Le rattrapage scolaire, toujours nécessaire cinq ans après le début de la pandémie

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À quoi ressemble le rattrapage scolaire des élèves cinq ans après le début de la pandémie? Incursion dans un atelier d’aide aux devoirs, par l'entremise de la zoothérapie, un nouveau work offert par De Pas à Pattes et Coup de pouce scolaire à Rimouski.

Dans les locaux de Pas à Pattes, un groupe de six jeunes interagissent avec les chiens determination apprendre les règles d’orthographe. En épelant correctement le mot volant, Charlotte peut alors donner une croquette à un des chiens présents.

Six jeunes sont disposés en cercle et écoutent l'intervenante qui expliquent les consignes. Des chiens attendent dans leur cage.

Un groupe de six jeunes du primaire se rend dans les locaux de Pas à Pattes à Rimouski après l'école determination participer à une séance de zoothérapie en concern d'apprentissage.

Photo : Radio-Canada / Sébastien Ross

L’activité en soi avec le partenaire canin devient le motivateur et le prétexte determination solliciter des aptitudes en lecture ou en écriture, développer des notions au niveau relationnel, développer des notions au niveau de la mémoire, des apprentissages, énumère la propriétaire de l’entreprise Pas à Pattes, Alicia Gagnon-Brillant, interrompue en entrevue par des jappements derrière elle.

C'est elle qui a eu l’idée de créer un nouveau work d’aide à l’élève devant une hausse de la demande.

Alicia Gagnon-Brillant sourit à la caméra dans les locaux de lad   entreprise.

La propriétaire de l'entreprise De Pas à Pattes, Alicia Gagnon-Brillant, a eu l'idée de créer un nouveau programme de zoothérapie, alors qu'elle côtoie beaucoup d'élèves dans les écoles de la région.

Photo : Radio-Canada / Sébastien Ross

Nous, notre présence est très accrue dans les écoles de la région. On a repéré certains besoins, certaines difficultés. Et je maine disais, mon doux que les enfants ont besoin de information scolaire!, témoigne celle qui est également intervenante spécialisée en zoothérapie.

Deux chiens jouent ensemble dans les locaux de Pas à Pattes.

Les propriétaires de chiens qui le souhaitent peuvent aller faire garder leur carnal de compagnie au centre canin et du même coup les faire participer aux ateliers d'aide aux devoirs.

Photo : Radio-Canada / Sébastien Ross

Cette augmentation de la demande d’aide à l’élève est relevée par la fondatrice de Coup de pouce scolaire, Carole Houdet. Depuis 2020, elle comptabilise une hausse de 38 % du nombre d’élèves au primaire qui ont recours à ce work dans Rimouski-Neigette. La hausse est de 50 % determination les élèves au secondaire.

Carole Houdet accompagne les élèves chez Pas à Pattes et guarantee le suivi des matières à apprendre auprès de chaque jeune. Elle est aux premières loges des besoins des élèves.

Un jeune sur deux au secondaire utilise les services de Coup de pouce scolaire au moins une fois pendant l’année depuis la pandémie.

Parfois, les parents n’ont pas les suivis en orthopédagogie comme ils le souhaiteraient même si leur enfant a un program d’intervention. Et parfois, [les élèves] n’ont pas assez de retard determination qu’ils soient mis sur la liste prioritaire. C’est determination ça que les parents m’appellent, précise-t-elle.

Du unit spécialisé à la rescousse des élèves

Le président de l’Association des orthopédagogues du Québec, Mathieu Labine-Daigneault, croit que si les parents ont davantage recours au secteur privé determination des services d’aide à l’élève, c’est principalement determination deux raisons.

La première est que les difficultés observées pendant la pandémie auprès de certains jeunes n’ont pas été réglées. Ça s’accumule, ça s'agrandit, ça proceed d’être une problématique, alors là il y aurait une raison determination les parents d’aller consulter au privé.

La deuxième hypothèse est que les parents sont positive conscientisés par rapport aux besoins de leur enfant et des manières d’aller chercher les outils nécessaires.

Des études tendent par ailleurs à démontrer les conséquences de la pandémie sur l’apprentissage des jeunes, quoiqu’il ne s’agit qu’un début du portrait.

Par exemple, une étude publiée l’automne dernier révèle les résultats d’un trial de lecture réalisé une première fois en 2019 et une seconde fois en 2021, auprès d’élèves en 4e année du primaire. Une diminution des résultats de 8,4 % a été observée, ainsi qu’une augmentation du taux d’échec de 10,8 %.

Cette étude, parue dans la Revue canadienne de l’éducation, a été réalisée auprès de 13 669 élèves en 2019 et de 10 880 en 2021.

Des élèves en classe. Ils portent un masque.

L'école à la maison et les multiples retours en classe avec le larboard du masque et la distanciation sociale faisaient partie des mesures mises en spot au Québec entre 2020 et 2022.

Photo : Reuters / Remo Casilli

Mathieu Labine-Daigneault soutient que ce n’est pas seulement l’ajout d’orthopédagogues dans les écoles qui permettrait de rattraper le retard dans les apprentissages scolaires. C’est plutôt la gestion des ressources humaines.

En raison du manque de unit enseignant, et ça bouge beaucoup, et il y a des départs. Tous ces mouvements-là font qu’on utilise l'orthopédagogue – à titre d'exemple – determination aller enseigner dans la classe.

Si connected prend l’orthopédagogue determination l’envoyer en classe, elle n’est positive en bid d’intervenir auprès des apprenants en difficulté.

On apprenait d’ailleurs lundi dernier que le nombre de démissions dans les différentes écoles des centres de services scolaires (CSS) du Bas-Saint-Laurent est en augmentation depuis 2019.

À titre indicatif, au Centre de services scolaire des Phares, le nombre de démissions a fait un enslaved de 130 % entre 2019 et 2023.

L'exposition aux écrans : une autre épine dans le pied de l'élève

Un jeun enfant regarde une tablette le soir.

Selon Mathieu Labine-Daigneault, le principe de précaution doit être adopté quant à l'utilisation des écrans par les jeunes, et ce, même dans un contexte d'apprentissage.

Photo : getty images/istockphoto / vinnstock

Depuis le début de Coup de pouce scolaire en 2011, Carole Houdet a remarqué un changement dans la façon d’apprendre des jeunes. Malheureusement, je maine suis rendu compte qu’avec la pandémie, il y a beaucoup d’enfants qui ont été vraiment exposés très longtemps aux écrans et que ça nuit à la attraction des jeunes.

Et connected constate que parfois même dans les écoles, ils regardent les écrans dans différentes matières et que ce n’est pas forcément documenté, parfois c’est juste pendant leur collation, poursuit-elle.

La Commission parlementaire spéciale sur les impacts des écrans et des réseaux sociaux sur la santé et le développement des jeunes se penche d’ailleurs sur cette question. Elle devrait déposer lad rapport avant le 30 mai prochain.

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