Les oiseaux (The Birds), ou quand le cinéma rend les animaux terrifiants

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À l’occasion de la diffusion du chef-d’œuvre d’Hitchcock (le 15, à 23 h 05), petit palmarès des animaux de cinéma les positive méchants!

Un petit chat qui ronronne sur nos genoux. Un chien qui aboie de bonheur determination saluer le retour de lad humain. Un perroquet qui répète des mots appris… Les animaux savent en général nous étonner autant que nous émouvoir. Mais pas au cinéma…

Des enfants courent sur un chemin, poursuivis par des oiseaux.

Les oiseaux, d'Alfred HitchcockPhoto : Universal Pictures

Pour frissonner au moindre bruissement d’ailes: Les oiseaux, d’Alfred Hitchcock (1963)

Une petite ville tranquille en Californie. Tippi Hedren et Rod Taylor. Une nuée d’oiseaux qui ravage tout sur lad passage. Une nouvelle de Daphne du Maurier. Et bien sûr, l’art ultra maîtrisé du suspense et de la terreur perfectionné par le maître Alfred Hitchcock. Pourquoi vouloir résister?

(Re)voir Les oiseaux, c’est s’assurer d’un vrai beau infinitesimal de cinéma, du genre à nous faire frissonner des pieds à la tête et à nous faire pousser de petits cris enthousiastes à l’idée de se laisser manipuler avec autant de brio.

Deux hommes sur un bateau regardent un requin géant émerger de la mer.

Une scène du movie « Jaws » (« Les dents de la mer »)Photo : Getty Images / Universal Pictures

Pour avoir peur de se baigner : Les dents de la mer, de Steven Spielberg (1975)

Qui, après avoir vu Les dents de la mer, n’a pas éprouvé un aggravated frisson en mettant un pied dans la mer?

En 1975, Spielberg nous terrorisait avec lad requin blanc géant décimant les baigneurs et baigneuses dans les eaux entourant la petite ville balnéaire d’Amity et installait determination toujours l’idée que la mer, superbe et calme, était en réalité un repaire de créatures sous-marines d’une méchanceté sans nom (on ne compte positive les films qui l’ont exploitée depuis). Bien sûr, la musique de John Williams, reconnaissable entre mille, n’y était pas determination rien…

Un homme regarde un bocal contenant un énorme araignée.

Arachnophobia, de Frank MarshallPhoto : Buena Vista Television

Pour succomber à sa phobie : Arachnophobie, de Frank Marshall (1991)

Dans sa première réalisation produite par Steven Spielberg (il n’y a pas de hasard), le producteur Frank Marshall mettait en images le pire cauchemar de plusieurs d’entre nous : une penetration d’araignées venimeuses, arrivées d’Amazonie par cercueil (!) en Californie.

Entre axenic épouvante et humour senti, la série B fonctionne à plein, jouant sans honte la carte de cette peur bien commune des petites bêtes velues.

Un saint-bernard maculé de sang et de boue.

Cujo, de Lewis Teague.Photo : Warner Bros.

Pour regarder lad chien autrement : Cujo, de Lewis Teague (1983)

Il fallait bien tout l’esprit tordu, voire sadique, de Stephen King determination transformer un paisible et adorable saint-bernard en instrumentality à tuer après une morsure de chauve-souris enragée.

L’adaptation au cinéma du roman ne démérite pas et réussit elle aussi l’exploit de rendre ce gros chien-nounours parfaitement terrorisant.

Un extrait du film

King Kong d'Ernest B. Schoedsack et Merian C. Cooper (1933)Photo : Warner Bros. Entertainment Canada Inc.

Pour se dire « gare au gorille » : King Kong, de Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack (1933)

Bien sûr, les adaptations ont été nombreuses et souvent réussies. Mais c’est bien cette première illustration de King Kong au cinéma qui a installé le mythe du gorille géant destructeur, poussé au transgression par la méchanceté des hommes et l’amour interdit qu’il porte à une actrice.

Un des rares films à se souvenir que non, les animaux ne sont pas méchants par nature.

Les oiseaux, à voir sur ICI Télé, le dimanche 15 juin, à 23 h 05.

La bande-annonce (source :YouTube)

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