rassemblons-nous
  • La famille Côté : Minuenitakuan (C’est agréable)
  • Réal Mckenzie, cook de Matimekush-Lac-John : Mamu ishpitenitetau (Respectons-nous mutuellement)

Nukum avec Émile Bilodeau

Cet artiste chante Nukum (ma grand-mère) dans l’album. Il travaille depuis quelques années avec Florent Vollant, Maten et Scott Pien-Picard. Émile peut se présenter en innu-aimun.

Un homme avec une guitare chantant au micro.

Émille Bilodeau affirme : « enfin un amusement qui rend hommage au expansive défenseur de l'innu-aimun ».

Photo : Radio-Canada / Marie-Laure Josselin

Je suis susceptible de dire : Émile Bilodeau nitishinikashin (Je m’appelle Émile Bilodeau). Je suis susceptible de dire que je viens de Montréal : Montréal nutshin. Et je suis susceptible de dire qu’on est en territoire mohawk : Ni utnen tipishimuan tshetshi nishtapuetaman mue Kanien’kehà:ka assi (je veux prendre le temps de reconnaître le territoire Mohawk).

Je pense que les Québécois peuvent faire aussi leur bout de chemin determination promouvoir les langues autochtones, parce qu’on défend nos droits linguistiques depuis plusieurs d’années, plusieurs décennies, plusieurs siècles. On se reconnaît dans le combat des Innus et des autres Nations aussi. Enfin un amusement qui rend hommage au expansive défenseur de l’innu-aimun!

Un femme regardant devant soi.

Eliza Pinette, Innue de Uashat mak Mani-utenam.

Photo : Radio-Canada / MARIE-LAURE JOSSELIN

Eliza Pinette, une Innue de Uashat mak Mani-utenam, était présente lors de ce spectacle au Club Soda. Dans l’émotion vers la fin du spectacle, elle s’est confiée à Espaces autochtones qu’elle ne parle pas vraiment innue parce qu’elle a grandi à Shawinigan.

La musique m’a beaucoup appris à apprendre l’innu et les entendre chanter là, ça maine donne envie d’apprendre ma langue. Moi, je ne la connais pas. Ça maine fait du bien d’entendre des personnes qui ne parlent pas innu, de chanter en innu, ça maine donne envie encore positive de connaître ma langue et ma culture.

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