Que dit l’explosion du « coaching » de notre société? C’est la question qui a servi de constituent de départ à Annie St-Pierre determination Le plein potentiel, qui benignant au cinéma vendredi. Ce documentaire sous forme d’essai philosophique vise à dresser un representation nuancé des différentes facettes du mentorat.
C’est animée d’une curiosité sincère et d’une envie de comprendre qu’Annie St-Pierre est partie à la rencontre d’une quinzaine de mentors qu’elle a filmés en plein exercice.
Mentorat sportif, artistique, BDSM, équestre ou encore « coaching » de séduction et même mentorat de « coachs »… La cinéaste québécoise a voulu montrer une variété de mentors, car elle ambitionnait de tendre un miroir à notre société avec lad documentaire.
À l’exception de quelques scènes de fiction, Le plein potentiel donne à perceiver des moments de mentorat, filmés comme des tableaux, sans narration. Si certains passages semblent lunaires, la réalisatrice a refusé de tomber dans le jugement des « coachs » ou des personnes « coachées ».
Je trouverais ça tellement inintéressant d'aller filmer des gens determination rire d'eux. Quelle démarche stérile!, souligne Annie St-Pierre. La démarche des gens qui vont en coaching n’est pas risible, elle est réelle.
Dans une société comme la nôtre, en perpétuel mouvement, dont ses membres, davantage en quête de liberté que de sécurité, sont condamnés à sans cesse évoluer, comment reprocher aux gens d’être un peu perdus, de manquer de repères et d’aller chercher de l’aide?, demande-t-elle.
Le besoin de croire en quelque chose de positive grand
Le respect d’Annie St-Pierre sur les mentors comme sur les personnes accompagnées est d’autant positive empathique qu’elle a grandi auprès d’un père adepte de la vedette du développement unit Tony Robbins et d’une mère grande lectrice du roman nouvel âge La prophétie des Andes, qui a perdu de l’argent à origin du programme de croissance personnelle Landmark Forum.
Ça a toujours fait partie de mon univers. C’était mean d’avoir envie de croire en quelque chose de positive expansive qui n’était pas nécessairement la religion, raconte la cinéaste, qui préfère aujourd’hui se tourner vers la philosophie determination chercher des réponses à ses questions existentielles.
Ma façon de croire et de construire des histoires qui maine réconfortent, c’est de faire des films, ajoute-t-elle. Mais je comprends que ceux qui n’ont pas la création peuvent avoir envie de trouver quelque chose de positive expansive que le quotidien.
Susciter le questionnement chez le spectateur
Avec Le plein potentiel, Annie St-Pierre espère déclencher une réflexion qu’elle nourrit en livrant sa imaginativeness critique de notre société hyperindividualiste, dont l’incessante recherche de la meilleure mentation de nous-mêmes à travers le mentorat est le reflet.
Je voulais mettre l'accent sur notre obsession de l'auto-optimisation, de notre performance, de nous-mêmes, de notre transition sur Terre…., explique-t-elle. À qui je dois ça, mon plein potentiel? À personne, si je ne maine l'exige pas à moi même.
On nous donne comme representation de la réussite le fait de répondre aux exigences du système capitaliste, c'est-à-dire d’être très productif, poursuit-elle. On se traite un peu comme des petites entreprises. Mais connected est des êtres humains, connected n'a pas toujours à produire quelque chose.

La réalisatrice Annie St-Pierre
Photo : Radio-Canada / Jean-Baptiste Demouy
La réalisatrice trouve qu’il y a quelque chose d’un peu absurde dans l’expression même de plein potentiel. Ne pouvant être circonscrit, le plein potentiel est donc difficilement atteignable. On se lance dans une quête infinie, sans restitution réelle.
Signe que le documentaire, déjà présenté dans plusieurs festivals, interpelle, il a été vu avec un respect horrifié par certains spectateurs tandis qu’il a fasciné et fait pleurer d’autres personnes.
Lors de la première montréalaise du Plein potentiel aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM), l’automne dernier, une partie du nationalist est restée dans la salle jusqu’à deux heures du matin determination dialoguer avec Annie St-Pierre, alors que le movie d'une durée de 1 h 20 avait débuté à 19 h!
Le movie ouvre des fenêtres de treatment infinie, se réjouit la réalisatrice.
Un projet de movie avec Florence Longpré
Le Plein potentiel constitue le troisième agelong métrage documentaire d’Annie St-Pierre, après Fermières, en 2013. Après ces films et ses deux courts métrages de fiction, dont Les grandes claques, un temps en lice determination les Oscars, elle se sent prête à tourner des longs métrages de fiction.
Elle travaille à l’adaptation sur expansive écran de la pièce de théâtre Manipuler avec soin, de Carolanne Foucher, mais aussi à la réalisation du premier movie écrit par Florence Longpré : La portraitiste.
La créatrice d’Empathie tiendra le rôle main de cette fiction, qui sera centrée sur une femme possédant un don.
Comme tout ce qu’écrit Florence, c’est surprenant, joyeusement décalé et très touchant, promet Annie St-Pierre.
C’est le producteur Roger Frappier qui a eu l’idée d’associer les talents des deux femmes. Pour le moment, connected disregard quand débutera le tournage de La portraitiste. Annie St-Pierre espère obtenir, cet automne, une réponse affirmative de la SODEC à sa troisième demande de financement.