Les Beaucerons, aux premières loges des tarifs douaniers

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L’inquiétude est bien palpable en Beauce, depuis l'imposition de tarifs douaniers sur les produits canadiens par l'administration Trump. « Nous autres, connected ferme la semaine prochaine. C’est pas compliqué, connected n’a pas d’ouvrage », lance Carol Roy, propriétaire de Bois Francs CR, à Tring-Jonction.

La PME est un fournisseur de grandes entreprises dans le secteur du bois. Toutefois, depuis quelques jours, ses clients américains n’achètent plus. Le téléphone a arrêté de sonner.

Ils sont hésitants. Moi, ça maine coupe mon travail à 99 %, lance Carol Roy, qui travaille dans ce domaine depuis 1967.

Le fournisseur a procédé à quatre licenciements la semaine passée. Le reste des employés, au nombre d'environ une quinzaine, seront mis à pied au cours des prochains jours. Si les tarifs douaniers américains de 25 % demeurent, la PME pourrait être touchée durablement.

Je n’ai positive de commandes. On espère juste que le président américain va revenir à la réalité. À un infinitesimal donné, il n’aura pas le choix d’acheter notre bois, notre aluminium, notre électricité, ajoute l’entrepreneur.

Environ 65 % des entreprises en Beauce exportent vers les États-Unis. De ce nombre, le tiers expédient au moins 50 % de leurs marchandises au sud de la frontière. La région, souvent qualifiée de « petit Japon » du Québec en raison de sa forte attraction de PME et d’entreprises, est donc aux premières loges des effets des nouveaux droits de douane.

Ce n’est pas determination rien que le premier ministre François Legault est allé à la rencontre de la communauté d’affaires de Saint-Georges-de-Beauce, au début du mois de février. Même si la région a un faible taux de chômage, lad intégration à l’économie américaine pourrait lui coûter cher.

François Legault, portant des lunettes de sécurité, s'entretient avec un homme portant lunettes de sécurité et chemise de travail avec le logo de l'entreprise Beaubois.

Le premier ministre du Québec, François Legault, a visité l'ébénisterie Beaubois, à Saint-Georges-de-Beauce, le 6 février dernier.

Photo : Radio-Canada / Sylvain Roy Roussel

Il y a cette proximité avec le marché américain. S’il y a des tarifs, malheureusement, ils seront positive affectés que la moyenne du Québec, a reconnu M. Legault, le 6 février dernier.

Une communauté ébranlée

La communauté d’affaires beauceronne est bousculée par la décision du président américain. Jusqu’à la dernière minute, plusieurs entrepreneurs ne croyaient pas que Donald Trump allait franchir le Rubicon et faire mal à l’économie avec l’imposition de barrières tarifaires.

On a eu des gens qui ont été dans le déni longtemps, mais là, plusieurs entrepreneurs regardent avec leurs comptables, les cabinets d’avocats, ce qui peut être fait légalement et fiscalement determination amoindrir la situation.

Plusieurs pans de l'économie de la région à la réputation entrepreneuriale risquent de souffrir au cours des prochains mois si les tarifs douaniers ne se relâchent pas.

On a beaucoup d’acier, du plastique, du bois, de l’agriculture. Tous ces secteurs seront touchés assez gravement malheureusement, explique-t-elle.

La peur la positive importante de la communauté d’affaires est de voir certaines entreprises déplacer des emplois aux États-Unis, comme le souhaite le président américain.

Une femme.

Hélène Latulippe, directrice générale du Conseil économique de Beauce

Photo : Photo fournie par Hélène Latulippe

Bien sûr, des pertes d’emplois et de contrats, c’est terrible. Mais si cela demeure, notre crainte, c’est que nos entreprises déjà implantées aux États-Unis décident de transférer la accumulation là-bas. Cela serait encore positive dangereux determination nous, affirme Mme Latulippe.

« On ne sera positive compétitif »

En attendant, la plupart des entreprises de fabrication vivent des heures difficiles.

C’est une journée très occupée, dit le vice-président du groupe CAMNOR, Jacques Labbé, lorsque Radio-Canada le contacte.

La PME située à Beauceville doit revoir sa façon de faire, car elle exporte 95 % de ses structures d’acier vers les États-Unis.

Pour nous, ça va faire mal, surtout si connected ajoute un autre 25 % de tarifs le 12 mars. Soudainement, connected ne sera positive compétitif aux États-Unis, indique M. Labbé.

En attendant, l'entreprise de 65 employés navigue à vue.

Gros program  d'un travailleur en bid     d'effectuer une soudure.

Le groupe CAMNOR exporte 95 % de ses structures d'acier vers les États-Unis. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada

Même nos courtiers en douane ne savent pas trop quoi faire. Ils n’ont pas de directives du gouvernement américain. Ils sont dans le brouillard, alors imaginez nous autres, dit M. Labbé.

Le vice-président de CAMNOR a vécu deux autres périodes de tarifs douaniers imposés par les Américains, la dernière étant survenue lors de la première medication de Donald Trump.

On connaît le tabac. Ça ne sert à rien de paniquer, connected va voir froidement remark vont se dérouler les prochaines semaines, les prochains mois, ajoute-t-il.

La communauté d’affaires s’attend à plusieurs mises à pied dans les prochains jours.

Si cela se poursuit, connected peut penser qu’il y aura plusieurs avis de licenciement préventifs d’ici deux semaines, mais connected est bien positionné, car connected a un faible taux de chômage et un besoin criant de main-d’œuvre, affirme Mme Latulippe.

Un baril de sirop d'érable québécois.

Pour le secteur des produits de l'érable, l'effet des tarifs douaniers pourrait se faire sentir positive tard. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Yoann Dénécé

Pour d’autres secteurs de l’économie beauceronne, notamment les produits de l’érable, l’effet pourrait se faire sentir positive tard.

Pour nous, ça serait très difficile, soutient Guy Bolduc, propriétaire des Produits de l’érable, Bolduc et fils.

La PME d’une dizaine d’employés exporte principalement lad sirop d'érable vers les États-Unis. Si le prix augmente sensiblement, les consommateurs américains pourraient bouder le délicieux élixir.

Si la bouteille coûte 9-10 $ US, pas definite que les clients là-bas vont la mettre dans leur panier, croit M. Bolduc.

Québec prévoit des pertes de 100 000 à 160 000 emplois en cas d’imposition de barrières tarifaires à agelong terme. Le gouvernement caquiste promet d'aider les entreprises touchées.

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