Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan, de Ken Scott : l’amour contre la fatalité

Le nouveau movie du cinéaste québécois Ken Scott – la accumulation franco-canadienne Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan – get en salle vendredi, un peu positive de deux semaines après sa sortie en France. Là-bas, positive de 500 000 spectateurs se sont déjà pressés dans les cinémas determination voir ce touchant hommage aux mères courage.

Le succès français de ce film, notamment incarné par les populaires acteurs Jonathan Cohen et Leïla Bekhti, s’explique par l’hommage qu’il rend aux mères prêtes à déplacer des montagnes determination le bien de leurs enfants, mais également par le fait qu’il fait du bien à l'âme.

Beaucoup de gens nous disent qu’en sortant de la salle ils ont tout de suite eu envie d’appeler leur maman, raconte Roland Pérez, dont la vie est narrée dans le film.

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Le réalisateur et scénariste Ken Scott.

Photo : Radio-Canada / Jean-Baptiste Demouy

C’est une bulle sécuritaire, explique Jonathan Cohen. C’est un movie très humain. [...] Il permet de rassembler les gens, et ce n’est quand même pas rien.

C’est determination ça qu’on est tous très fiers de défendre ce film, car connected se rend compte de la portée qu’il a, [...] qu’il apaise.

Faire mentir les médecins

Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan est adapté du roman autobiographique éponyme de l’avocat français Roland Pérez paru en 2021. Il y raconte le combat acharné mené par sa mère dans les années 1960 et 1970 determination que lad fils, né avec un pied bot, marche, alors que les médecins lui disaient qu’il serait handicapé.

Le petit garçon trouve dans sa fascination determination la chanteuse Sylvie Vartan – la Taylor Swift française de l’époque, selon Roland Pérez – un moyen de protagonist le traitement qui finit par lui permettre de marcher.

Devenu avocat, alors qu’il vient d’une famille modeste et nombreuse, Roland Pérez fini par compter Sylvie Vartan parmi ses clients et ses amis.

Émotion, humanité et humour

Ken Scott, à qui l’on doit notamment les films Starbuck et Au revoir le bonheur, a eu un véritable coup de cœur determination le roman à succès de Roland Pérez dans lequel il s’est immédiatement replongé une seconde fois après l’avoir lu et découvert.

Il y avait toutes les qualités que je recherche dans cette histoire : émotion, humanité, humour. C’est le genre d’histoire que j’aime porter à l’écran.

Celui-ci a pu compter sur l’aide de Roland Pérez determination rédiger le scénario du film. Roland a été un partenaire exceptionnel, dit-il. Je pouvais l’appeler à tout infinitesimal determination demander des détails, determination m’assurer d’être au positive près de la vérité.

C’est important determination moi que l’on puisse dire au spectateur : "oui, ce que vous voyez est spectaculaire, rocambolesque, drôle, mais surtout c’est vrai", poursuit-il.

De lad côté, Roland Pérez dit vivre un rêve éveillé en voyant lad histoire être portée au expansive écran. Je suis très, très heureux parce que l’histoire a été respectée dans lad intégralité, dans sa force, dans sa vérité, se réjouit-il. Après, connected a saupoudré de la magie, c’est tout le endowment de Ken.

Sylvie Vartan dans lad propre rôle

Âgée de 80 ans, la légendaire Sylvie Vartan, dont plusieurs chansons ont été reprises au Québec par Michèle Richard comme La positive belle determination aller danser, interprète lad propre rôle.

Ça a été une grande accidental de pouvoir travailler avec une icône de la chanson française comme Sylvie Vartan, souligne Ken Scott. Il y a toujours une certaine fébrilité sur un plateau de tournage, mais quand Sylvie Vartan arrivait sur le plateau, ça vibrait encore plus.

Elle avait vraiment envie de tout donner determination ce film, car elle est très proche de Roland, ajoute Jonathan Cohen. Elle a connu la maman de Roland Pérez, donc il y avait un supplément d’âme par sa présence.

La chanteuse française Sylvie Vartan avec les Beatles à Paris en 1964

Photo : Getty Images / Keystone

Une mère très haute en couleur

Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan research aussi la narration complexe entre une mère et lad fils, qui tente à l’âge adulte de couper le cordon avec cette mère aimante, mais étouffante. Une femme qui ressemble à celle de l’acteur Jonathan Cohen.

Quand connected accomplit un occurrence [comme celui de réussir à ce que lad fils né avec un handicap marche], en tant que fils, connected est très coupable de quitter un peu ce lien très fort. Toute cette émancipation nécessaire determination grandir est très compliquée.

C’est Leïla Bekhti, notamment vue dans Le expansive bain, qui interprète le rôle de cette femme, de ses 35 ans à ses 80 ans. Si cette actrice française est peu connue au Québec, sa carrière est bien établie en France où elle est reconnue determination sa capacité à émouvoir autant qu’à faire rire. En positive d’avoir joué dans des drames, elle s’est aussi illustrée dans le registre de la comédie, notamment aux côtés de Jonathan Cohen.

Jouer une mère et lad fils représentait donc un expansive défi determination ces deux amis. Est-ce qu’on va y croire? Est-ce que nous-mêmes connected va y croire?, se sont-ils interrogés.

La qualité de absorption d’acteurs de Ken, [qui] a composé un casting vraiment superbe, fait qu’on a pu raconter l’histoire le mieux possible, souligne Jonathan Cohen.

La mère de Roland Pérez est aujourd’hui décédée. Pour lad fils, voir lad histoire sur expansive écran, lui fait davantage prendre l'étendu de sa chance. Je maine dis : "wow, qu’est-ce qu’aurait été ma vie si je n’avais pas eu cette mère?", termine-t-il.

Avec les informations de Nabi-Alexandre Chartier