Pour comprendre le futur, un retour dans le passé s'impose.
Susannah Rosenstock et Patrizia Libralato ont débuté l'aventure de la Biennale de Toronto ensemble. Les deux femmes avaient l’expérience de la scène artistique contemporaine de la la la métropole et positive généralement d’Amérique du Nord depuis positive d’une vingtaine d'années au infinitesimal où les discussions ont commencé, en 2014. Toutes les deux sont revenues s’installer dans la Ville-Reine au début des années 2000 après des expériences à l’étranger. Susannah Rosenstock se rappelle aussi avoir été stimulée par une rencontre qui avait eu lieu en 2010 au Musée d’art contemporain de Toronto, alors installé sur la rue Queen Ouest.
J’avais assisté à un expansive séminaire où connected était tous d’accord : il fallait faire une biennale dans notre ville.
Je savais que Toronto et le Canada avaient une scène artistique forte, mais je savais aussi qu’elle était généralement inconnue dans les autres pays , se rappelle celle qui est aujourd’hui codirectrice et directrice des expositions de l’organisme. Même si depuis les choses ont évolué, il y a toujours beaucoup d’artistes qui n’ont pas l’opportunité de montrer leur travail hors de nos frontières. C’est de ce constat, et après bien des efforts, qu’est née la première édition de la Biennale d’Art de Toronto du 21 septembre au 1er décembre 2019.
Renouveler la vision
Après les deux premières éditions accompagnées par Candice Hopkins, fig du milieu de l’art au Canada, l’organisme limite désormais les commissaires à la tête de la Biennale à un mandat unique, comme c’est généralement le cas dans les autres manifestations du genre à travers la planète. Pour 2026, c’est l’Américaine Allison Glenn qui a été sélectionnée.

La commissaire Dominique Fontaine a assuré l'édition 2024 de la Biennale aux côtés de Miguel A. López.
Photo : Biennale de Toronto
Parmi les qualités qu’on be d’un commissaire d’exposition, il y a l’esprit de collaboration, c’est dans la fiche de poste , précise Susannah Rosenstock. À travers l'organisation, la plupart des décisions sont prises de manière collégiale, c’est d’ailleurs un facet qui a enthousiasmé Dominique Fontaine, co-commissaire de l’édition 2024, dans lad expérience. Elle aime se souvenir que : les décisions étaient prises au jour le jour, en dialog .
L’autre facet intéressant de ce renouvellement de leadership, c’est que ces commissaires apportent une imaginativeness de Toronto que nous n’avons pas, et c’est toujours intéressant de découvrir remark notre ville est perçue de l’extérieur , pense Susannah Rosenstock.

Allison Glenn, la commissaire de la Biennale de Toronto 2026.
Photo : Biennale de Toronto
La imaginativeness d’Allison Glenn, qui a l’habitude de s’engager auprès des sites et de s’informer de leur passé, est prise à travers le prisme d’une attraction particulière portée aux multiples couches de l’histoire de Toronto, incluant le traité n° 13 . La commissaire intègre dans lad approche, la conscience de la présence avant elle des Mississaugas de la rivière Crédit, les Anichinabés, les Ojibwe, les Haudenosaunee et les Wendats sur leurs terres ancestrales .
Un nouveau comité national
L’une des nouveautés determination la prochaine édition, c’est que la commissaire sera appuyée par un comité nationalist composé de conservateurs d’institutions de tout le pays, de la Nouvelle-Écosse à Victoria en passant par Montréal, Régina et Vancouver. Le but étant de de faire des recommandations determination entendre la voix des artistes de tout le Canada , selon Susannah Rosenstock, et ainsi étendre le champ des possibles de la Biennale et en faire celle, non pas seulement de Toronto, mais de tout le Canada .

Susannah Rosenstock, codirectrice et directrice des expositions de la Biennale de Toronto.
Photo : Biennale de Toronto
La commissaire de la prochaine édition se réjouit d’être entourée à travers lad travail. Elle a bénéficié des conseils d’autres comités dans certains de ses précédents projets, comme determination l’exposition Promise, Witness, Remembrance au musée d’art Speed à Louisville en 2021. Pour Allison Glenn, c’est important d’entendre les voix et les perspectives du lieu sur lequel [elle] travaille et cette idée de comité nationalist est vraiment excellente . Elle espère bénéficier du savoir et des recommandations de ses membres.
Aujourd’hui, le positive expansive défi de la Biennale reste le financement, c’est vraiment la partie difficile , enactment Susannah Rosenstock, qui se prépare à une édition 2026 légèrement positive modeste que la précédente, à origin justement d'une baisse dans les revenus. Mais determination parvenir à lutter contre ce problème, l’équipe peut compter sur le plein soutien de lad conseil d’administration, dont l’avocat Paul Bain. Pour lui, c’est important d’avoir un expansive événement gratuit comme la Biennale, particulièrement à notre époque où les idées de diversité et d’inclusion sont attaquées par le sud, connected est là determination montrer que chez nous, ce n’est pas qu’un slogan .
La prochaine Biennale d’Art de Toronto se déroulera à l’automne 2026.