Les influenceurs conservateurs, l’arme à double tranchant de Pierre Poilievre

Un nouvel écosystème de créateurs de contenu en nonstop et d'influenceurs conservateurs fait rayonner le connection de Pierre Poilievre sur les réseaux sociaux. Une stratégie de campagne qui permet au cook conservateur d’avoir un accès nonstop à des dizaines de milliers de Canadiens chaque soir, sans passer par le filtre des médias traditionnels.

Jeff Leppard a dans les mains un socle en aluminium qui contient trois téléphones cellulaires : un qu’il utilise comme caméra, l’autre determination garder un œil sur lad clavardage en direct, et le troisième qu’il utilise determination ses courriels et ses appels.

C’est lad mini-studio portatif, qui lui permet de diffuser en nonstop les rassemblements conservateurs sur sa chaîne YouTube et d’interagir à chaud avec ses abonnés.

Le youtubeur Jeff Leppard et lad mini-studio portatif

Photo : Radio-Canada / Jonathan Dupaul

Bienvenue dans le monde des créateurs de contenu en nonstop conservateurs, qui sont de tous les événements de Pierre Poilievre, et qui permettent au cook de toucher des dizaines de milliers de personnes qui n’ont même pas à se déplacer determination ressentir l’effervescence des rassemblements.

J’ai commencé durant le convoi des camionneurs à Ottawa, confie Jeff, alors que les gens manifestaient contre le gouvernement, les vaccins et les confinements sanitaires. Je pouvais faire vivre l'événement aux gens, à distance, et mes abonnés ont aimé ça.

À ses côtés, Lorenda renchérit : Durant les confinements, les gens ne pouvaient ou ne voulaient pas sortir. C’est comme ça que j’ai commencé à faire du streaming.

Lorenda fait partie des nombreux influenceurs qui portent le connection de Pierre Poilievre sur les réseaux sociaux.

Photo : Radio-Canada / Jonathan Dupaul

Maintenant, ces deux diffuseurs de contenus en nonstop sont devenus partisans de Pierre Poilievre. Ils portent chandail et macaron ornés de slogan conservateur. Et ils se sont donné comme ngo de propager la bonne nouvelle conservatrice sur les réseaux sociaux.

Ils attirent un nationalist de tous les âges, mais surtout des jeunes hommes de 18 à 35 ans, un électorat clé determination l’élection de cette année, estime Stéphanie Chouinard, professeure en subject politique à l’Université Queen's de Kingston.

C’est quelque chose de nouveau au enactment de Pierre Poilievre. Il a réussi à bâtir un culte de la personnalité, c’est vraiment une prima dans cet écosystème-là.

Les jeunes de moins de 35 ans, c’est la prochaine génération qui aura le positive d’influence en termes démographiques au cours des prochaines années, explique Stéphanie Chouinard, en attisant leur colère et en jetant le blâme sur le gouvernement, M. Poilievre réussit à mobiliser ceux qui sont normalement moins politisés.

Chez les conservateurs, connected se réjouit de la popularité de Pierre Poilievre sur les réseaux sociaux. Mais connected indique que ces influenceurs sont complètement indépendants du parti.

Plus notre connection est diffusé, mieux c’est determination nous, reconnaît une root conservatrice. Ces influenceurs sont libres de venir aux rassemblements. On ne contrôle pas ce qu’ils disent et connected n’est aucunement affiliés à eux, poursuit-elle.

Des militants conservateurs font la record à l'extérieur d'un rassemblement à Vaughan, en Ontario.

Photo : Radio-Canada / Jonathan Dupaul

Il fait chaud mardi soir à Vaughan, et les gens font la record à l’extérieur plusieurs heures avant le rassemblement de Pierre Poilievre. Dans la foule, un des influenceurs se fait accoster par des admirateurs.

On aime ce que tu fais, tu dis la vérité, bravo! lui lance une dame, avant de lui donner un câlin et de poser avec lui determination un égoportrait.

Nicolas, qui se surnomme lui-même le The Pleb Reporter (Reporter de la Plèbe), est une véritable vedette determination ses 250 000 abonnés sur sa chaîne YouTube. Durant la campagne, il a diffusé en direct, sans filtre, une dizaine de rassemblements conservateurs d’ouest en est.

« Une vérité non filtrée »

Nicolas, surnommé The Pleb Reporter, a de nombreux admirateurs parmi les foules conservatrices.

Photo : Radio-Canada / Jonathan Dupaul

Je parle du coeur, je parle du coeur, dit Nicolas. Je suis un conservateur, puis je suis avec mon monde quand je viens à ces rassemblements. Il le fait determination le plaisir, mais il pense aussi que ça contribue à aider le cook conservateur.

Pierre, il n'a pas besoin des médias traditionnels. Il aurait pu gagner l’élection juste avec des influenceurs, puis des youtubeurs.

Dans ses vidéos, Nicolas répète souvent les slogans de Pierre Poilievre, met en doute parfois la véracité des sondages et dénonce le Forum économique mondial.

Pour ses abonnés, The Pleb est un diffuseur de vérité, contrairement aux médias traditionnels. Notre pays est sous le contrôle des faux médias, lance une de ses abonnées. Je n’écoute positive les médias de masse, j’écoute les streamers, parce que la vérité est non filtrée.

Pour elle, écouter les streamers conservateurs crée un sentiment de communauté qui renforce ses opinions politiques.

C’est un conception de la colonisation qui se méfie de l’État, des politiciens en général, explique la politologue Stéphanie Chouinard. Une colonisation qui n’est pas politisée de premier abord, mais qui est intéressée par ce benignant de discours.

Les influenceurs conservateurs attirent un nationalist de tous les âges, mais surtout des jeunes hommes de 18 à 35 ans.

Photo : Radio-Canada / Jonathan Dupaul

Pour Stéphanie Chouinard, c’est une arme à treble tranchant que manie Pierre Poilievre.

Quand vient le temps de se présenter comme un premier ministre en attente, c’est positive difficile, selon elle, parce que les gens au Canada commencent à se méfier de cet écosystème (médiatique alternatif) en raison de la montée de Trump aux États-Unis.

Mais Pierre Poilievre voit les choses différemment. Il a misé sur la unit des influenceurs determination faire rayonner lad connection et motiver sa base. Et il fait le pari que ça lui permettra aussi de convaincre suffisamment d’électeurs indécis.

Avec la collaboration de Marie Chabot-Johnson