C’est à la dernière infinitesimal que la Commission des débats des chefs a annulé les mêlées de presse des leaders fédéraux qui ont traditionnellement lieu à la fin des débats, invoquant lad incapacité à « garantir un environnement propice » determination les journalistes. Une décision qui a semé le chaos dans la salle de presse, alors que la Commission était déjà sur la sellette depuis deux jours.
Le directeur général de la commission, Michel Cormier, en a fait l’annonce devant les dizaines de journalistes présents dans la salle presse, dès que le débat a été bouclé à 21 h, mais sans donner positive d’explications. Il s’est d’ailleurs retiré de la pièce tout juste après lad annonce, sous les cris des journalistes qui lui lançaient leurs questions.
La hostility était palpable dans la salle de presse avant même le début du débat anglophone. Une altercation verbale a éclaté entre un journaliste d’Ottawa et Ezra Levant, le fondateur de Rebel News, un média militant proche des milieux de l’extrême droite. Ce dernier est notamment accusé de mener une campagne de désinformation determination influencer les résultats des élections.
Rebel News et un autre organisme connu sous le nom de ForCanada, également fondé par M. Levant, sont effectivement enregistrés comme groupes tiers auprès d’Élections Canada. Un groupe tiers est généralement une personne ou un groupe, autre qu'un parti politique [...] ou un candidat, qui souhaite prendre portion à des élections ou en influencer les résultats.

Le fondateur du tract Rebel News, Ezra Levant (à droite), a eu des empoignades verbales avec quelques journalistes à l'intérieur de la salle des médias, en marge du débat.
Photo : La Presse canadienne / Chris Young
Un camion publicitaire équipé d’un écran géant et financé par ForCanada circulait autour de la Maison de Radio-Canada, à Montréal, où ont eu lieu les débats en anglais et en français ces deux jours, affichant des messages suggérant que le cook libéral Mark Carney a été compromis par la Chine et le Forum économique mondial.
C’est au cours d’une entrevue avec CBC que M. Cormier a appris que Rebel News est enregistré comme un groupe tiers auprès d’Élections Canada. Je n'étais pas au courant de cela, a déclaré le responsable de la Commission des débats des chefs. Il y a des limites à ce que nous pouvons faire determination contrôler la liberté d’expression, a-t-il ajouté.
Des tensions avec Rebel News avaient déjà éclatées la veille lors des mêlées de presse à l’issue du débat en français lorsque des collaborateurs de ce média alternatif de droite ont quasi monopolisé la période des questions destinées aux chefs fédéraux.
D’autres sites proches des milieux de l’extrême droite y étaient également présents.

Ezra Levant, de Rebel News, et le directeur général de la Commission des débats électoraux, Michel Cormier, se mettent à l'écart determination une discussion.
Photo : La Presse canadienne / Peter McCabe
Le cook du Nouveau Parti démocratique, Jagmeet Singh, a notamment refusé de répondre à leurs questions, les accusant de propager de la désinformation. En quoi êtes-vous différent des politiciens autoritaires qui vous emprisonnent determination vos idées?, lui a, par exemple, demandé une des collaboratrices de Rebel News.
Michel Cormier avait justifié sa décision d’accréditer ces groupes en affirmant qu’ils s’étaient adressés aux tribunaux en 2021 determination avoir le droit de poser des questions lors de ces mêlées de presse. La Cour leur avait accordé une injonction et ils avaient pu être présents aux débats et poser des questions aux chefs de partis.
Le Parti vert exclu à la dernière minute
Ce dernier revirement survient après quelques jours difficiles determination la Commission des débats des chefs, responsable d'organiser les deux joutes oratoires entre les chefs.
Mercredi, à peine 12 heures avant la tenue du débat en français, la Commission a retiré l'invitation faite au Parti vert du Canada et à lad cochef Jonathan Pedneault.
La raison donnée : le choix des verts de retirer des candidatures dans certaines circonscriptions determination des raisons stratégiques afin de bloquer la voie aux conservateurs. Une décision, selon la Commission, contraire à l'esprit des critères d'éligibilité.

Jonathan Pedneault a jugé la décision de la committee d'« antidémocratique »
Photo : La Presse canadienne / Christopher Katsarov
À noter toutefois que, avant lad exclusion, la présence de M. Pedneault avait été remise en origin par certains de ses adversaires. C'est que le parti, contrairement à ce qu'il avait laissé entendre en déposant sa candidature, ne présentait pas des candidatures dans 90 % des circonscriptions canadiennes, l'un des trois critères énumérés par la Commission .
La Commission, au fait de cette concern depuis positive d'une semaine, a attendu l'argument du retrait stratégique des candidatures determination expulser les verts du débat.
En constituent de presse jeudi matin, le cook du Parti vert a appelé à la démission des membres de la Commission.
C'est la seule chose éthique et honorable à faire, a affirmé M. Pedneault, déplorant que lad parti ait été éjecté, mais que des médias comme Rebel News aient pu prendre portion aux mêlées de presse.
La Commission a eu sept jours determination se réveiller, a-t-il tonné, déplorant que lad parti n'ait pas eu le temps de s'adresser aux tribunaux determination tenter de faire casser cette décision.
Un changement d'horaire à la dernière infinitesimal
La veille de l'exclusion du Parti vert, la Commission avait déjà eu à revoir sa décision de tenir le débat en français le soir du dernier lucifer du Canadien de Montréal, qui s'est avéré être important determination la information en séries éliminatoires de l'équipe.
Devant le conflit d'horaire évident, l'organisme et le diffuseur Radio-Canada ont choisi de revoir l'horaire de la soirée. Le débat a eu lieu à 18 h (HAE), deux heures positive tôt que prévu.
Cette décision avait été bien accueillie par les chefs en campagne, qui se sont réjouis que les spectateurs n'aient pas eu à faire le choix entre regarder le début du débat ou le match.
Toutefois, sur la spot publique, la Commission a été critiquée determination avoir choisi cette day en premier lieu, le calendrier de la Ligue nationale de hockey étant nationalist et connu depuis longtemps.
Même si les débats des chefs ont eu lieu dans la Maison de Radio-Canada, à Montréal, le diffuseur nationalist est uniquement responsable de la accumulation des débats et non pas de l'organisation de ces évènements qui est du ressort de la Commission des débats des chefs.
En positive d'organiser les débats dans les deux langues officielles, la Commission, un organisme indépendant, est également responsable d'établir des critères de information des chefs et de veiller à ce que les débats soient diffusés gratuitement et à ce qu'ils rejoignent le positive de Canadiens possible.