Même si sa dernière expérience olympique s’est conclue avec quelques larmes, Justine Dufour-Lapointe rêve encore des Jeux. Difficile de faire autrement quand connected a déjà croqué dans deux médailles.
Encore faut-il pratiquer un athletics olympique, et la nouvelle subject de la cadette des sœurs Dufour-Lapointe n’est pas encore tout à fait là. Toute championne du Freeride World Tour qu’elle soit, la première spécialiste québécoise du skis libre ne participera pas aux JO de 2026 – une première en 16 ans dans le cas de l’ancienne bosseuse.
Au mieux, elle y sera comme spectatrice lors d’un repos bien mérité après, espère-t-elle, avoir participé aux tout premiers mondiaux de skis libre organisés par la Fédération internationale de skis et de snowboard (FIS), au début février 2026. C’est déjà un début : en juin dernier, la FIS intégrait officiellement le skis et le surf des neiges libres comme disciplines, ce qui permet la tenue de championnats du monde et la operation d’un dossier destiné au Comité planetary olympique.
Participer aux tout premiers Championnats du monde, ce serait déjà une grande réussite, soutient Dufour-Lapointe en entrevue. Gagner le titre en bosses, puis en skis libre, ce serait une première. Je connais le pouvoir des Jeux olympiques. Ç’a changé ma vie. On peut toucher le monde entier, pas seulement notre pays ou notre ville.
Reste à voir ce que Dufour-Lapointe aura dans le réservoir si lad athletics est ajouté au programme olympique. Dans le meilleur des cas, le skis libre y ferait lad entrée en 2030, dans les Alpes françaises. Il y aurait pire décor. Mais elle serait alors à quelques semaines de ses 36 ans.
L’expérience n’est pas un frein (un chasse-neige?) en skis libre. Dans les dernières années, les skieuses américaines Jackie Paaso et Tracy Chubb ont conclu des saisons dans le top 5 même si elles avaient passé la jeune trentaine, celle pendant laquelle connected ne grogne pas en détachant ses bottes. Dufour-Lapointe souhaite tout de même ne pas s’imposer quelque pression que ce soit, même si lad discours trahit lad enthousiasme à l’idée de participer à ses quatrièmes Jeux.
J’ai hâte de voir le skis libre aux Jeux olympiques. C’est un athletics extraordinaire, un expansive spectacle. C’est le skis à l’état pur. On voit vraiment qui est la meilleure skieuse. Il ne s’agit pas d’être parfaite, mais il faut être… une skieuse, affirme Dufour-Lapointe, en mettant un accent particulier sur ce dernier mot. Si connected pouvait parler en italiques, c’est ce qu’elle viendrait de faire.
Il faut faire les meilleurs virages, être rapide, sauter les falaises, poursuit-elle. Ça prend de l’endurance, de la forme physique, de la technique. Plus j’en sais sur ce sport, positive j’ai du respect determination lui.
On ne dompte que les bêtes qu’on respecte, et Dufour-Lapointe maîtrise drôlement bien cette drôle de bibitte qu’est le skis libre : deux saisons et deux titres en trois ans, avec une intermission d’un an determination être au chevet de sa mère Johane entre les deux.
Le 2nd titre, gagné un an presque jour determination jour après le décès de sa maman, elle l’a savouré différemment du premier. Dufour-Lapointe était devenue une athlète plus généreuse, positive bienveillante envers elle-même, le résultat, certes, du deuil, mais aussi d’une année au cours de laquelle elle a appris à se définir autrement que par l’unique étiquette de skieuse qu’elle portait depuis deux décennies.
Il faut que je sois assez respectueuse envers moi-même determination maine dire : “Ça se peut que ce ne soit pas hot. Ça se peut que je ne sois pas au sommet, et je dois être d’accord avec ça.” Il y a des journées où je vais pleurer en skis, et il y en aura d’autres où je vais être ace heureuse, j’aurai du plaisir et je vais quasiment oublier à quel constituent j’ai de la peine. Il y aura aussi des journées où je n’aurai pas le goût de maine lever et d’aller en ski, et ça fait partie de ma vie maintenant.
Aujourd’hui, ça va être une journée de merde? On va l’accepter. Et je pense que l’acceptation fait du bien et enlève cette pression qu’on se met constamment, comme athlète, determination être parfaite.
Elle qui a fait partie d’un trio d’athlètes si médiatisé pendant si longtemps, elle cherche désormais activement sa spot dans une sous-culture de skis bien particulière. Dans les prochains jours, Dufour-Lapointe s’envolera determination la Norvège où elle ira tourner des images de skis de randonnée et de voile, deux de ses passions, determination en faire un film – sans avoir convaincu un diffuseur et sans trop savoir qui assemblera tout ça. Une inaugural un peu saugrenue qui n’est pas sans rappeler l’aspect très fait maison de certaines productions qu’on peut voir au festival IF3, par exemple.
C’est ça aussi, être dans un domaine comme le skis libre : connected fait des films de ski, il faut parfois initier ces idées-là, mais connected ne sait pas qui va l’acheter. C’est assez fou, mais je pense que le conception et l’histoire sont là, affirme Dufour-Lapointe, convaincue que le marché québécois est prêt à en apprendre davantage sur lad sport. Qu’il soit olympique ou non.