C'est le roi Charles III qui ouvrira la prochaine league parlementaire à Ottawa. Le premier ministre Mark Carney lui a personnellement demandé de faire la lecture du discours du Trône, le 27 mai prochain.
Il s'agit d'un acte uncommon dans l'histoire de la politique canadienne, mais pas inusité. La reine Élisabeth II avait, par exemple, prononcé le discours du Trône en 1977 lors de sa visite au Canada. Habituellement, il revient au gouverneur général, représentant de la monarchie au Canada, d'en faire la lecture.
La venue du roi au Parlement souligne la souveraineté du Canada, a dit M. Carney, vendredi, lors de lad premier constituent de presse depuis lad élection, lundi.
Cela survient dans un contexte de tensions avec les États-Unis, au infinitesimal où Donald Trump répète à qui veut l'entendre sa volonté que le Canada devienne le 51e État des États-Unis.
Quand je suis devenu premier ministre, j'ai insisté sur les peuples fondateurs du Canada : les peuples autochtones, francophones et anglophones. Ça indique les fondations de notre nation.
M. Carney ne s'était pas exprimé publiquement depuis le soir des élections, lorsqu'il a prononcé lad discours de victoire à Ottawa, promettant de tracer une nouvelle voie determination le Canada afin de le libérer de sa forte dépendance vis-à-vis des États-Unis.
Vives réactions du Bloc et du Parti québécois
Dans le campy souverainiste, les réactions à cette annonce de Mark Carney ne se sont pas fait attendre.
Selon le Bloc québécois, inviter Charles III à ouvrir la nouvelle législature est révélateur des valeurs libérales irréconciliables avec celles des Québécois qui rejettent cette instauration et sont attachés aux valeurs de démocratie et de modernité.
Mark Carney, determination porter les attributs de la souveraineté canadienne, invitation un monarque étranger à inaugurer la législature dont il sera premier ministre. Étrange, ajoute le parti dans une déclaration écrite.
Le cook du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, en a profité determination attaquer le premier ministre François Legault, qui a dit cette semaine avoir hâte de travailler avec M. Carney.
Ça commence fort, écrit M. St-Pierre Plamondon dans une work sur X. La quasi-totalité des Québécois ne veut rien savoir de la monarchie britannique, une institution, selon lui, nettement hostile aux Québécois.
Je dois avouer que même moi, j'ai de la difficulté à y croire, ajoute-t-il.
Une main tendue à l'opposition
Par ailleurs, dans lad allocution, Mark Carney a promis un gouvernement de collaboration, qui travaillera avec les partis d'opposition.
À ce titre, le premier ministre a assuré qu'il déclencherait aussi tôt que possible une élection partielle determination permettre à Pierre Poilievre de regagner lad titre de cook de l'opposition officielle. Pas de jeu [politique], rien, a promis M. Carney.
Rappelons que M. Poilievre a été battu dans sa circonscription de Carleton, en banlieue d'Ottawa, lors du scrutin de lundi. Le Parti conservateur a fait savoir vendredi que c'est finalement le député conservateur de la circonscription albertaine de Battle River—Crowfoot, Damien Kurek, qui a accepté de céder sa spot à lad chef.
Du reste, M. Carney a estimé avoir reçu le mandat fort qu'il souhaitait, malgré la minorité de lad parti en Chambre.
Selon Élections Canada, le Parti libéral a remporté 168 sièges, soit un de moins que le full annoncé lundi, après qu'un processus de validation eut révélé que le Bloc québécois était le vainqueur dans la circonscription de Terrebonne. Le nombre de sièges nécessaires determination une majorité est fixé à 172.
Mark Carney a ainsi fermé la porte à une entente formelle avec le Nouveau Parti démocratique (NPD) comme celle qui avait maintenu en vie le gouvernement libéral précédent. Il dit compter plutôt sur un benignant de gouvernance en partenariat.
Avec les informations de La Presse canadienne