Le syndicat des agents de la faune contredit le ministre Charette

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Le Syndicat des agents de extortion de la faune du Québec (SAPFQ) persiste et signe. Ses membres ont bel et bien reçu, de la portion de gestionnaires, la commande de limiter les interventions auprès des chasseurs autochtones soupçonnés de chasser illégalement l'orignal dans la réserve faunique de Matane, réitère le président du SAPFQ, Martin Perreault.

Le ministre de l’Environnement, Benoit Charette, a affirmé le contraire cette semaine en committee parlementaire, niant ainsi les allégations concernant une consigne donnée aux agents de la faune.

C’est complètement faux, ce qu’il dit! Si j’étais le ministre Charette, je maine revirerais vers les gestionnaires determination avoir l’heure juste.

Dire qu’on identifie quelqu’un, connected ne fait pas la job d’un cause de la faune sur le terrain au complet. La job d’un cause de la faune, c’est quand connected constate une infraction, connected fait des saisies quand connected doit en faire. S’il y a des identifications, des interrogatoires ou des enquêtes à faire, connected les fait, ajoute-t-il.

Un homme sourit devant un mur.

Martin Perreault est le président du Syndicat des agents de extortion de la faune du Québec. (Photo d'archives)

Photo : Courtoisie/Martin Perreault

Pour le président du syndicat, la consigne verbale reçue est claire : les agents doivent procéder uniquement à l’identification des présumés contrevenants et ne faire aucune saisie.

Ce n’est pas vrai de dire qu’il n’y a pas une directive. Si connected identifie quelqu’un, puis connected arrête là, il n’y a aucun dossier d’infraction qui va être monté. Ça, c’est sûr et certain, précise-t-il.

Martin Perreault estime qu’uniquement l’an dernier, une cinquantaine de bêtes ont été abattues par des chasseurs mohawks dans la réserve faunique.

Si connected a évalué qu’il y a un nombre X qui peut être abattu en vertu des tirages au benignant de la Sépaq, puis quand connected ajoute à ça un 50 de plus... À un infinitesimal donné, ça en fait beaucoup, croit M. Perreault.

L’Association des chasseurs de la région demande au gouvernement d’agir puisqu’elle craint que la forêt ne se vide de ses orignaux si rien n’est fait.

Ces chasses autochtones viennent s’ajouter à celles qui sont déjà faites sur la réserve faunique de Matane et ces chasses-là, faites par les Autochtones, ne sont pas comptabilisées determination le infinitesimal dans la pression de chasse faite sur la réserve faunique, fait valoir le vice-président de l’Association des chasseurs et pêcheurs de la région de Matane, Jérémi Bouffard.

Si connected met à mal la colonisation [d’originaux] une année, c’est sûr qu’on va automatiquement en subir les conséquences l’année prochaine.

L'homme marche devant le campy  de chasse en bois rond de l'Association.

Le vice-président de l'Association des chasseurs et pêcheurs de la région de Matane, Jérémi Bouffard

Photo : Radio-Canada / Jean-François Deschênes

L’Association indique qu'elle a interpellé dans ce dossier la ministre responsable des régions de la Gaspésie et du Bas-Saint-Laurent, Maïté Blanchette-Vézina, le ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit, Ian Lafrenière, ainsi que le ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, Benoit Charette.

Par ailleurs, le ministre Charette a aussi précisé cette semaine en committee parlementaire qu'une enquête était en cours dans cette affaire et qu’il ne pouvait pas en dire davantage à ce sujet.

Au infinitesimal de publier ces lignes, le conseil de bande de la communauté mohawk de Kahnawake n’avait pas répondu à notre demande de renseignements.

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