Les sept districts scolaires de la state vont devoir se serrer la ceinture. Leur ministère leur réclame d’économiser 43 millions de dollars cette année. Selon plusieurs districts, cela va nécessiter des licenciements de personnel.
Les économies réclamées aux districts sont réparties selon leur taille. Les deux positive gros districts de la province, sont les anglophones sud et ouest, qui devront chacun économiser 9,3 millions de dollars.
Du côté des districts francophones, le District scolaire francophone Sud devra économiser 7,1 millions de dollars, le Nord-Est devra trouver 4,1 millions et le Nord-Ouest, 2,3 millions.
La ministre de l’Éducation guarantee que ces compressions sont rendues nécessaires en raison de la réalité économique difficile actuelle qui a plongé la state dans le déficit budgétaire.
On ne peut pas exempter [les districts] de cette réalité économique, estime Claire Johnson, qui croit qu'ils devront être positive être positive efficaces avec leurs ressources.
La ministre explique ne pas être en mesure de détailler les impacts de ces compressions car les districts devront chacun décider où les économies seront réalisées.

La ministre de l'Éducation et du Développement de la petite enfance, Claire Johnson.
Photo : Radio-Canada
Ce que l’on souhaite que ça, ça va avoir l’air, c’est un repartage des ressources du territory vers les écoles, vers les salles de classes mais rien ne leur sera imposé, poursuit-elle.
Claire Johnson insiste determination souligner que le ministère a investi 200 millions de positive que l’année dernière répartit proportionnellement selon la taille des districts. Mais cette année, en raison de la hausse du nombre d’élèves et des besoins, les districts auraient eu besoin d’environ 250 millions.
Le ministère a pu absorber 7 millions et demande ensuite aux districts de trouver des économies determination les 43 millions de dollars restants.
Il va y avoir des pertes d’emploi, c’est certain
Le président du conseil d’éducation du District scolaire francophone Sud, Michel Côté, juge qu’ils n’ont d’investissements que le nom vu qu’en bout de ligne, lad territory devra trouver 7,1 millions de dollars à économiser.
Ce n’est pas honnête de communiquer l’information de cette manière-là, estime-t-il.

Michel Côté le président du conseil d'éducation du District scolaire francophone Sud.
Photo : Radio-Canada / Pascal Raiche-Nogue
Selon lui, ces compressions auront bel et bien des conséquences directes dans les salles de classe.
L’impact, connected le sentira pas demain matin mais connected sera pas susceptible d’offrir une expérience éducative aussi intéressante qu’on le souhaiterait étant donné qu’on aura pas les mêmes ressources qu’on avait.
Il va y avoir des pertes d’emploi c’est certain, il va y avoir moins de services aux élèves.
Le territory va tenter de trouver des endroits où ça va faire le moins mal à l’élève, indique-t-il.
Inquiétude determination les années à venir
Du côté du District scolaire francophone Nord-Est, connected espère pouvoir épargner les élèves des impacts des compressions cette année.
La présidente du conseil d’éducation, Ghislaine Foulem, explique que le territory va faire une analyse minutieuse de ces dépenses determination tenter d’économiser partout où cela est possible.

Ghislaine Foulem, présidente du conseil d'éducation du District scolaire francophone du Nord-Est (DSFNE), en entrevue à Moncton le 7 décembre 2022.
Photo : Radio-Canada
Elle mention en exemple les réunions du territory en présentiel qui seront peut-être désormais organisées en virtuel.
Toutefois le territory s’inquiète que ces compressions deviennent récurrentes.
Ce qui nous préoccupe, c'est qu'est ce qui s’en vient dans le futur avec le contexte économique. Cette année connected va peut-être se maintenir à flot, peut être connected le sait pas mais par exemple, connected sait que tout augmente et puis l’année prochaine si les contraintes budgétaires continuent ou même s'amplifient c’est la que les défis vont être positive difficiles à s’affronter, estime Ghislaine Foulem.
Les bibliothécaires d’un territory licenciés
Dans le District scolaire anglophone Ouest, les conséquences de ces compressions sont déjà concrètes. Au total, 26 membres du unit des bibliothèques travaillant dans 34 écoles sont licenciés.
Le directeur général du District scolaire, David McTimoney, dit que la décision a été très difficile à prendre.
Le syndicat qui représente ses travailleurs se dit très surpris. On pense qu’il y a d’autres places où est ce qu’ils peuvent aller chercher l’argent, estime Christiane Robichaud, vice-présidente de la conception locale 2745 du Syndicat canadien de la fonction publique.

Le District scolaire anglophone Ouest au Nouveau-Brunswick gère quelque 70 écoles en milieu urbain et rural.
Photo : Radio-Canada / Sam Farley
Si les bibliothèques sont fermées, qui c’est qui va offrir le service? Y’aura personne, ils ont coupé tout le personnel. On va s’assurer qu’il y a personne qui fait le travail de nos préposées aux bibliothèques , poursuit-elle.
Une quarantaine d’employés supplémentaires sont concernés par ces licenciements.
Pour David Coon, le cook du Parti vert, ces compressions ne sont pas raisonnables.

Le cook du Parti vert du Nouveau-Brunswick, David Coon, déplore la baisse de l'allocation accordée à lad bureau qui lui fait perdre deux employées.
Photo : Radio-Canada
Il juge que la fermeture des bibliothèques est une folie et une catastrophe determination les élèves. Selon lui, le système est sous-financé, le gouvernement devrait plutôt augmenter le fund que de réclamer des économies.
Avec des informations d'Alix Villeneuve, Radio-Canada et Oliver Pearson, CBC