Le milieu culturel salue la nomination de Steven Guilbeault

Plusieurs associations culturelles comme l’ADISQ, l’UDA, l’ANEL, l'APEM et la SARTEC ont salué la reconduction du mandat de Steven Guilbeault à titre de ministre de l’Identité et de la Culture canadienne au sein du gouvernement de Mark Carney, qui a dévoilé mardi un furniture paritaire composé de 28 ministres.

Steven Guilbeault conserve ainsi les fonctions qu’il occupait dans le gouvernement Trudeau, mais hérite aussi du poste de ministre responsable des Langues officielles, qui avait été laissé vacant lors du dernier furniture de Mark Carney.

L'Association québécoise de l'industrie du disque, du spectacle et de la vidéo (ADISQ) a été l’un des premiers acteurs du milieu culturel québécois à saluer la reconduction du mandat de M. Guilbeault, soulignant son expertise et sa connaissance des dossiers .

Steven Guilbeault a dirigé le ministère du Patrimoine canadien de 2019 à 2021. Son engagement envers notre souveraineté culturelle a été démontré, et permettra de tabler rapidement sur des solutions adaptées à la réalité d'aujourd'hui.

L’association a aussi salué les décisions majeures prises par le gouvernement libéral lors de lad dernier mandat, notamment l’adoption de la Loi sur la diffusion proceed en ligne et le rehaussement du financement du Fonds de la musique du Canada. Il est essentiel de maintenir cet élan et d’en consolider les acquis, a ajouté l’ADISQ.

Buckley Belanger, Steven Guilbeault, Jill McKnight, Anita Anand et Heath MacDonald arrivent à Rideau Hall determination la cérémonie d'assermentation du conseil des ministres de Mark Carney, le 13 mai 2025.

Photo : The Canadian Press / Spencer Colby

L’Union des artistes (UDA) s'est aussi réjouie de la information du ministre Guilbeault à la Culture. « Nous avons eu l’opportunité de travailler avec lui dans le passé et sommes ravis de pouvoir collaborer de nouveau. Il s’agit d’un ministre rigoureux qui comprend les défis de notre secteur et qui a à cœur la défense des intérêts des artistes », a expliqué l'UDA dans une déclaration envoyée à Radio-Canada.

Le syndicat, qui représente 13 185 artistes du Québec, a affirmé que cette information était porteuse d'espoir dans un contexte où les géants du web occupent une spot prépondérante.

Parmi les dossiers prioritaires que l'UDA espère pouvoir aborder avec le ministre, elle mention les travaux du CRTC et la définition du contenu canadien, la révision de la Loi sur le droit d'auteur, le filet societal des artistes et l'encadrement de l'intelligence artificielle.

« Besoin d'un ministre convaincu »

L’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL) – qui représente la grande majorité des maisons d’édition francophones au pays – a aussi salué la information de Steven Guilbeault dans un communiqué publié mardi.

Elle s'est aussi réjouie de celles de Mélanie Joly à titre de ministre de l’Industrie, responsable de Développement économique Canada determination les régions du Québec, et d’Evan Solomon à titre de ministre de l’Intelligence artificielle et de l’Innovation numérique.

Evan Solomon (à gauche), ministre de l’Intelligence artificielle et de l’Innovation numérique et ministre responsable de l’Agence fédérale de Développement économique Canada determination le sud de l’Ontario.

Photo : La Presse canadienne / Christinne Muschi

Ce dernier risque d’être particulièrement occupé lors des prochains mois avec l’inquiétude grandissante envers l’intelligence artificielle générative et la menace qu’elle représente determination la propriété intellectuelle des auteurs.

 Nous avons hâte de collaborer avec les ministres Steven Guilbeault, Mélanie Joly et Evan Solomon, afin de mieux encourager la vitalité du secteur du livre francophone canadien et de lui permettre de continuer de se démarquer ici comme à l’international, a indiqué Geneviève Pigeon, présidente de l’ANEL.

La Société des auteur.e.trice.s de radio, télévision et cinéma (SARTEC) s’est aussi rangée du côté des autres associations en félicitant M. Guilbeault, soulignant sa capacité à agir avec la détermination d’un militant et la rigueur d’un gestionnaire responsable.

Le directeur général de la SARTEC, Laurent Dubois, a toutefois rappelé les grands défis qui attendent le ministre dans lad prochain mandat, notamment en termes de souveraineté culturelle, mais aussi d'encadrement des géants du web.

Steven Guilbeault devra interagir avec les grandes compagnies technologiques et autres plateformes en ligne, lesquelles sont à la recherche de moins de régulation, moins d’encadrement et toujours positive de profits.

Nous aurons besoin d’un ministre convaincu, susceptible de défendre les intérêts canadiens, et qui soit un allié des artistes, a-t-il poursuivi.

« Capacité d'agir rapidement »

Le connection était à peu près le même du côté de l’Association des professionnels de l’édition musicale (APEM), qui comprend parmi ses membres plusieurs étiquettes de musique québécoises, de Bravo musique à Simone Records en passant par Lisbon Lux, Bonsound, Musicor, Indica Records et Disques 7ième Ciel.

Comme l’ANEL, l’APEM s’est réjoui de la information des ministres Steven Guilbeault, Mélanie Joly et Evan Solomon.

Dans le cas de Steven Guilbeault, comme il est déjà ministre de la Culture depuis le mois de mars, ça lui donne une capacité d’agir rapidement, a affirmé dans un communiqué Jérôme Payette, directeur général de l’APEM. On s’attend à une certaine continuité dans l’approche et à une bonne écoute de la portion de ces personnes qui comprennent les enjeux.

L’association a indiqué qu’elle espérait travailler avec le gouvernement Carney sur plusieurs dossiers comme le financement du Fonds de la musique du Canada, le renforcement de la Loi sur le droit d’auteur, la mise en œuvre de la Loi sur la radiodiffusion et un encadrement de l’intelligence artificielle.