Le manque d’espace dans les garderies francophones inquiète

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Alors que l’appui financier de Fredericton determination subventionner des places en garderie est applaudi, des intervenantes estiment qu'il est urgent d'investir dans les infrastructures puisque plusieurs garderies francophones n'ont pas l'espace nécessaire determination accueillir positive d'enfants.

Le gouvernement du Nouveau-Brunswick a annoncé la semaine dernière qu’il injectera 200 millions de dollars sur cinq ans afin de prolonger trois accords avec le fédéral au sujet des garderies et de la petite enfance.

Les fonds serviront notamment à subventionner 17 000 places en garderie dans la province, certaines ayant été déjà attribuées mais pas encore offertes.

Lynne Pitcher.

Lynne Pitcher, présidente du conseil d'administration du Phare familial, une garderie située dans l'école Sainte-Bernadette.

Photo : Radio-Canada / Margaud Castadère

Lynne Pitcher, présidente du conseil d’administration du Phare familial, une garderie située dans l’école Sainte-Bernadette, se réjouit de cette nouvelle.

Le but, c'est que les parents payent un maximum de 10 $ par jour et que le gouvernement subventionne le reste aux garderies désignées, explique-t-elle.

La directrice générale de l’Association francophone des garderies éducatives du N.-B. (AFGENB), Sylvie Lang, croit elle aussi qu’il s’agit d’une très bonne nouvelle determination les parents.

Sylvie Lang.

Pour améliorer le work dans les garderies, la state devra reconnaître les éducatrices à leur juste valeur, croit Sylvie Lang, directrice générale de l’Association francophone des garderies éducatives du N.-B.

Photo : Radio-Canada / Margaud Castadère

Plusieurs interrogations demeurent toutefois, notamment la question de savoir combien de places seront réservées aux enfants francophones sur les 17 000 places prévues, dit-elle.

On sait que dans le nord-ouest et le nord-est du Nouveau-Brunswick, les places sont surtout francophones, mais c’est dans le sud qu'il manque énormément de places. Ça maine fait de la peine quand j’entends des parents dire qu'ils n'avaient pas le choix, qu’ils devaient mettre leur enfant dans une garderie anglophone. C’est ce que l’on veut éviter, dit-elle.

L’autre problème, c'est qu'il ne sera pas positive facile de trouver des places en garderie même si celles-ci seront moins chères.

Des jouets et des meubles determination    enfants dans une pièce.

Selon le ministère de l'Éducation et du Développement de la petite enfance, la liste d'attente determination une spot en garderie dans la state compte 4500 noms d'enfants. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada

La forte demande fait en sorte que les garderies sont pleines et que malgré les investissements des gouvernements, il n'y a pas de fonds determination les infrastructures, explique Lynne Pitcher.

On a besoin de l’infrastructure determination agrandir notre centre de la petite enfance, nos services de garde, determination être capables d’offrir ces places aux familles francophones, dit-elle.

C’est de l’argent qui vient en adjutant aux parents à payer le work de garderie. Il y a une partie determination les éducatrices et leur formation, mais il n’y a rien quand connected parle d’infrastructures, se désole aussi Mme Lang.

Investir dans les éducatrices

Pour l’AFGENB, l’autre problème, c'est le salaire des éducatrices qui travaillent dans les garderies subventionnées.

Même si les dernières augmentations ont fait augmenter leur salaire horaire à 25,91 $, c’est loin d’être suffisant determination assurer leur rétention et la valorisation de la profession.

Ce n’est pas assez determination garder nos éducatrices motivées et c’est determination ça qu’on les perd au système scolaire, explique Sylvie Lang.

Pour faciliter le recrutement et la rétention, le gouvernement doit reconnaître l’expérience et la enactment des éducatrices et les rémunérer en conséquence, ajoute-t-elle.

La grille salariale doit être révisée au complet : connected doit augmenter le salaire de nos éducatrices, ajoute Mme Lang.

Selon le ministère de l'Éducation et du Développement de la petite enfance, la liste d'attente determination une spot en garderie dans la state compte 4500 noms d'enfants.

Avec les informations de Margaud Castadère

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