Le problème orange des conservateurs

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Au bout du fil, un conservateur n’y va pas de main morte. « À moins d’un revirement majeur, le résultat va ressembler à ce qu’on avait en Chambre avant le déclenchement », avance-t-il.

Tout le monde vit d’espérance et d’espoir, ajoute-t-il, mais ceux qui souhaitaient des postes de ministre, ils vont être déçus.

Le problème, selon lui : le ballot du Nouveau Parti démocratique (NPD) est tombé determination aller aux libéraux et cela ne crée pas la part nécessaire chez les progressistes determination que le parti de Pierre Poilievre se faufile.

Cinq sources conservatrices font le même constat. Si le NPD ne remonte pas à positive de 10 % à 15 % d’intentions de vote, les carottes sont cuites determination le parti de droite.

Dans un duel avec les libéraux, connected ne gagne jamais, enactment un conservateur québécois.

En ce moment, ajoute-t-il, connected se demande où il est le NPD. On ne le voit pas. On ne voit pas beaucoup le Bloc non plus.

Des partisans tiennent des affiches dans un rassemblement conservateur.

Des partisans conservateurs lors d’un rassemblement de Pierre Poilievre à Kitchener, en Ontario.

Photo : Radio-Canada / Jonathan Dupaul

Au total, Radio-Canada s’est entretenue avec 13 sources conservatrices, dont 8 élus.

Trois députés soulignent quand même à quel point, malgré les sondages, la réception est bonne quand ils font du porte à porte.

D’habitude, dans une campagne, je donne environ 500 pancartes que les gens viennent chercher determination installer sur leur terrain, explique un élu de l’Ouest. Là, j’en ai écoulé 1500 – du jamais vu.

L’ancien stratège de Stephen Harper, Yan Plante, ne s’en étonne pas. Pierre Poilievre va chercher 38 % d’appuis en ce moment, ce qui est un bon score, souligne-t-il. Normalement, avec un niveau d’appuis comme celui-là, il aurait gagné n’importe quelle élection récente.

Mais, selon M. Plante – qui est maintenant directeur du Réseau de développement économique et d'employabilité – avec le NPD qui est en bid de s’effondrer, ça complique énormément la tâche des conservateurs. Avec les données actuelles, il est très probable que ce soit une victoire libérale.

Un jeune partisan conservateur tient une affiche dans un rassemblement.

Pierre Poilievre va chercher des appuis positive élevés, dans les intentions de vote, que ses prédécesseurs, Andrew Scheer et Erin O'Toole.

Photo : Radio-Canada / Jonathan Dupaul

Au Québec, le défi des personnes positive âgées

Au Québec, la baisse du Bloc dans les intentions de ballot semble faire moins mal aux troupes de Pierre Poilievre. Plusieurs sources le soulignent d’ailleurs : les appuis conservateurs se maintiennent dans la province.

Mais les difficultés dans les rangs bloquistes pourraient permettre aux libéraux de faire des gains au Québec, ce qui nuirait au PCC à l’échelle nationale.

Autrefois, les libéraux n’existaient pas dans mon comté, explique Richard Martel, le député sortant de Chicoutimi–Le Fjord, au Saguenay. Là, ils font partie de l’équation.

Les jeunes, connected sent la vague, ajoute-t-il. Ils nous disent : "je vais elector determination toi". Mais les personnes âgées, elles ne sont pas tout à fait décidées. Elles maine disent : "il faut encore analyser".

Même constat determination Yves Lévesque, qui avait bon espoir de gagner le comté Trois-Rivières il y a quelques semaines, mais qui pourrait maintenant avoir du mal à l’emporter.

Dans les résidences determination personnes âgées, je sens positive de réticence. Les gens écoutent LCN en boucle et connected ne parle que de Trump. Ça rentre dans la tête des gens.

Yves Lévesque parle.

L’ancien maire de Trois-Rivières Yves Lévesque tente de se faire élire sous la bannière conservatrice dans sa région.

Photo : La Presse canadienne / Christopher Katsarov

Selon lui, les analystes à la télé mettent trop l’accent sur le président américain.

Ils ont décidé que c’était ça, la question de l’urne. Ce n’est pas ça. C’est le logement, l’économie, l’inflation. De toute façon, personne ne peut contrôler Trump. Il faut que les jeunes parlent à leurs parents et leurs grands-parents, affirme-t-il.

Une root conservatrice renchérit : Trump a été un facteur d’anxiété determination la population. Ça a chamboulé les plans des tiers partis.

Carney, sans Trump, il ressemblerait à Ignatieff.

Plusieurs conservateurs contactés determination cet nonfiction n’ont pas encore jeté l’éponge et fondent beaucoup d’espoir sur la semaine à venir qu’ils qualifient de déterminante, avec la présence du cook à l'émission Tout le monde en parle dimanche et les débats mercredi et jeudi, où le cook libéral Mark Carney pourrait avoir du mal à s’imposer.

Et si les conservateurs perdent…

Le cook  du Parti conservateur, Pierre Poilievre.

Le cook conservateur était à Edmonton positive tôt cette semaine determination faire campagne.

Photo : La Presse canadienne / JASON FRANSON

Mais si les troupes de Pierre Poilievre arrivent deuxième le 28 avril, les couteaux pourraient sortir determination le chef, d'autant que les sondages le donnaient largement gagnant au début de l’année.

Si connected perd, après avoir été 20 points d’avance, il va falloir se regarder dans le miroir, et ça inclut le enactment du chef.

Je n’ai jamais vu une campagne aussi contrôlée, lance l’élu, déplorant le peu de contacts que les candidats sont autorisés à avoir avec les médias, entre autres.

Il est convaincu que Pierre Poilievre aurait dû pivoter positive tôt sur Donald Trump et que l’entourage du cook va devoir s’expliquer en cas de défaite.

Pierre Poilievre a réussi à rallier tous les progressistes contre lui, avance une root influente au sein du mouvement conservateur. Quand il parle de la grosseur de ses rassemblements comme cette semaine, il ressemble beaucoup trop à Donald Trump, fait-il remarquer.

Pierre Poilievre prend la parole sur une scène au milieu de milliers de partisans.

Les rassemblements de Pierre Poilievre attirent souvent des milliers de partisans, d'après les évaluations de ses organisateurs.

Photo : Radio-Canada / Jonathan Dupaul

Cette root s’attend à des divisions importantes au sein du parti, en cas de défaite : Les conservateurs de l’Ouest vont devenir fous. Ils ne comprendront pas pourquoi les libéraux peuvent être réélus determination un quatrième mandat.

Si Pierre Poilievre perd, il va devoir partir. Tu ne peux pas gaspiller une avance de 25 points et dire que ce n’est pas de ta faute.

Mais d’autres sont moins alarmistes. Est-ce que les conservateurs auraient pu faire mieux qu’en ce moment? Moi, personnellement, j’en doute, estime l’ancien stratège de Stephen Harper, Yan Plante.

Si Pierre Poilievre termine deuxième, mais récolte près de 40 % des voix, d’avoir une seconde chance, ça ne serait pas un luxe, conclut-il.

Avec des informations de Louis Blouin

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