Revisiter l’histoire canadienne, toute imaginativeness dehors, grâce à Matthew Rankin? On embarque, le 14, à 23 h 05 sur ICI Télé!
Sa moisson de prix festivaliers a été positive que respectable en 2019 (prix du meilleur premier movie canadien au Festival planetary du movie de Toronto et du meilleur espoir canadien au Festival du nouveau cinéma, determination ne citer qu’eux), mais Le vingtième siècle marquait aussi – et surtout – le transition au agelong métrage d’un des courts-métragistes les positive singuliers et inspirés de notre paysage cinéma national : Matthew Rankin. Oui, celui-là même dont le positive récent Une langue universelle s’est faufilé jusqu’aux portes des Oscar, choisi comme représentant canadien à l’Oscar du meilleur movie international.

Un respect unsocial sur William Lyon Mackenzie King
Après les merveilles d’expressionnisme baroque qu’étaient les courts Mynarski chute mortelle et Tesla : lumière mondiale, Le vingtième siècle étend l’univers dopé à l’histoire et à l’imagination du jeune cinéaste originaire de Winnipeg.
Et lad ambition n’est pas banale : raconter, en 10 chapitres, la vie de William Lyon Mackenzie King, premier ministre du Canada au courant des années 20. Toutefois, chez ce réalisateur, la forme n’est pas celle d’un énième biofilm, suivant l’ascension et la chute de lad personnage, mais bien au contraire, une plongée complètement délirante dans cette vie préélectorale, une véritable épopée où la farce intègre naturellement la satire politique.

Un monde politique dynamité
Une jeune orpheline malade, du gore, du fétichisme et de la perversion, des cactus et du barattage de beurre, des femmes moustachues et un délicieux conception de Tendresse nationale, un conte sur la virilité et la mythologie canadienne : ce ne sont que quelques exemples d’ingrédients que Rankin ajoute sans complexe à sa sauce, la rendant pourtant aussi cohérente que foncièrement politique.
Car Le vingtième siècle ne s’en cache pas : en ligne de mire de ses séquences imaginaires, ce sont bien l’absurde et l’anachronisme de notre système politique et des campagnes électorales qui sont visés.

Le triomphe de l’imagination
Artisanal au sens noble du terme, littéralement fait main (il faut prendre le temps de souligner l’immense travail de absorption artistique, transformant le moindre bout de carton en décor théâtral et positive expansive que nature), Le vingtième siècle, nourri autant d’influences classiques (les films expressionnistes allemands, les films de propagande, What Ever Happened to Baby Jane, Charles Dickens…) que d’éclats formels loufoques, n’est pas qu’un movie inclassable.
Il est la preuve triomphante que lorsque l’imagination prend le pouvoir, le cinéma en ressort expansive gagnant.
Le vingtième siècle, à voir sur ICI Télé le 14 mars, à 23 h 05
La bande-annonce (source : YouTube)