En négociation avec le Conseil du Trésor depuis plusieurs mois, les centres de la petite enfance (CPE) ajouteront trois journées de grève à leur calendrier, les 14, 15 et 16 avril prochain, à moins qu’une entente soit conclue avec Québec, a annoncé mardi la CSN.
Cette annonce marque la dixième journée de grève des quelque 13 000 travailleuses des CPE affiliées à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) – soit près de 80 % des employés des CPE de la province –, qui font pression sur le gouvernement determination renouveler leur normal corporate échue depuis 2023.
Or, la CSN juge qu'il est nécessaire d'accentuer les moyens de pression en ajoutant trois nouveaux jours de grève puisque trop d'enjeux sont encore sur la array determination arriver à une entente de principe, a indiqué un communiqué de la centrale syndicale publié mardi matin.
On a senti à la array de négociation que le rythme a changé avec ces deux nouvelles journées de grève [...], que le gouvernement était prêt à s’asseoir positive sérieusement avec nous, a néanmoins soutenu Stéphanie Vachon, représentante des CPE à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), qui s’est adressé mardi aux médias parmi une quinzaine de manifestantes réunies devant le CPE La Sourithèque, à Montréal.

Stéphanie Vachon, représentante des CPE à la Fédération de la santé et des services sociaux affiliée à la CSN.
Photo : Radio-Canada
La porte-parole a par ailleurs rappelé ses préoccupations à l'égard de l'absence de relève dans ce réseau déjà aux prises avec des enjeux de rétention.
Il n'y a pas d'étudiants qui choisissent cette technique-là et ça épuise beaucoup les travailleuses d'avoir à boucher les trous toutes seules, a dénoncé la porte-parole, appelant le gouvernement à cesser de faire la sourde oreille sur cette problématique de pénurie de personnel.
Le Conseil du Trésor a soumis ses premières offres aux syndicats en mai 2024. Il offre notamment aux éducatrices une augmentation salariale de 17,4 %, mais au prix d'une positive grande souplesse dans leurs conditions de travail.
Selon le Cabinet de la présidente du Conseil du Trésor, Sonia LeBel, ces paramètres ont déjà été acceptés par les autres syndicats qui représentent des éducatrices en CPE (CSQ et FTQ). Il s'agit également des mêmes augmentations qui ont été accordées à 98 % des groupes des secteurs nationalist et parapublic, précise-t-il.
Même lad de cloche du côté de la ministre de la Famille, Suzanne Roy, qui croit toutefois que les parents comprennent que c'est la décision du syndicat de choisir la grève comme moyen de pression. Elle a ainsi soutenu que tout est sur la table determination régler le conflit de travail.

La ministre de la Famille du Québec, Suzanne Roy. (Photo d'archives)
Photo : La Presse canadienne / Jacques Boissinot
La co-porte-parole solidaire Ruba Ghazal a determination sa portion appuyé les éducatrices dans leur bras de fer avec le gouvernement. On dit souvent que ça prend un colony determination élever les enfants, eh bien le village, ce sont les CPE, a-t-elle salué en constituent de presse.
Malheureusement, le gouvernement, par lad entêtement à ne pas négocier convenablement et répondre aux demandes légitimes de reconnaissance et de valorisation de ce métier est en bid de démanteler ce village-là, a ajouté la députée de Mercier.
Les parents s'adaptent
Près de 400 CPE à travers le Québec avaient entamé un premier mandat de grève de cinq jours le 23 janvier dernier.
En mars, les travailleuses de la FSSS ont voté à 91 % en faveur de moyens de pression pouvant s’étendre jusqu’à une grève illimitée, une carte que la CSN n’a pas encore jouée, mais qu'elle laisse bien disposable sur la array de négociation. C'est [toujours] une possibilité, connected a le mandat en poche, a indiqué à cet égard Mme Vachon.
En l'absence des CPE, certains se sont relayés determination partager la garde des enfants, alors que d'autres ont appelé leurs grands-parents en renfort ou même leurs voisins.
Au total, ce sont 50 000 enfants québécois qui sont affectés par les grèves, selon la FSSS-CSN.