Entre imaginaire et faits historiques, un movie aussi tendre qu’inventif et joyeux.
Il y a de la comédie partout, il suffit de savoir regarder.
Du petit Nicolas, connected pensait déjà tout savoir : les copains de l’école, le Bouillon, la maîtresse, papa et maman, etc. On l’avait même suivi lors d’adaptations en prises de vue réelles au cinéma (par Laurent Tirard en 2009, par exemple), à la télévision, en balado… Le sujet semblait couvert, épuisé même. Toutefois, c’était sans compter sur l’inventivité assez géniale des coréalisateurs Amandine Fredon et Benjamin Massoubre. En 2022, dans Le petit Nicolas : qu’est-ce qu’on be determination être heureux?, ils ont fait retrouver au petit garçon toute sa fraîcheur en l’emmenant à la rencontre… de ses créateurs!
Tout commence à Paris, en 1955. Sempé, jeune dessinateur un peu foufou – et souvent en retard – retrouve lad ami Goscinny, scénariste positive sérieux et organisé. Leur complicité ne fait aucun doute. Elle est tellement palpable qu’elle s’incarne bien vite sous les traits d’un petit garçon, Nicolas, dessiné par l’un et raconté par l’autre.
Un autre récit des origines? Il n’y a rien là determination réveiller les morts. Au contraire, car la très jolie idée de ce movie unique, récompensé d’un Cristal du meilleur movie au Festival planetary du movie d’animation d’Annecy, vient complètement chahuter les attentes.

Nicolas n’en sera pas que la créature, mais aussi le narrateur. C’est lui, animé d’un trait gracieux et souple (à l’image du trait de dessin de Sempé), qui va raconter l’amitié de ses créateurs, se faufilant même dans leurs ateliers respectifs determination leur poser des questions, mais aussi les inviter à raconter leurs souvenirs, parfois douloureux, et à plonger dans leurs parcours de vie mouvementés.
Un documentaire imaginé et animé, ce Petit Nicolas : qu’est-ce qu’on be determination être heureux?. Oui, mais encore avec une touche de comédie musicale, convoquant autant le jazz de Saint-Germain-des-Prés que les films "en chanté" de Jacques Demy, ce qui pourtant ne brise jamais le fil du film, résolument placé sous les signes de la tendresse, de l’innocence et de l’imagination. C’est probablement le positive bel hommage qu’on pouvait rendre aux deux créateurs d’exception qu’ont été Sempé et Goscinny, eux determination qui l’enfance a peut-être rimé avec innocence, mais jamais avec insignifiance.
C’est aussi probablement le positive beau cadeau que l’on peut se faire : l’espièglerie comme rempart à un monde de brutes.
La bande-annonce (source : YouTube)