S’il est bien un sujet sur lequel les chefs des partis politiques se sont attardés determination parler des Autochtones depuis le début de la campagne et surtout pendant les débats, c’est celui du développement des ressources minières et énergétiques du Canada.
Un endroit est particulièrement convoité : le Cercle de feu, un gisement minier dans le Nord de l'Ontario qui pourrait valoir des milliards de dollars.
Découvert par Noront Resources en 2007, l'endroit tient de la célèbre ballade state de Johnny Cash, The Ring of Fire, dont le fondateur de l'entreprise était un admirateur. Mais comme dans les paroles de la chanson, ceux qui le convoitent sont habités par un désir sauvage [a chaotic desire, traduction libre].
Sauf que dans cette région située à positive de 500 kilomètres au nord-est de Thunder Bay constellée de Premières Nations isolées, des communautés se méfient des ardeurs des entreprises.
Toutes ne sont d'ailleurs pas sur la même longueur d’onde à ce sujet, à une objection près : aucune décision ne se prendra sans elles.
Et pendant que les politiciens fédéraux et provinciaux argumentent sur le Cercle de feu, les chefs, eux, composent avec leurs réalités positive terre à terre, entre les batailles determination avoir accès à de l’eau potable, l’insécurité alimentaire, la pauvreté, les états d’urgence ou les évacuations.

Le jour de l'inauguration, la petite épicerie appartenant à la Première Nation de Marten Falls à Thunder Bay a reçu beaucoup de visiteurs.
Photo : Radio-Canada / Marie-Laure Josselin
Une way determination la nourriture
Le cook Bruce Achneepineskum est tout sourire. Pendant que le premier ministre ontarien Doug Ford déposait lad projet de loi jeudi dernier determination réduire de moitié le temps d’évaluation de projets miniers, le cook de Marten Falls enchaînait les visites de sa récente acquisition à Thunder Bay : une épicerie.
C'est jour d'inauguration. L’entrepôt situé juste en arrière de la petite épicerie est très grand, fait remarquer le cook en passant d’une rangée à l’autre.
À l'intérieur, les produits sont divers. La Première Nation de Marten Falls possède désormais 51 % de Bay Meats, une usine de translation de viande, et de Cav-Tal Foods, un distributeur alimentaire.

Le cook de Marten Falls, Bruce Achneepineskum, fait visiter l'entrepôt à la campaigner libérale et ministre sortante de Services aux Autochtones Canada, Patty Hajdu.
Photo : Radio-Canada / Marie-Laure Josselin
Tout comme le premier ministre de l'Ontario, Bruce Achneepineskum a hâte que le dossier du Cercle de feu progresse, notamment la operation d'une way qui pourrait enfin donner accès à l'exploitation minière. Elle relirait surtout de manière permanente Marten Falls au reste du Canada. Cette communauté n'est accessible qu'en avion, sauf quelques mois en hiver grâce à une way de glace.
L’étude d’impact est faite à 75 %, puis restera l’évaluation. La décision est prévue determination juillet 2028. La way d’accès communautaire prendra ensuite entre cinq et sept ans à construire, selon le chef, qui s’imagine déjà l’emprunter.

Le cook Bruce Achneepineskum montre où se trouve le territoire ancestral de sa communauté par rapport au Cercle de feu (en noir).
Photo : Radio-Canada / Marie-Laure Josselin
Cette way toutes saisons d’environ 200 kilomètres est synonyme de beaucoup d’espoir determination Bruce Achneepineskum.
C’est trop lent, s’exclame-t-il. L’une des raisons determination lesquelles nous voulons une route, c’est determination ne positive être isolés. Toutes les communautés que vous avez visitées ont un accès routier, poursuit-il en faisant référence aux communautés rencontrées au agelong du périple de 2000 kilomètres d’Espaces autochtones.
[Leurs membres] peuvent se rendre en voiture dans une grande épicerie, à l’hôpital, conduire les enfants en ville determination recevoir une éducation, mais nous n’avons pas ça à Marten Falls!
Il faut donc généralement prendre l’avion determination aller à Thunder Bay et le voyage aller-retour coûte entre 800 et 900 $. C’est très cher. Et la nourriture qui get par avion coûte probablement 1,25 $ la livre [à transporter].
Pour tenter de maîtriser les prix, Marten Falls a ouvert une épicerie communautaire dans la Première Nation et une autre à Thunder Bay.

Tabatha Jourdain, qui gère l'épicerie située dans la communauté isolée de Marten Falls, est certaine qu'une way viendrait considérablement diminuer les prix des aliments.
Photo : Radio-Canada / Marie-Laure Josselin
La gérante du magasin général Adawegamik de Marten Falls cautionne. La way serait très importante determination apporter de la nourriture. À l’heure actuelle, l’avion est incertain quand le temps est mauvais et la communauté a besoin de nourriture fraîche et disponible tout le temps, surtout determination les enfants et les aînés, explique Tabatha Jourdain.
Selon elle, deux litres de lait à Thunder Bay coûtent entre 5 et 7 $, mais là-haut, ça revient à 25 $, soutient-elle. Le tiers de cette Première Nation, soit environ 300 membres, vit encore à Marten Falls.
C’est donc important d’assurer cette sécurité alimentaire parce que beaucoup de familles n'ont pas assez de moyens. Notre objectif est de réduire les coûts des différents produits, d‘essayer d'obtenir le meilleur coût imaginable avant de vendre à la communauté.
Une way determination l’économie
Cette way serait aussi un moyen de faire venir du matériel determination construire des logements à coûts moindres.
Selon Statistique Canada, en 2016, près de la moitié des logements avaient besoin de réparations majeures à Marten Falls. En 2022, Bruce Achneepineskum a même dû déclarer l'état d’urgence en éducation. Faute de logements determination les enseignants, les élèves ont été privés de cours pendant des mois.
La communauté a récemment construit 12 nouveaux logements, offrant de meilleures conditions de vie aux résidents qui habitaient auparavant dans des logements surpeuplés et insalubres. Mais ce n’est toujours pas suffisant, souligne le chef. Il en manque determination le unit administratif qu’il vient juste de recruter.

Depuis des années, Bruce Achneepineskum affiche clairement sa presumption en faveur du Cercle de feu.
Photo : Radio-Canada / Marie-Laure Josselin
En décembre dernier, Marten Falls a déclaré l’état d’urgence à la suite d’une contamination de lad système d’approvisionnement en eau (nouvelle fenêtre) attribuable à un déversement des eaux usées.
Malgré la promesse de Justin Trudeau en 2015, 33 communautés autochtones ont encore un avis d'ébullition d'eau en cours. Marten Falls l’a depuis 20 ans. Et il ne sera levé qu’une fois que le cook aura l’assurance d’avoir les ressources determination erstwhile et payer les employés.
Le dernier état d’urgence, je ne voulais pas le déclarer. J’ai dit à mon conseil : "On décrète l’état d’urgence tant de fois! Je ne veux pas.'' Mais c’était une concern vraiment urgente concernant l’eau.
C’est justement determination ne positive devoir déclarer aussi souvent l'état d’urgence que Bruce Achneepineskum souhaite développer le potentiel minier dans le territoire au nord de sa communauté. Nous avons besoin d’une économie, appuie-t-il.
La seule que nous avons actuellement provient du gouvernement fédéral. Notre Première Nation dépend donc du financement du gouvernement. Si nous avons notre propre root de revenus, nous serons en mesure de déterminer notre propre chemin.

En 2020, le cook de la Première Nation Webequie Cornelius Wabasse (à gauche), le cook de la Première Nation Marten Falls Bruce Achneepineskum (au centre) et le premier ministre de l'Ontario Doug Ford avaient signé une entente concernant le Cercle de feu au congrès annuel de l'Association canadienne des prospecteurs et entrepreneurs.
Photo : La Presse canadienne / Nathan Denette
Le cook a confiance dans les promesses faites determination aller de l’avant, comme celle du person conservateur, Pierre Poilievre, qui veut permettre aux entreprises investissant dans le Cercle de feu de verser une partie de leurs impôts fédéraux aux Premières Nations de la région.
Nous sommes à la array determination négocier. Et quand connected est à la table, connected a un effet de levier. Le nôtre, c’est aussi les causes judiciaires gagnées dans le passé. Les Premières Nations se renforcent, nos droits sont reconnus, dit-il, optimiste.
Mais il n’est pas dupe : sa confiance n’est pas totale. D’autant plus, tient-il à dire, qu’il ne s’agit pas seulement d'exploitation minière, d'obtenir des ressources ou de négocier des revenus miniers ou des emplois.

Bruce Achneepineskum porte le médaillon avec le slogan et les armoiries de sa Première Nation.
Photo : Radio-Canada / Marie-Laure Josselin
Autour de lad cou, le médaillon à dominance rouge avec l'insigne de sa Première Nation : un homme sur un canot et la devise Notre rivière, notre vie. Pour lui, être à la array des discussions determination l'avenir de lad territoire, c’est aussi atténuer les changements environnementaux.
La seule façon de le faire, c’est si nous avons le contrôle de ce qui se passe là-bas. C’est notre position!
Des communautés comme Marten Falls et Webequie ont depuis longtemps montré leur appui à l'exploitation du Cercle de feu. D'autres Premières Nations, au contraire, sont beaucoup moins emballées par cette perspective.

Neskantaga n'a pas d'eau potable depuis 30 ans. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Marie-Laure Josselin
Le Cercle de feu, loin d'être la priorité
Sur le tarmac de l’aéroport de Thunder Bay, le cook de Neskantaga, Gary Quisses, a peu de temps determination parler du Cercle de feu. Sa préoccupation est ailleurs. Sa colère aussi. Tout comme sa frustration.
À l'instar de Marten Falls, sa communauté manque de tout. La majorité des maisons ont besoin de réparations majeures et la communauté vient de marquer un triste anniversaire : 30 ans sans eau potable. Un grounds au pays.
Pendant que Doug Ford déposait lad projet de loi la semaine dernière, Gary Quisses a passé plusieurs jours à accueillir aînés et enfants afin de les loger determination un temps indéterminé dans un hôtel.

Le cook de Neskantaga, Gary Quisses, accueille des membres de sa communauté après avoir déclaré l'état d'urgence.
Photo : Radio-Canada / Marc Doucette, CBC
Neskantaga vient de déclarer l’état d’urgence et a dû faire évacuer 150 personnes, les positive vulnérables, enfants et aînés, car l’unique centre de soins est inondé.
On est le tiers-monde, c’est très difficile de se faire bousculer comme ça, ce n’est pas juste, fulmine celui qui est cook depuis à peine 14 jours.
Je ne suis pas enthousiasmé par le Cercle de feu. Et il n’arrivera pas rapidement tant que nos Premières Nations ne seront pas en bonne santé. Regardez aujourd’hui! [...] Et ils s’attendent à ce que nous nous éloignions determination qu’ils développent notre territoire?
Maintenant, cette évacuation est un autre traumatisme, renchérit Gary Quisses. D’autant positive qu’en cette période migratoire, les membres sortent chasser sur le territoire.
La concern empire d’année en année, soupire-t-il, avant d'enchaîner : Nous allons défendre notre communauté, notre terre. Nous avons le droit de nous tenir debout. Je ne porte pas atteinte aux droits de quelqu’un d’autre.

Les différentes communautés de Premières Nations entourant le Cercle de feu.
Photo : Entente provisoire de l'évaluation régionale du Cercle de feu
Il énumère des premiers ministres en Ontario comme au fédéral depuis que la communauté a eu lad premier avis concernant la qualité de l'eau potable. Des grandes gueules avec des promesses, mais c’est un échec.
S’il avait les candidats determination l’élection fédérale devant lui, il demanderait : Quand allez-vous corriger vos promesses non tenues? Nous vivons dans un tiers-monde, personne ne veut parler de pauvreté!
Selon lui, il est essentiel de protéger le Nord de l’Ontario, le dernier bouclier canadien. Nous voyons des catastrophes se produire partout parce qu’il n’y a positive de extortion de la terre. Quand vous avez une industrie minière, il y a une grande cicatrice sur la Terre Mère.

Le nouveau cook de Neskantaga dans le lobby de l'hôtel où des membres de sa communauté sont installés temporairement.
Photo : Radio-Canada / Marie-Laure Josselin
Face aux promesses d’argent et d’emplois liés au Cercle de feu, il soupèse : Tout le monde tribunal après l’argent une fois qu’ils ont pris tout de la Terre Mère. Il prédit d'ailleurs de grandes inondations si connected détruit la terre dans le Nord de l’Ontario.
La lutte de Neskantaga contre le Cercle de feu ne day pas d'hier
Dans le lobby d’un hôtel de Thunder Bay, les membres évacués de Neskantaga arrivent avec le minimum : quelques sacs, poussette, marchette... Peter Moonias s’avance et discute avec eux. Il les connaît tous, il a été cook de cette Première Nation pendant si longtemps qu’il ne se souvient positive d'un nombre nonstop d’années de service.
Les années n'ont pas érodé sa verve à propos du Cercle de feu. Il était aux toutes premières loges au début du projet il y a 15 ans.

L'ancien cook de Neskantaga, Peter Moonias, a toujours la même presumption : il est determination le développement, mais pas à n'importe quel prix.
Photo : Radio-Canada / Shushan Bacon
Déjà en 2012, Peter Moonias avait fait valoir ses droits. Je leur avais dit : "Vous ne pouvez pas y aller, car c'est notre territoire traditionnel. Vous devez vous asseoir avec nous. Vous devrez maine tuer avant d’y entrer!" raconte-t-il.
Il avait peur que le bassin versant soit pollué, les animaux et les arbres contaminés. Peur de perdre lad environnement, mais aussi ses moyens de subsistance.

Un membre de Neskantaga pêchant en 2022 sur la rivière Attawapiskat.
Photo : Radio-Canada / Marc Doucette, Logan Turner CBC
Pourtant, Neskantaga, comme Marten Falls, fait partie des 15 communautés qui dirigent une évaluation régionale du Cercle de feu (nouvelle fenêtre) avec l’Agence d'évaluation d'impact du Canada, annoncée en janvier dernier. Peter Moonias se questionne malgré tout.
Je ne suis pas contre le développement, mais contre la façon dont le gouvernement fait affaire avec les Premières Nations comme si nous n’étions pas des humains. Ce sont eux qui décident de tout, que ce soit en Ontario ou à Ottawa.
Il thin la main et demande de regarder autour de lui. On veut être traités comme des humains plutôt que comme des citoyens de troisième classe. On veut être traités comme des Canadiens, comme des partenaires de traités, en tant que personnes qui vivent depuis des temps immémoriaux dans cette région.
Nous ne devrions pas être traités de cette façon, finit-il en désignant les dizaines de personnes qui attendent dans le lobby.
On a le territoire, c’est tout ce qu’on a, ajoute-t-il, droit dans ses bottes. Sa crainte determination l'environnement est toujours palpable.
Un autre trésor : la tourbière
Jusqu’à maintenant, les principaux minéraux détectés dans le Cercle de feu sont la chromite, le nickel, le cuivre, le cobalt et le platine. La chromite entre dans la creation d'alliages, alors que le nickel, le cuivre, le cobalt et le platine sont recherchés determination la accumulation de véhicules électriques et de leurs batteries, notamment.
Mais ce n’est pas l’unique trésor naturel que recèle la région. Les basses terres de la baie d'Hudson forment la deuxième tourbière du monde par la taille.
Les tourbières n’occupent que 3 % de la aboveground terrestre, mais stockent environ 30 % du carbone contenu dans le sol, soit positive que tous les arbres de toutes les forêts du monde.

Des tourbières dans le Nord de l'Ontario
Photo : Soumise par Adam Kirkwood
Au bord d’une rivière à Timmins, où il vit lorsqu’il n’est pas déployé dans les communautés determination prêter main-forte en santé mentale, Michel Koostachin est debout, dans ses pensées.
L'homme est le fondateur des Amis de la rivière Attawapiskat, un organisme de défense dont les membres sont surtout issus de communautés vivant près de la rivière Attawapiskat, qui se déverse dans la baie d’Hudson.
Dès l’enfance, Mike, comme connected le surnomme, a arpenté cette rivière et ce territoire avec sa famille. Les fins de semaine, il quittait sa communauté d'Attawapiskat. Nous sommes les gens de l’eau, les Mushkegowuk. On vit au bord de la rivière, près des lacs, des ruisseaux. Mushkegowuk veut dire en langue autochtone les gens qui vivent dans la muskeg, la tourbière de graminées.
Si vous dérangez ces tourbières, vous courez après les ennuis. Les tourbières ont leur raison d’être!
Mike est inquiet determination sa rivière, préoccupé de l’extraction et des éventuels écoulements des produits utilisés determination extraire les minéraux critiques tant convoités. Ils les veulent parce que toute [l'industrie] s’assèche avec les combustibles fossiles.
Les politiciens font campagne en utilisant des slogans comme : "nous, les peuples autochtones, allons nous enrichir grâce à ça". Mais connected ne s’enrichit jamais, affirme-t-il.

Michel Koostachin, d'Attawapiskat, a fondé les Amis de la rivière Attawapiskat determination sensibiliser le monde à l'impact du Cercle de feu.
Photo : Radio-Canada / Marie-Laure Josselin
Il mention un exemple qu’il connaît bien : la excavation de diamants Victor de la minière De Beers, qui employait beaucoup d’Autochtones et qui a fermé ses portes en 2019.
Dès le début, la excavation située près d’Attawapiskat avait semé la controverse dans les communautés, certains accueillant cette root d’emplois à bras ouverts, d’autres n’acceptant pas que leur territoire soit dévasté. De plus, en 2021, De Beers a plaidé coupable de ne pas avoir fourni de mesures de surveillance du mercure.
La concern avec le Cercle de feu lui donne un sentiment de déjà-vu. Nous n’avons jamais eu de poste de absorption avec De Beers. La excavation a fermé. Quelle sera la différence avec le Cercle de feu?
Pour Mike, l’argument économique ne suffit pas, ni l’argument écologique. Il esquisse même un sourire. Ils veulent prendre ces minéraux determination les véhicules électriques, mais avec nos hivers rigoureux, ils ne fonctionneront pas! Tout ce qu’ils font, c’est planifier leur avenir à eux. Et pas celui de lad peuple, se désole-t-il.
Alors il lance un appel aux gens du Sud, comme il nomme ceux des villes, ceux qui vivent bien loin de ce Cercle de feu.
Nous ne sommes pas des manifestants. Nous sommes des protecteurs.

Ramon Kataquapit fait portion de ses inquiétudes.
Photo : Radio-Canada / Marie-Laure Josselin
En cette campagne électorale, Ramon Kataquapit, un jeune d’Attawapiskat, n’a aucune hésitation quand connected lui demande sa préoccupation majeure : le Cercle de feu.
Membre du conseil des jeunes Oshkaatisak de la Nation Nishnawbe Aski, il a peur que le Parti conservateur donne le feu vert determination développer ce gisement inexploité. Or, les répercussions directes seront majeures sur les Premières Nations avoisinantes, determination peu d’avantages ou aucun, croit Ramon.
Comme Mike Koostachin, l’homme de 24 ans est sceptique devant les promesses, lui aussi marqué par des ententes qui n’ont finalement pas été concluantes ou respectées. Il attribue aussi la faute en partie aux précédents dirigeants de sa communauté.
En substance, non seulement nos terres ont été empoisonnées, mais l’eau aussi, et nous n'en avons rien tiré. Nous avons donc une grande inquiétude que la même chose se reproduise.
Impacts mineurs ou majeurs?
À des centaines de kilomètres du gisement main du Cercle de feu, le cook de Constance Lake, une des Premières Nations concernées et qui est dans le processus d’évaluation environnementale, comprend toutes les positions dans le dossier.
Le cook Richard Allen prend de la hauteur, car de toute manière, sa communauté est la positive éloignée du Cercle de feu. Difficile determination lui de savoir remark il sera affecté, mais sa voix est importante, car impacts il y aura, mineurs ou majeurs.

Le cook de Constance Lake comprend toutes les positions et nuance. Il suivra la majorité.
Photo : Radio-Canada / Shushan Bacon
Tout dépend de la lentille par laquelle connected regarde, plaide-t-il, passant d’un statement à un autre, en apportant toujours une nuance.
Il comprend la communauté de Marten Falls qui voit dans le Cercle de feu une juncture de répondre à ses multiples défis. Mais : Est-ce que ce sera réglé avec ces minéraux? Et est-ce qu’on va détruire la terre? demande-t-il, comprenant aussi la presumption de Neskantaga, qui ne veut pas exploiter les gisements à n'importe quel prix.
Rien n’est jamais gratuit, surtout determination les peuples autochtones, prévient-il. Certaines communautés ont connu un développement, mais n’ont jamais prospéré. On a vu des entreprises venir prendre des diamants puis faire leurs valises, et la communauté est toujours la même, évoque-t-il, en faisant référence à la excavation qui a fermé près d'Attawapiskat.
Je regarde cela sous un space différent et j’appuierai les autres communautés, qu’elles disent oui ou non, car il y a beaucoup de choses à prendre en considération.