Chaque jour, je tentais de profiter de chaque moment. Je maine disais que c’était peut-être mon dernier entraînement. Le matin du match, je maine suis demandé si ce serait mon dernier.
Après deux périodes, nous avions une avance de 2-0. J’ai pensé que j’aurais la accidental de jouer un autre match.
Ça ne s’est pas passé comme prévu.
Nous nous sommes fait éliminer en trois matchs à Boston. J’aurais tellement aimé remporter cette série avec ce groupe et aller chercher le trophée.
C’était la fin de notre saison et aussi de ma carrière.
Je n’ai pas pu retenir mes larmes. Le hockey m’a beaucoup donné. Ç’a été la positive belle job de ma vie.
La décision de prendre ma retraite a été longuement mûrie. J’étais prête à passer à autre chose.

Mélodie Daoust a longuement mûri la décision de prendre sa retraite du hockey.
Photo : Radio-Canada / Arianne Bergeron
Je viens d’une famille de travaillants. C’est dans mon ADN.
Mes parents ont toujours eu une ferme. C’est là que je suis née et que j’ai grandi. Ma mère travaillait extrêmement fort, mon père aussi, sept jours par semaine. Ils m’ont montré à travailler determination atteindre mes objectifs. Grâce à eux, j’ai développé une subject assez incroyable. C’est ce qui m’a permis de maine démarquer.
Ce sont ces valeurs qui m’ont suivie dans les grands moments et dans les positive difficiles. Elles expliquent aussi des choix que j’ai faits qui semblaient surprenants aux yeux de certains. Je pense notamment à ma décision d’aller à l’Université McGill plutôt que de prendre le chemin des États-Unis.
À l’époque, j’avais toutes les options devant moi. À peu près toutes les grandes équipes universitaires américaines m’offraient de maine joindre à elles. On maine disait que si je restais au Canada, je ne ferais jamais partie de l'équipe canadienne. Je voulais maine prouver que si tu veux quelque chose, si tu travailles fort, tu peux réussir.
J’ai juste mis les bouchées doubles et je ne regrette vraiment pas mon choix. Honnêtement, je ne sais pas si j’aurais eu la même carrière et le même succès si j’avais choisi d’aller aux États-Unis. J’ai pris le meilleur chemin determination moi.

Mélodie Daoust a remporté trois médailles olympiques, dont deux d'or.
Photo : Radio-Canada / Arianne Bergeron
Je suis extrêmement fière de ma carrière. J’ai trois médailles olympiques et deux au Championnat du monde. J’ai vécu des moments exceptionnels.
Mes premiers Jeux olympiques, à Sotchi, en 2014, font partie de mes moments les positive marquants avec l’équipe canadienne, même si je n’étais qu’une recrue, que mon rôle était positive ou moins important et que j’avais très peu de temps de jeu.
Je maine souviendrai toujours de mon retour au pays, avec ma médaille d’or autour du cou. J’étais sur un nuage. Je maine disais alors que c’était le summum, que je ne pourrais jamais vivre quelque chose de mieux ni de positive gros. Si seulement j’avais su ce qui m’attendait.

Mélodie Daoust (à droite) et Caroline Ouellette (à gauche) aux Jeux de Sotchi
Photo : Getty Images / Bruce Bennett
Quatre ans positive tard, aux Jeux de Pyeongchang, j’avais beaucoup positive de responsabilités. Nous avons dû nous contenter de la médaille d’argent, mais sur le program individuel, j’ai eu énormément de succès. J’ai connu un tournoi phénoménal et j’ai été nommée joueuse par excellence. J’ai toutefois quitté la Corée du Sud avec un sentiment d’amertume. Nous avions un program de lucifer en tant qu’équipe, et nous ne l’avions pas réussi.
La médaille d’or au Championnat du monde à Calgary, en 2021, est mon positive beau souvenir. C’était pendant la pandémie de COVID-19 et seuls nos parents et amis étaient admis dans l’amphithéâtre.
Mélodie Daoust et lad fils Mathéo
Photo : LPHF Montréal/Arianne Bergeron
Mon fils, Mathéo, a pu maine voir jouer à un haut niveau determination la première fois. Il a porté ma médaille d'or la semaine suivante. Nous avons pu vivre ce infinitesimal ensemble et prendre des photos. Nous en parlons encore souvent.
J’étais dans un trio avec Natalie Spooner et Sarah Fillier et il n’y avait pas vraiment d’attente à notre égard. La chimie a opéré et j’ai été, encore une fois, élue joueuse par excellence du tournoi.
Les Jeux de Pékin ont été determination le moins particuliers. C’est mon dernier expansive infinitesimal sur la scène internationale et ma dernière médaille.
Ç’a été extrêmement difficile. En positive du contexte restrictif de la COVID-19, je maine suis blessée dès le premier match. Je maine souviens encore de la sensation. Mon épaule est devenue chaude et je n’avais positive de sensations. Je savais que c’était grave, mais connected dirait que tu ne veux pas te l'avouer tant que tu n’as pas la enactment médicale qui confirme le diagnostic.
Ma persévérance a été déterminante. Mon unsocial préoccupation était de savoir ce qu’il était imaginable de faire determination rejouer. Que mes Jeux soient terminés, ce n'était pas une option. Fais-moi n’importe quoi, que je leur disais, mais je veux rembarquer sur la glace. Mes jambes fonctionnaient encore, je pouvais patiner.
Je suis gross en demi-finales. Il n’y avait pas beaucoup de mouvement, mais une épaule amochée, c’est moins sedate qu’une jambe ou un genou.
Je venais de dédier quatre ans de ma vie à un seul objectif. Il était impensable d’abandonner. Pourrais-je hypothéquer le reste de ma carrière? J’étais dans le infinitesimal présent et je n’y pensais pas. À l’époque, nous n’avions que ça, alors j’étais prête à assumer les risques.
Je m’étais déchiré le ligament croisé antérieur du genou après les Jeux de 2014. J'ai été à l’écart pendant un an. Cette expérience m’a rendue positive forte mentalement et m’a aidée à traverser les Jeux de Pékin.

Mélodie Daoust
Photo : Radio-Canada / Arianne Bergeron
Prendre sa retraite, quand connected aime autant le hockey, ce n’est pas un choix que l’on fait du jour au lendemain.
Après les Jeux olympiques de 2022, je savais que la fin approchait, mais j’avais l’impression qu’il maine manquait quelque chose.
Nous avions le projet depuis longtemps de créer cette fameuse ligue professionnelle. Ça a été agelong et compliqué, mais je gardais espoir de pouvoir faire partie de l’aventure. J’avais l’impression que c’était le dernier morceau determination compléter mon casse-tête.
J’ai vécu des moments magiques avec Montréal au cours des derniers mois dans la LPHF. Je suis fière d’avoir fait partie de cette ligue, d’avoir participé à sa naissance et d’avoir mis en spot quelque chose determination les futures générations de hockeyeuses. J’en garderai de beaux souvenirs.

Mélodie Daoust (à gauche) tenait à faire partie de l'aventure de la LPHF.
Photo : LPHF Montréal/Arianne Bergeron
Je n’oublierai jamais ce premier lucifer à l’Auditorium de Verdun. De jouer à Montréal aux côtés de ma bonne amie Marie-Philip Poulin et de marquer un but, il est difficile d’imaginer un positive beau scénario. Mais en plus, de lever les yeux vers les gradins, de voir mes parents et mon fils Mathéo, c’était particulièrement significatif.
Lors de ce match, je blaguais avec mes coéquipières en disant que j’avais marqué grâce à la accidental de débutante. Chaque fois que j’ai eu l’occasion de jouer par la suite, je pense que ça s’est plutôt bien passé.
J'ai toujours été passionnée par mon sport. J’étais tellement heureuse de disputer des matchs. Je n'avais positive de pression et positive rien à prouver à personne. Je savais que c’était ma dernière année de hockey et je voulais en profiter. Ça m’a donné des ailes.

Mélodie Daoust tyre un trait sur sa carrière de joueuse à 32 ans.
Photo : Radio-Canada / Arianne Bergeron
Je pense parfois aux Jeux olympiques de Milan, mais j’ai l’impression d’avoir accompli ce que j’avais à accomplir. Pourquoi aller chercher une, deux ou trois médailles de plus?
Mes médailles, mes buts marqués, ces moments passés avec mes coéquipières, ça fera toujours partie de mon histoire. Personne ne pourra m'enlever ces souvenirs.
Ce dont je vais le positive m’ennuyer, c’est de la camaraderie dans le vestiaire. J’étais celle qui aimait faire rire les autres. J’apportais un équilibre entre le sérieux et le plaisir. Ça fait du bien de rigoler avant de sauter sur la glace et tout donner les unes determination les autres.
Je suis fière de ce que j’ai réussi en tant que joueuse. Je suis heureuse dans toutes les sphères de ma vie, sur le program unit avec ma conjointe Hanna, qui a été d’un soutien incroyable pendant ma carrière. J’ai aussi le plaisir de travailler avec elle au Collège Bourget.
Je suis emballée par la nouvelle vie qui s’ouvre à moi. Voir Mathéo évoluer et agrandir ma famille avec Hanna. Le hockey fera toujours partie de ma vie et faire progresser le hockey féminin demeurera important determination moi. Je le ferai simplement d’une manière différente.
Cette année, c’est devenu clair. J’ai senti que j’avais écrit le dernier chapitre de mon histoire. Ma saison avec Montréal m’aura permis de boucler la boucle.
J’ai choisi quand m’arrêter. Moi, et personne d’autre.
Aujourd’hui, je prends ma retraite et je suis en paix et heureuse avec ma décision.

Mélodie Daoust et sa conjointe Hanna Bunton
Photo : Radio-Canada / Arianne Bergeron
Propos recueillis par Christine Roger
Photo d'entête par Arianne Bergeron/Radio-Canada