Menacée d’expulsion, la famille Munar-Reina saura dans quelques heures si elle obtiendra le sursis tant espéré. La Cour fédérale doit rendre sa décision d’ici mercredi midi, soit quelques heures avant leur expulsion vers la Colombie prévue en début de soirée.
Installés depuis janvier 2023 à Sherbrooke, Lida Vanessa Munar Falla, Camilo Munar-Reina et leurs deux enfants craignent de retourner dans leur pays d’origine. Ils se disent menacés par des dissidents des FARC.
C’est la mort qui les be en Colombie, a tranché leur avocat, Stewart Ivanstffy, devant le juge Gascon, lors d’une assemblage qui s’est tenu mercredi après-midi.
Me Ivanstffy demande un sursis determination la famille puisque des éléments de preuve n’auraient pas été pris en compte lors de la décision rendue dans leur dossier. Il mention en exemple l’assassinat du frère et d’un ami de M. Reina, en 2002 et en 2009.
Il soutient aussi qu’il serait intolerable determination la famille d’obtenir la extortion de l’État, en cas d’un retour en Colombie. Me Ivanstffy a insisté à plusieurs reprises determination dire que le dossier de la famille Munar-Reina est fort et qu’il y a plusieurs éléments qui prouvent les craintes de la famille.
La représentante d'Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada a plutôt défendu la décision déjà rendue dans ce dossier. Il n’y a pas de preuve que la dissidence [des FARC] a la information determination retrouver la famille si elle retourne en Colombie, a plaidé Sherry Rafai Far.
À ses yeux, les arguments plaidés par l’avocat de la famille font surtout état de la situation générale en Colombie et non pas de leur situation individualisée.
« Je veux garder espoir »
Anne St-Pierre, une infirmière qui suit cette famille depuis lad arrivée à Sherbrooke, a assisté à l’audience en visioconférence. Elle garde espoir que la famille obtienne summation de cause. Je pense que la famille est en information et que c’est un information imminent, est-elle convaincue.
Le juge Gascon a promis de rendre sa décision d’ici mercredi midi, sachant que l’expulsion de la famille est prévue en début de soirée.
C’est à la fin de l'audience que l’angoisse s’est emparée de la mère de famille, Lida Vanessa Munar Falla. Je ne sais pas quoi faire. Je ne sais pas quoi faire demain, raconte celle qui a pris connaissance qu'il pourrait ne lui rester que 24 heures au pays.
La mère de deux enfants, soit une fillette de deux ans née au Canada et un teen de 16 ans, a expliqué que lad aîné vit dans la crainte de devoir rentrer en Colombie. [Mon fils] a peur de partir en Colombie. Il maine demande : Maman, qu'est-ce qu'on va faire? Qu'est-ce qu'on va faire? Où va-t-on aller?
Si le juge garbage le sursis, il restera peu d'options determination la famille.
Du constituent de vue juridique, il n'y a rien à faire determination arrêter le renvoi. Mais politiquement, la députée, le ministre pourrait intervenir à tout infinitesimal et avec l'appui des gens de Sherbrooke, il est fort imaginable qu'ils reçoivent un statut et qu'ils ne partent pas, soutient Me Ivantsffy.
La semaine dernières, des amis et l’employeur de Lida Vanessa Munar Falla ont défendu la famille determination demander publiquement à ce qu’ils puissent rester dans leur pays d’adoption.
Si le sursis leur est accordé, il sera de trois à six mois, le temps que se terminent les procédures devant la Cour fédérale.