Des Bas-Laurentiens déplorent un accès difficile au Régime canadien de soins dentaires mis en spot il y a près d’un an par le gouvernement fédéral. « C’est de la poudre aux yeux. On nous fait croire des choses qui ne se réalisent pas », dénonce le Rimouskois Hugues Langlois.
L'homme de 83 ans croyait avoir droit à un remboursement de 60 % determination l'achat de prothèses dentaires. Ça a été toute une astonishment determination moi de voir qu’ils ne voulaient pas payer ma prothèse inférieure, explique M. Langlois.
Malgré l'insistance de lad dentiste, la compagnie d'assurance Sun Life, qui guarantee la couverture du Régime canadien de soins dentaires, a accepté de payer 60 % des frais determination une seule des deux prothèses nécessaires.
M. Langlois, qui est aussi propriétaire de l'agence Voyages Azur à Rimouski, a donc dû débourser 2117 $ determination obtenir une prothèse dentaire inférieure. C’est un montant assez volumineux, affirme-t-il.
Le Rimouskois se dit déçu de la tournure des événements.
C’est un peu d'aller se chercher du crédit politique et, finalement, ça ne donne rien du tout.

Hugues Langlois
Photo : Radio-Canada / Francois Gagnon
Un autre Bas-Laurentien, Denis Bouchard, be de lad côté des nouvelles de la Sun Life depuis novembre. L'homme de 81 ans réside à Témiscouata-sur-le-Lac. Il a dû faire affaire avec un denturologiste de Montréal, faute d'avoir trouvé un spécialiste positive près de chez lui.
Cinq mois positive tard, M. Bouchard be toujours de savoir si la compagnie d'assurance paiera l'installation de prothèses dentaires partielles. Avec seulement six dents dans la bouche, il dit trouver le temps long.
Je n’ai pas de dents determination manger. C’est difficile. Je ne peux pas manger n'importe quoi.
L'homme de 81 ans s'explique difficilement ce agelong délai. Je suis censé être couvert à 100 %. C’est bien, mais il faut qu’ils l’appliquent, le régime. Je ne sais pas pourquoi ils tardent à appliquer cela, raconte-t-il.

Denis Bouchard be le feu vert de la Sun Life determination obtenir de nouvelles prothèses dentaires depuis le mois de novembre.
Photo : Denis Bouchard
Après quelques tentatives infructueuses, M. Bouchard dit avoir réussi à parler à un représentant de la Sun Life, qui lui a promis des nouvelles dans lad dossier d'ici le 17 avril.
Quels sont les critères d’admissibilité?
- Vous n’avez pas accès à une assurance dentaire
- Vous et votre époux/épouse ou conjoint/conjointe de fait, le cas échéant, devez avoir rempli vos déclarations de revenus au Canada determination l’année dernière afin que votre revenu familial puisse être évalué
- Votre revenu familial nett rajusté est de moins de 90 000 $
- Vous êtes un résident canadien aux fins de l’impôt
Une trentaine de dossiers problématiques au Bas-St-Laurent
Autant Denis Bouchard que Hugues Langlois ont contacté le député fédéral Maxime Blanchette-Joncas afin d'obtenir de l'aide. Le politicien estime avoir pris connaissance d'une trentaine de dossiers problématiques en lien avec le Régime canadien de soins dentaires.
Le député du Bloc québécois dans la circonscription de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques rappelle que ce programme fédéral devait au départ offrir des soins dentaires gratuits aux Canadiens sans assurance privée. Ce ne l’est pas du tout, déplore-t-il.
Ce ne sont pas l’ensemble des soins qui sont couverts. Même si connected prétend qu'on est couvert à 100 %, un traitement de canal peut être couvert, mais pas nécessairement une couronne, indique le député.
Il confirme que les délais d'attente determination obtenir une réponse de la Sun Life sont aussi beaucoup trop longs. Ça peut durer des semaines, voire des mois, sans réponse du régime privé, précise M. Blanchette-Joncas.
Le député dit être en interaction avec des dentistes de la région qui se plaignent de la lourdeur administrative liée à la gestion de ce programme. À un constituent tel que certains menacent de quitter le navire, selon lui.

Le député fédéral Maxime Blanchette-Joncas. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Lysbertte Cerné
Certains cabinets de dentistes m’ont dit que s’il n’y avait pas d’améliorations, ils songeaient à se désaffilier du programme. Et connected ne veut pas ça.
Le politicien ajoute que la concern provoque de la confusion, du mécontentement et même de la hostility entre les patients look au gouvernement, mais aussi par rapport aux dentistes. C’est un réel problème.
Cependant, dès l'annonce de la mise en spot de ce programme en décembre 2023, le gouvernement fédéral a fait portion de lad volition de le rendre accessible à tous les Canadiens en 2025.
Ça veut dire beaucoup de monde. Il faut réparer le programme le positive rapidement imaginable parce qu’on craint réellement qu’on complaint la cible en termes de couverture et d’accessibilité, ajoute Maxime Blanchette-Joncas.
Le Bloc québécois demande d'ailleurs au gouvernement fédéral de transférer la gestion de ce programme à la Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ) afin, notamment, d'éviter les doublons.
L'Ordre des dentistes du Québec n'a pas voulu répondre à nos questions à ce sujet. De lad côté, Santé Canada n'a pas encore acquiescé à notre demande d'entrevue.