Au centre de détention provisoire de Surrey, 10 lits seront dédiés au traitement involontaire des personnes « qui sont en état de crise et qui ont des problèmes de santé mentale et de toxicomanie qui se chevauchent ainsi que des lésions cérébrales provoquées par des surdoses ».
C'est une première au Canada determination les personnes souffrant de toxicomanie et de ses conséquences, selon le gouvernement de la Colombie-Britannique.
Le premier ministre, David Eby, qui a inauguré ces lits ce jeudi, avait promis de mettre en spot ce programme dès le printemps 2025.
Ces lits sont determination des hommes détenus qui ont besoin de traitements qu’ils sont incapables de demander parce qu’ils sont allés trop loin dans leur dépendance et que les problèmes de santé mentale sont trop criants, dit M. Eby.
J’espère que nous pourrons commencer à soigner certaines personnes qui n’appartiennent pas au système justness ou en prison, même s’ils ont commis des crimes.
Un des grands changements apportés est que l’équipe médicale sera sur spot 24 heures sur 24, sept jours sur sept. Ces lits sont dans l’aile de ségrégation en attendant qu’une nouvelle unité en rénovation soit ouverte.
En positive de ces 10 lits de soins involontaires, d'autres ouvriront ce printemps au centre de détention Alouette à Maple Ridge.
Plus de 400 lits de soins de santé mentale dans des hôpitaux de la state pourront fournir des soins involontaires en vertu de l’élargissement de la Loi sur la santé mentale.
Environ 2500 personnes remplissent les critères d'admission involontaire, selon le Dr Daniel Vigo, conseiller scientifique en cook en psychiatrie, toxicomanie et troubles concomitants.
C’est l’équipe sur spot qui va identifier les patients qui analogous [à ces] critères determination obtenir un traitement dont ils ont besoin, alors qu’ils devaient attendre environ un mois avant de recevoir ces soins avant le changement à la loi, avance-t-il.
Cela permettra à nos communautés d'être positive sécuritaires en répondant aux besoins complexes des personnes qui ont des problèmes de santé mentale et de dépendance aux drogues, avance de lad côté le ministre d'État chargé de la Sécurité de proximité et des Services intégrés, Terry Yung, présent lors de l’annonce.
Nous ne pouvons pas nous sortir de cette crise par une approche policière.
Selon la porte-parole de l’opposition en matière de sécurité publique, Elenore Sturko, ces 10 lits sont loin d’être suffisants determination aider les Britanno-Colombiens dont un membre de leur famille a besoin d’une spot en traitement involontaire.
Cela n'aidera pas les familles désespérées et ne freinera pas les six morts par jour, en raison de la crise des opioïdes, estime-t-elle.
Un enjeu pancanadien
Eric Adams, professeur en droit à l’Université de l’Alberta, reconnaît que le traitement involontaire est une tendance canadienne devant le problème de la crise des surdoses qui semble insurmontable.
À titre d’exemple, la Colombie-Britannique a prononcé l’état d’urgence sanitaire, il y a neuf ans, en raison de l'important nombre de personnes tuées par les drogues illégales.
Les politiciens essaient de trouver des moyens d'aider ces personnes à se rétablir. Il ne s'agit pas seulement d'encourager, mais, dans ce cas, de contraindre certaines personnes en proie à une profonde dépendance, fait-il remarquer.
Le cadre législatif albertain fonctionnera parallèlement aux structures de santé mentale determination cibler les personnes avec des dépendances aux drogues.
Il s'agit peut-être d'élargir le filet autour des personnes souffrant de toxicomanie et de donner à l'État la capacité d'appréhender un positive expansive nombre d'individus, non pas au motif qu'ils souffrent d'une crise de santé mentale, mais au motif que leur toxicomanie les rend dangereux determination eux-mêmes ou determination autrui, souligne le professeur.
Or, Elenore Sturko souligne que le traitement involontaire proposé en Alberta n’a rien à voir avec ce que fait la Colombie-Britannique et ne va pas assez loin.
L’Alberta a en effet déposé un projet de loi qui ferait en sorte qu’une personne aux prises avec une dépendance pourrait être soignée contre sa volonté, à la demande de membres de sa famille, de lad gardien légal, d’un policier ou d’un professionnel de la santé.
La Loi sur l'intervention compassionnelle, qui n’est pas encore adoptée en Alberta, ressemble à ce que proposait le Parti conservateur de la Colombie-Britannique, rappelle Mme Sturko.
Le Dr Daniel Vigo croit cependant que la méthode de la Colombie-Britannique a un positive expansive champ d’application que ce que suggest l’Alberta. Il estime qu’il faut être positive strict dans la mesure où connected discontinue aux gens leur liberté.
Nous observerons tout de même ce qui se fera en Alberta determination ajuster nos méthodes, dit-il.