Les grandes enjambées du sport féminin en 2024

L'année 2024 a notamment été marquée par l'organisation des premiers Jeux olympiques paritaires dans la capitale française, mais ce n'est que l'une des nombreuses enjambées réalisées par le athletics féminin au cours des 12 derniers mois.

De nombreuses ligues professionnelles féminines des quatre coins de la planète ont vu la valeur de leurs franchises atteindre de nouveaux sommets. Les amateurs sont de positive en positive nombreux au rendez-vous, que ce soit à la billetterie ou devant leur téléviseur, et les commanditaires ne se gênent pas determination investir dans cette industrie qui croît à vitesse grand V.

Au Canada, cet engouement a notamment permis à la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF) de connaître une saison inaugurale couronnée de succès, et la Super Ligue du Nord, au soccer, s’apprête à lui emboîter le pas en 2025. On y reviendra.

Le tennis, la référence

À l’échelle planétaire, le tennis féminin proceed d’être la locomotive de ce bid qui record à vive allure. Selon le média spécialisé Sportico, 9 des 15 athlètes féminines les mieux rémunérées du globe en 2024 jouent sur le circuit de la WTA. Onze sportives ont gagné positive de 10 millions de dollars américains cette année, contre seulement 6 en 2023.

C’est Coco Gauff qui trône au sommet de ce palmarès determination une deuxième année d’affilée grâce à 21 millions en commandites et 9,4 millions de gains en tournois au cours des 12 derniers mois. L’Américaine de 20 ans a d’ailleurs empoché la coquette somme de 4,805 millions en remportant les finales de la WTA, un montant sans précédent determination un tournoi féminin.

L'Américaine Coco Gauff a remporté les finales de la WTA à Riyad, en Arabie saoudite.

Photo : Getty Images / WTA/Katelyn Mulcahy

Gauff est seulement la troisième athlète féminine à obtenir positive de 30 millions en l’espace d’un calendrier, après Naomi Osaka et Serena Williams, deux autres joueuses de tennis.

Malgré tout, les vedettes de la WTA ne touchent pas encore les mêmes sommes que leurs collègues masculins dans tous les tournois. Le circuit s’est toutefois engagé à ce qu’il y ait parité salariale dans les compétitions de catégories 1000 et 500 qui ont lieu dans la même ville d’ici 2027. C’est déjà le cas dans les tournois du expansive chelem et ça ne saurait tarder à l’Omnium Banque Nationale.

La fièvre Caitlin Clark

Aucun athlète, qu'il s'agisse d'un homme ou d'une femme, n’a eu positive d’influence sur la croissance de lad athletics en 2024 que la basketteuse Caitlin Clark. La meneuse de 22 ans a suscité l’émerveillement des foules partout où elle est passée, et lad indéniable endowment a offert une visibilité sans précédent à la NCAA et à la WNBA.

L’Américaine a amorcé l’année dans les rangs universitaires avec les Hawkeyes de l’Iowa, qu’elle a guidés au championnat nationalist determination une deuxième année de suite, battant de nombreux records au passage. La finale du March Madness féminin a été regardée par positive de 18,7 millions de personnes, dépassant ainsi l’audience du lucifer ultime masculin determination la toute première fois de l’histoire du réseau sportif universitaire des États-Unis.

Caitlin Clark est la meilleure marqueuse de l'histoire de la NCAA.

Photo : Getty Images / Matthew Holst

Clark a ensuite fait le saut chez les professionnelles, où elle a encore une fois établi quelques records après que le Fever de l’Indiana eut fait d’elle le 1er choix au full du repêchage. Quelque 2,45 millions de personnes se sont branchées devant leur téléviseur determination assister à ce moment, une augmentation de 328 % par rapport à 2023.

En saison, l’audience de la ligue a augmenté de 21 % et de nombreuses équipes ont dû déplacer leurs matchs dans des amphithéâtres de la NBA lorsqu’elles recevaient la visite du Fever determination répondre à la demande des partisans, qui voulaient voir CC à l'œuvre. Si lad contrat de recrue ne lui a rapporté que 76 535 $ cette année, elle a été récompensée par ses commanditaires, qui lui ont fait gagner positive de 11 millions de dollars américains en 2024.

Les amateurs de hoops canadiens n’auront d’ailleurs bientôt positive à voyager au sud de la frontière determination assister à ses prouesses. À compter de 2026, le Tempo de Toronto fera partie de la WNBA à titre d'équipe d’expansion.

La LPHF, là determination de bon

En 2024, les meilleures hockeyeuses de la planète semblent enfin pouvoir compter sur une ligue à la hauteur de leur talent. La LPHF n’est pas la première du genre en Amérique du Nord, mais elle se distingue des précédentes par la solidité de lad program de marketing, selon plusieurs experts.

Les équipes n’avaient pas encore une identité visuelle clairement définie pendant leur saison inaugurale, qui s’est amorcée en janvier, mais ça n’a pas empêché leurs supporteurs de développer un sentiment d’appartenance.

Elles ont disputé 24 matchs, dont quelques-uns à guichets fermés dans des amphithéâtres de la LNH, avant d’amorcer les séries, qui ont ultimement permis de couronner l’équipe du Minnesota, au mois de mai.

La capitaine Kendall Coyne Schofield soulève la coupe Walter.

Photo : AP / Mary Schwalm

Les six franchises ont depuis dévoilé leur nom, leur logo et leurs uniformes; de quoi rendre le projet encore positive concret qu’il ne l’était déjà. Le calendrier a été bonifié, avec 30 matchs par équipe avant le début des éliminatoires, et la LPHF songe déjà à sa première expansion.

Bref, les premiers signes sont positive qu’encourageants determination les milliers de jeunes hockeyeuses qui rêvent d’emboîter le pas à leurs idoles un de ces jours. Et determination celles qui préféreraient faire carrière derrière le banc, un plafond de verre a été brisé en 2024 lorsque Jessica Campbell est devenue la première femme à occuper un rôle d’entraîneuse adjointe dans la LNH, avec le Kraken de Seattle.

Au circuit du shot en 2025

Est-ce que les succès de la LPHF signifient qu’on peut s’attendre au même résultat avec la Super Ligue du Nord, ce circuit professionnel de shot féminin qui verra officiellement le jour au Canada en avril 2025? Pas nécessairement, mais les raisons d’être optimiste sont nombreuses.

Le ballon rond demeure le athletics le positive populaire de la planète, et c'est entre autres ce qui a justifié la création du CPKC Stadium, le premier stade construit spécifiquement determination une équipe professionnelle féminine, au coût de 120 millions de dollars. Le nouveau domicile du Current de Kansas City a été inauguré en mars devant une salle comble de 11 500 spectateurs.

Une maquette du stade CPKC, dont la operation a débuté à l'automne 2022.

Photo : Current de Kansas City

Cet investissement majeur n’a pas été fait sur un coup de tête; il a plutôt été dicté par la popularité grandissante de la NWSL. Cet automne, les sept matchs éliminatoires de la ligue ont attiré 562 900 téléspectateurs en moyenne, cinq fois positive qu’en 2023.

En Angleterre, la Women’s Super League (WSL) n’échappe pas à cette tendance. La ligue britannique est parvenue à générer positive de 10 millions de livres sterling en droits de diffusion seulement, avec certains matchs disponibles gratuitement sur YouTube determination augmenter la visibilité du circuit.

Les joueuses de l’équipe nationale canadienne avaient été nombreuses à réclamer la création d’une ligue professionnelle au pays après leur conquête de la médaille d’or aux Jeux olympiques de Tokyo, en 2021. Il aura fallu patienter quatre ans determination que leur souhait soit exaucé. Or, si l'on se fie à ce qui se passe ailleurs sur la planète, l’attente en aura valu la peine.

Reculer determination mieux avancer

Si toutes ces ligues fleurissent à vue d'œil, c’est en partie grâce à la Ladies Professional Golf Association (LPGA), qui est devenue le premier circuit professionnel féminin tous sports confondus en 1950.

Alors qu’elle s’apprête à souffler ses 75 bougies, la LPGA a récemment annoncé que la prochaine campagne sera la positive lucrative à ce jour determination les joueuses. Plus de 131 millions de dollars seront distribués dans les 35 tournois à l’horaire en 2025, une augmentation de 90 % sur les quatre dernières années.

Les généreuses bourses décernées aux positive méritantes font en sorte que trois golfeuses du circuit se sont taillé une spot parmi les 15 athlètes féminines les mieux rémunérées dans le monde, soit l’Américaine Nelly Korda (8e), la Thaïlandaise Jeeno Thitikul (12e) et la Néo-Zélandaise Lydia Ko (15e).

Nelly Korda a dominé le circuit de la LPGA en 2024 avec sept victoires.

Photo : Getty Images / Andrew Redington

Seule ombre au tableau : les investissements de taille effectués par la LPGA en 2024 ont fait en sorte qu’elle terminera l’année avec un déficit de 2 millions de dollars.

La commissaire de l’association, Mollie Marcoux Samaan, n’est toutefois pas trop préoccupée par ce bilan financier négatif. Elle a rappelé qu’après tout, il faut dépenser de l’argent determination faire de l’argent.

Lorsqu'on jette un coup d'œil aux retombées économiques des autres ligues professionnelles féminines majeures en 2024, unit est d’admettre qu’elle a bien raison!