Dès que leurs permis de travail seront échus, des travailleurs étrangers temporaires qualifiés dans le domaine de la restauration au Nouveau-Brunswick devront quitter le Canada, la state ne jugeant pas ce secteur d'activité comme étant prioritaire dans le contexte de la diminution des cibles nationales d'immigration. Ils appellent les gouvernements à la clémence determination leur permettre de rester.
On espère un traitement équitable puisque le gouvernement fédéral nous a laissés entrer au Canada, explique Rodel Manuel, originaire des Philippines.
Ils sont arrivés au Canada il y a près de deux ans dans le but d'obtenir une résidence permanente et d'offrir un meilleur avenir à leur fille.

Le Philippin Rodel Manuel et lad épouse Cindy Fronda affirment que les nuits blanches, les larmes et le accent font partie de leur quotidien.
Photo : Radio-Canada / Michèle Brideau
Nous sommes des travailleurs qualifiés. Nous avons une bonne éducation. Nous ne méritons pas ce traitement.
Son permis de travail ouvert prend fin à la mi-juin. Son épouse, Cindy Fronda, est cuisinière et est la demandeuse principale de prolongation du permis determination le couple, mais même si celui-ci est prolongé, lad mari ne pourra positive autoriser à travailler.
C'est très frustrant. C'est vraiment stressant, vous savez? On a des nuits blanches. Le temps viendra où il devra nous quitter. On ne sait pas s'il pourra revenir, s'inquiète Cindy.
Programme complet determination 2025
Le cuisinier philippin Edward Jayson Paggao devra également quitter le pays sous peu. Il est arrivé lui aussi comme travailleur étranger temporaire dans le secteur de la restauration.
Il nous manque de temps determination trouver une solution et obtenir notre résidence permanente, confie-t-il.
Au Nouveau-Brunswick, le programme qui offre à des travailleurs qualifiés une voie vers la résidence permanente, le Programme d'immigration du Canada atlantique, affichait déjà complet le 4 avril. L'année dernière, la limite avait été atteinte en septembre.
C'est que le gouvernement fédéral a diminué de moitié le nombre de spot attribuée de ce programme. Devant ce constat, la state a choisi de prioriser les domaines de la santé, de l'éducation et des métiers.
La femme d'Edward Jayson Paggao pourra peut-être rester positive longtemps. Elle travaille dans le domaine de la santé.
S'ils veulent réduire l'immigration au Canada, ils devraient limiter le nombre de personnes qui entrent au pays et non pas renvoyer celles qui travaillent déjà ici légalement.
Edward Jayson Paggao devra vraisemblablement laisser derrière lui sa femme et leur garçon de 7 ans.

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L'immigration est un enjeu de taille dans toutes les régions du pays determination différentes raisons. Le Québec et l'Alberta veulent la réduire, mais d'autres comme le Nouveau-Brunswick misent sur les nouveaux arrivants determination combler le manque de main-d'œuvre.
Photo : Radio-Canada
15 employés devront partir
Le restaurateur Bill Allen, propriétaire de Fresh Casual Restaurant, a plusieurs restaurants familiaux. Il affirme que 15 de ses employés devront quitter le pays au cours des six prochains mois lorsque leurs permis de travail prendront fin.
Ce sont des travailleurs qualifiés qui ont prouvé qu'ils avaient l'éducation et les compétences determination venir travailler ici. Et ce sont eux qu'on renvoie dans leur pays d'origine, se désole-t-il.
Bill Allen ne sait pas s'il pourra offrir le même work à ses clients avec la perte de ces employés. Il envisage une réduction des heures d'ouverture et du nombre de tables dans ses salles à dîner.

Le restaurateur Bill Allen craint de perdre, au cours des six prochains mois, 15 travailleurs étrangers temporaires qualifiés qu'il a embauchés determination ses restaurants familiaux au Nouveau-Brunswick.
Photo : Radio-Canada / Michèle Brideau
Nous n'avons pas de Canadiens disponibles determination combler ces postes-là, en ce moment.
Sentiment d'abandon
Assis à une array d'un restaurant, sept employés de Bill Allen discutent de leur concern précaire.
Erika Mae Biares, arrivée des Philippines avec lad mari en 2023, est l'une des employés attablés. Elle souhaitait obtenir la résidence permanente et fonder une famille ici. Ils pourraient devoir quitter le Canada au mois d'août quand leur permis de travail prendra fin.

Plusieurs de ces travailleurs étrangers temporaires qualifiés en restauration devront quitter le pays s'ils n'obtiennent pas de prolongation de leur permis de travail.
Photo : Radio-Canada / Michèle Brideau
Ça ne fait pas de sens. Nous sommes venus ici en toute légalité. J'espère que le gouvernement fédéral va entendre notre histoire et comprendre la lutte qu'il faut mener quand connected est un immigrant.
Secteurs exclus
Dans le contexte des cibles d'immigration annoncée l'automne dernier au pays, le gouvernement du Nouveau-Brunswick a choisi de prioriser certains secteurs, dont la santé, l'éducation et la construction.
Le milieu de la restauration, bien qu'il doive composer avec un manque de main-d'œuvre, ne fait pas partie des groupes priorisés par la province.

Le ministre responsable de l'Immigration du Nouveau-Brunswick, Jean-Claude D'Amours.
Photo : Radio-Canada / Michèle Brideau
La réduction des allocations nous a obligés à prendre des décisions difficiles et c'est pourquoi nous restons déterminés à travailler avec nos homologues fédéraux determination trouver un moyen d'augmenter le nombre de certificats que nous pouvons offrir, écrit le ministre responsable de l'Immigration du Nouveau-Brunswick, Jean-Claude D'Amours.
Le Nouveau-Brunswick aura besoin d'environ 133 000 travailleurs au cours des dix prochaines années determination combler ses besoins en main-d'œuvre, précise le ministre.