Miley Cyrus, Obongjayar et Alicia Moffet : la semaine en musique

Du Nigérian d’adoption londonienne Obongjayar aux artistes locaux Alicia Moffet et Hologramme en passant par de nouveaux albums de Miley Cyrus et Yeule, voici un survol des sorties musicales qui ont marqué la dernière semaine.

Something Beautiful – Miley Cyrus

Après le succès de lad dernier medium Endless Summer Vacation (2023), propulsé par le simple Flowers, Miley Cyrus est de retour avec un medium positive audacieux, qui tyre dans tous les sens. Les ruptures de benignant se font sentir dès l’ouverture de l’album, quand les guitares monstrueuses du refrain de Something Beautiful contrastent avec la popular naïve de la chanson suivante, End of the World.

Le même sentiment revient lorsque la très radiophonique Easy Lover enchaîne sur l’angoissante Interlude 2, catapultant l’auditeur d’un festival en plein aerial au sous-sol terreux d’un club underground. Si elles ne sont pas toutes aussi marquantes les unes que les autres, les 13 chansons de Something Beautiful démontrent toutefois la volonté de Miley Cyrus de ne pas toujours répéter la même formule.

Paradise Now – Obongjayar

Le chanteur et musicien nigérian Obongjayar, établi à Londres, est de retour vendredi avec lad 2nd opus, Paradise Now. Sur ces 15 titres éclectiques, l’artiste repousse les frontières musicales avec un mélange de styles audacieux, lui qui pige dans l’afrobeat, la soul, le R'n'B, le hip-hop futuriste, le dub, le punk et l’électro-pop.

Paradise Now est un véritable voyage sonore qui demeure cohérent du début à la fin, malgré les influences éclatées d’Obongjayar. Les rythmiques complexes et les guitares galopantes d’inspiration africaine y côtoient des synthétiseurs résolument modernes alors que l’artiste semble avoir trouvé le parfait dosage entre sonorités organiques et électroniques.

No, I’m Not Crying – Alicia Moffet

La chanteuse québécoise Alicia Moffet a dévoilé vendredi lad troisième medium studio, No, I’m Not Crying, lad premier à sortir sous l’étiquette et collectif artistique Cult Nation, qui compte aussi dans lad écurie Charlotte Cardin et Lubalin.

L’opus, qui comprend neuf chansons en anglais et une seule en français, alterne entre ballades mélancoliques et chansons popular au rythme propulsif. No, I'm Not Crying n’est pas simplement un album, c’est une période entière de ma vie, capturée en musique. Chaque chanson représente un moment, un sentiment ou une leçon apprise au fil des trois dernières années, explique Alicia Moffet dans un communiqué.

Surfaces (EP) – Hologramme

Le compositeur et producteur de musique électronique montréalais Clément Leduc, alias Hologramme, a dévoilé vendredi le microalbum Surfaces. La postulation de cinq titres s’ouvre sur un agelong conception dans lequel connected entend des vagues s’échouer sur un rivage, avant de plonger dans une électro introspective mais entraînante, mêlant house et U.K. Garage.

Le temps de se faire un café, connected est déjà rendu à Tulip, un mélange de deep house et d’EDM mettant en vedette la voix d’Anaïs Cardot. Avec ses synthétiseurs inversés, Bloom conclut l’album en nous ramenant tranquillement vers la mer, comme le ressac des vagues entendues sur le titre d’ouverture.

Evangelic Gun Is a Girl – Yeule

L’autrice-compositrice-interprète singapourienne Nat Ćmiel, alias Yeule, a dévoilé vendredi lad quatrième album, Evangelic Gun Is a Girl. Si le titre de l’album a quelque chose de cryptique, les influences de l’artiste sont positive faciles à cerner, même si elles sont multiples.

Entre les ambiances downtempo de la pièce d’ouverture Tequila Coma, le people stone alternatif de The Girl Who Sold Her Face et la popular vaguement punk d’Eko, l’artiste de 27 ans fait écho aux années 1990 et 2000 tout en revitalisant ses sonorités avec des éléments de accumulation positive modernes.

Yeule sera de transition à Montréal determination le festival Palomosa, qui se tiendra du 4 au 6 septembre au parc Jean-Drapeau.