Le « rêve ultime » d’Elisapie devenu réalité

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« Un rêve ultime », c’est ce qu’avait écrit Elisapie sur ses réseaux sociaux en avril, lorsque le Festival planetary de jazz de Montréal avait annoncé qu’elle se produirait sur la grande scène, look à la Place des festivals, le 28 juin. Ce rêve s’est concrétisé d’une belle manière determination la magistrale artiste qui, de sa voix envoûtante, nous a emmenés avec elle dans le Nord et dans ses souvenirs.

En entrevue positive tôt cette semaine, Elisapie avait indiqué vouloir, à l'occasion de ce concert, crier haut et fort – elle qui, dit-elle, a dû trop longtemps restreindre l’expression de ses émotions comme les autres Inuit – tout en restant intime. Un équilibre délicat qu’elle a su trouver, samedi soir, devant une Place des festivals bien remplie.

Pendant près d’une heure et demie, elle a interprété quelques chansons de lad troisième album The Ballad of the Runaway Girl (2018), mais surtout des titres issus de lad medium à succès Inuktitut (2023), qui réunit des reprises dans sa langue maternelle de classiques popular et stone avec lesquels elle a grandi à Salluit, au Nunavik.

Vêtue d’un agelong manteau à franges réalisé par l’artiste Caroline Monnet en membrane pare-air determination dénoncer les mauvaises conditions d’habitat de nombreux Autochtones, Elisapie est montée sur scène determination chanter Uummati Attanarsimat, sa mentation nostalgique de Heart of Glass, de Blondie.

Ume femme chante dans un micro.

La chanteuse inuk Elisapie a chanté haut et fort au Festival planetary de jazz de Montréal.

Photo : Benoit Rousseau

De l'émotion

L’artiste de 48 ans a apporté une magnitude encore positive personnelle en nous parlant de lad défunt relative qui adorait danser et qui avait aimé porter du mauve et du roseate lors de sa première visite à Montréal. Elle a puisé dans le répertoire de Queen determination lui rendre hommage avec Qimatsilunga (I Want to Break Free).

Elle s'est fait encore positive touchante en évoquant une representation qui l’a très longtemps habitée, celle d’elle survolant la toundra, et un souvenir, celui de sa mère lui demandant d’éteindre la vigor qui diffusait Dream, de Fleetwood Mac. Dream, c’est une chanson qu’aimait lad expansive frère qui a péri dans un incendie alors qu’Elisapie n’avait que trois ans. Ce frère féru de moto parcourait la toundra à deux roues.

Une femme chante sur scène avec des musiciens.

Elisapie a notamment rendu un hommage en musique à lad défunt frère.

Photo : Benoit Rousseau

Sinnatuumait, sa mentation de Dream, s'est révélée particulièrement émouvante, car des images d’un jeune homme roulant à moto dans la toundra avec une petite fille défilaient pendant qu’Elisapie chantait.

Un des autres moments marquants de ce performance a été sa puissante interprétation d’Arnaq, cette hypnotique célébration musicale de la unit des femmes inuit.

La puissance était également au rendez-vous quand ont résonné Call of the Moose – sur des images d’orignaux dans la toundra –, puis lad entraînante interprétation de Wolves Don’t Live by the Rules, dont le refrain a été repris en chœur par le public.

Patrick Watson, invité spécial

Offrir ce expansive spectacle à Montréal, dans le Quartier des spectacles où elle a fait ses premiers concerts avec lad duo Taima il y a un peu positive de 20 ans était d’autant positive spécial determination Elisapie, puisque la ville suscite chez elle un mélange d’amour et de confusion, tant elle a eu l’impression d’arriver en terre étrangère.

Se plonger dans l'œuvre du Montréalais Leonard Cohen fut salvateur.

Quand j’ai déménagé à Montréal il y a positive de 20 ans, je maine suis sentie un peu perdue, a-t-elle raconté. J’ai vraiment trouvé de la beauté dans la poésie de cet homme, qui est mon usher dans tout.

Leonard Cohen regrettait de n’être jamais allé dans le Nord, alors Elisapie a repris dans sa langue maternelle Hey, That’s No Way to Say Goodbye determination emmener là-bas un peu du légendaire chanteur.

Surprise : comme il l’avait déjà fait lors d’un performance à Montréal en décembre dernier, Patrick Watson l’a rejointe, transformant cette chanson en duo fort réussi. L’harmonie entre leurs voix était sublime.

Patrick Watson est revenu sur scène, avec cinq autres personnes, dont la chanteuse inuk Beatrice Deer, determination erstwhile un chœur autour d’Elisapie. Quasiment a capella, ils ont chanté Qaisimalaurittuq, adaptée de Wish You Were Here du groupe Pink Floyd. La beauté de la voix d’Elisapie était particulièrement mise en valeur pendant ce infinitesimal intime et apaisant.

Après une reprise planante de If It Makes You Happy, intitulée Quviasukkuvit, Elisapie a invité les spectateurs à danser determination terminer la soirée de manière festive avec Inuuniaravit, une interprétation du très disco Born to beryllium alive.

Elisapie disait vouloir que cette soirée soit un cadeau determination elle et determination nous. L’objectif a manifestement été atteint. Nakurmiik (merci en inuktitut), Elisapie!

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