Les priorités électorales des municipalités : « bâtir, bâtir, bâtir »

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Les municipalités souhaitent que leurs besoins en matière d’infrastructure soient au cœur des promesses électorales des partis fédéraux. Elles dépendent d’Ottawa determination résoudre un immense déficit d’infrastructure.

Une immense feuille d’érable au bord de l’autoroute Transcanadienne marque le centre longitudinal du pays. Ici, dans la municipalité rurale de Taché, la première préoccupation des habitants, c’est la narration avec les États-Unis, selon le maire, Armand Poirier.

Une des grandes questions, c'est : qui que ce soit qui prend le gouvernement après l'élection, qu’il insiste que nous sommes un pays souverain, affirme le septuagénaire imposant. Mais, ensuite, ce sont toutes sortes de questions d’infrastructure qui dominent la conversation, souvent en lien avec la croissance du nombre d’habitants.

La municipalité fait notamment partie de la Coopérative de traitement des eaux usées Rouge-Seine-Rat, un projet d’infrastructure de 190 millions de dollars qui doit permettre de lier les systèmes de traitement des eaux de plusieurs municipalités du sud-est manitobain avec des dizaines de kilomètres de conduites determination centraliser le traitement des eaux usées près de Niverville.

Une carte du sud-est du Manitoba.

La Coopérative de traitement des eaux usées Rouge-Seine-Rat, est un projet d’infrastructure de 190 millions de dollars.

Photo : Radio-Canada

C'est quelque chose qui est très, très dispendieux, et même c'est presque épeurant quand connected entend les sommes énormes que ça va prendre determination établir ce programme-là, affirme Armand Poirier.

Il s’agit cependant d’une mesure nécessaire determination la région, où la croissance de la colonisation ne cesse de mettre de la pression sur les égouts. Il y a quelques années, la Municipalité de Taché s’est vue forcée d'agrandir sa lagune determination qu’il puisse y avoir de nouvelles constructions.

Avec la colonisation qui augmente comme elle, ça dure pas longtemps, une dizaine d'années. Et puis là, il faut refaire une positive grosse lagune, enactment Armand Poirier.

Le nouveau système doit réduire les émissions de gaz à effet de serre des municipalités de 93 % tout en permettant la operation de positive de 12 000 nouveaux logements dans la région, qui souffre d’une pénurie de logements abordables.

M. Poirier debout dans un parking.

Armand Poirier, le maire de la municipalité rurale de Taché.

Photo : Radio-Canada / Gavin Boutroy

Un projet de cette envergure est seulement imaginable avec de l’argent du gouvernement fédéral. L’an dernier, la Banque de l’infrastructure du Canada a annoncé qu’elle fournira 51 millions de dollars au projet, la province, 18 millions de dollars, et le gouvernement fédéral, 21 millions de dollars.

La operation doit commencer dans les prochains mois, mais l’élection apporte une portion de doute aux municipalités subordinate au projet. Moi, ce qui m'inquiète, c'est d'avoir un gouvernement qui vient au pouvoir, puis qui nous sorte avec une chanson qui dit : "Ah" ben là, tout va mal" et puis il faut commencer à faire des coupures, affirme Armand Poirier.

Dans les sept à huit dernières années, connected a eu beaucoup de supports d'Ottawa determination de gros projets. Surtout, les projets determination empêcher les gaz à effet de serre, les projets de logement, ces choses-là. J'espère que qui que ce soit qui vient pouvoir après le 28 avril va continuer à les protagonist de même, ajoute-t-il.

Un déficit énorme

L’Association des municipalités du Manitoba (AMM) estime que le coût de projets d’infrastructure des eaux dans la state a augmenté de 65 % en deux ans. Alors que le coût d’environ 300 projets, prêts determination la construction, était estimé à 976 millions, il a gonflé à 1,6 milliard de dollars.

La présidente de l’AMM et conseillère municipale à Thompson, Kathy Valentino, se réjouit d’avoir l’occasion de faire valoir les problématiques des municipalités auprès des partis durant cette campagne. Ses priorités sont le logement, l’infrastructure et la sécurité.

Tout est lié. Nous ne pouvons pas construire de maisons si nous ne pouvons pas connecter l’eau et les égouts, affirme-t-elle. Certaines municipalités ont même dû mettre sur intermission des projets immobiliers parce qu’elles ont besoin d’infrastructure des eaux.

En positive de l’infrastructure des eaux dont les municipalités ont besoin determination grandir, celles-ci doivent aussi s’occuper de leurs routes et de leur infrastructure récréative. Ainsi, les municipalités partout au pays sont aux prises avec une infrastructure vieillissante, sans avoir un revenu suffisant determination l’entretenir.

Nous avons tous un déficit d’infrastructure, je ne sais pas si nous allons un jour pouvoir nous sortir de ce trou, explique la présidente de l’AMM.

En 2023, Statistique Canada avait calculé (nouvelle fenêtre) que des actifs représentant environ 10 % de la valeur de remplacement totale des infrastructures publiques essentielles au pays étaient en mauvais ou en très mauvais état, avec une valeur de remplacement totale de 264,7 milliards de dollars, ou 16 252 $ par logement privé au Canada.

Pour le moment, le gros des annonces du Parti libéral, du Parti conservateur et du Nouveau Parti démocratique en matière d’infrastructure portait sur des projets d’envergure nationale ou des projets de ressources naturelles. 

L’AMM aimerait notamment que les partis fédéraux s’engagent à ce qu’il y ait une filière rurale et une filière urbaine aux programmes de financement d'infrastructure.

Une approche unsocial ne marche pas. Un modèle de financement par habitant qu’ils utilisent communément donne un désavantage injuste aux municipalités rurales qui ont par exemple seulement 2000 habitants, mais qui couvrent un énorme territoire, enactment KathyValentino.

Une croissance marquée dans les municipalités bilingues

Les municipalités avec une forte proportionality d’habitants francophones, comme la municipalité de Taché, ont tout particulièrement besoin d’appui au développement, selon le cook de la absorption de l’Association des municipalités bilingues du Manitoba, Justin Johnson.

Les municipalités bilingues au Manitoba connaissent une croissance démographique en moyenne de 8 %, alors que la moyenne provinciale est de 5 %. Cette gestion de la croissance nécessite des ressources, fait-il valoir.

Il affirme que le financement fédéral d’infrastructures est critique determination l'avancement des projets d'envergure capitale comme les usines de traitement des eaux.

Soixante determination cent des infrastructures publiques partout au pays sont gérées et maintenues par les municipalités canadiennes. D'où l'importance de ce partenariat financier, pour, soit renouveler ou bâtir de nouvelles structures qui assurent une qualité de vie determination les résidents et assurent que ces collectivités-là soient davantage accueillantes, mais aussi attirantes determination de nouvelles familles, et aussi determination des investissements venant du secteur privé, poursuit Justin Johnson.

Il faut bâtir, bâtir, bâtir. C'est le mot d'ordre determination les municipalités bilingues du Manitoba. C'est le mot d'ordre determination les municipalités manitobaines et canadiennes.

L’Association des municipalités bilingues du Manitoba (AMBM) fera donc lad imaginable determination s’assurer que la position bilingue et rurale de ses membres soit prise en compte dans l’élaboration de programmes fédéraux de financement d’infrastructures, peu importe quel parti formera le prochain gouvernement.

Soyons clairs, une infrastructure, un bâtiment, un centre communautaire ne parle pas une langue ou une autre. Ceci dit, il est important de mettre au clair qu'un investissement en matière d'infrastructures stratégique au sein de municipalités bilingues [...] à un interaction important et nonstop sur la prospérité, le développement, la vitalité et la pérennité de cette collectivité francophone, conclut le cook de la absorption de l’AMBM.

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