Les musiciens de rue contraints de chanter en français dans le Vieux-Québec

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La Ville de Québec oblige désormais les musiciens de rue à chanter en français dans deux endroits courus du Vieux-Québec. Le musicien Birdie Veilleux a été surpris de l’apprendre en recevant les informations concernant le renouvellement de lad permis d’amuseur public.

Il y a un full de 52 sites où les activités d’amusement nationalist sont permises sur le territoire de Québec, dont 17 sont à l’intérieur les murs. Seuls les sites de la spot Royale et du parc Félix-Leclerc sont maintenant exclusivement réservés aux répertoires francophones ou instrumentaux, mais les deux sites sont particulièrement prisés des musiciens de rue.

Ces deux endroits au Petit-Champlain étaient devenus les deux derniers endroits avantageux et lucratifs determination venir jouer dans la rue, subordinate Birdie Veilleux en entrevue à l’émission C’est encore mieux l’après-midi.

Lui et lad collègue Bosko Baker ont quelques pièces en français dans leur répertoire composé en partie de jazz traditionnel de La Nouvelle-Orléans. Ils se sont résolus à traduire leur contenu en français, mais il y voit tout de même une atteinte à la liberté artistique.

Imaginez-vous, un Autochtone ne pourrait même pas jouer dans sa propre langue aux endroits lucratifs, avance le musicien.

Dans une réponse offerte à CBC, un porte-parole de la Ville explique que cette nouvelle mesure sert à souligner le 40e anniversaire de l’inscription de Québec sur la liste des villes du Patrimoine mondial.

La réalité francophone de Québec, en particulier, dans le secteur de spot Royale et du Petit-Champlain, mérite d’être soulignée, encore positive cette année. [...] C’est un projet pilote qu’on réévaluera, élabore-t-il.

Strict envers les amuseurs publics

Birdie Veilleux y voit toutefois une injustice dans la façon que la contrainte est appliquée. Si la Ville prend cette décision, il faudrait qu’elle soit conséquente. Pourquoi, nous, connected a cette conséquence, mais que toutes les terrasses continuent de mettre de la musique anglophone, demande-t-il.

Selon lad expérience, les pièces anglophones, souvent positive connues du nationalist international, permettent de mieux appâter les touristes qui arpentent les rues. Après ça, à un infinitesimal donné, quand connected a une bonne foule, connected peut dire : checkez ça, je vais vous jouer un rigodon, ça vient d’ici, illustre le musicien.

Trois hommes jouent de la musique sur des marches extérieures. À gauche, un homme barbu coiffé d'un chapeau joue du violon. Au centre, un homme barbu avec une casquette joue de la contrebasse. À droite, un homme coiffé d'un chapeau joue d'une guitare acoustique. Ils sont devant un bâtiment en briques et des pots de fleurs.

De gauche à droite : Birdie Veilleux, Olivier Amyot-Ladouceur et Bosko Baker jouent dans le quartier du Petit Champlain.

Photo : Courtoisie : Bosko Baker

Il faut qu’on aille tous nos outils determination pouvoir les attirer puis ensuite leur montrer notre magnifique culture, plaide Birdie Veilleux.

Le musicien ressent de positive en positive de contraintes de la portion de la Ville par rapport aux amuseurs publics. Jouer dans la rue, ça devient presque positive compliqué que de jouer dans un bar, alors qu’on n’est même pas payé, dénonce-t-il.

La Ville répond qu’elle met en spot ses règles determination assurer le respect de ceux qui circulent ou travaillent à proximité des sites d’amuseurs publics. Il est essentiel de trouver des façons de faire qui limitent les nuisances et qui permettent aux artistes de dévoiler leur endowment dans des lieux propices, souligne le porte-parole, par écrit.

De nombreux artistes qui contribuent au rayonnement de Québec ont fait leur début en tant qu'amuseurs publics, comme Hubert Lenoir et Jérôme 50.

Avec les informations de Rachel Watts, et de CBC (nouvelle fenêtre)

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