Le gouvernement fédéral a mis fin aux rencontres de la array de concertation determination mieux répartir les demandeurs d'asile au pays. Il n'y avait « pas beaucoup de provinces qui levaient la main », selon le ministre de l'Immigration du Québec, Jean-François Roberge.
Le comité de travail, créé en mai 2024 à l'initiative du gouvernement Legault, devait permettre une prise en complaint positive équitable des demandeurs d'asile à travers le Canada. Le ministre fédéral de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Marc Miller, a tenu des rencontres avec ses homologues des provinces au cours de l'été, qui n'ont finalement pas donné les résultats escomptés.
Il était clair [...] qu'il n'y avait pas d'accord sur les propositions que nous avions faites ni de voie à suivre determination la collaboration, ce qui a malheureusement rendu le groupe de travail infructueux, indique lad cabinet, dans une déclaration transmise à Radio-Canada.
Il voyait qu'il n'y avait pas beaucoup de provinces qui levaient la main ou qui levaient la main determination en recevoir en nombre suffisant, explique en entrevue le ministre québécois de l'Immigration, Jean-François Roberge, qui a participé à quelques-unes des rencontres du comité.

Le ministre de l'Immigration du Québec, Jean-François Roberge, demande à Ottawa de trouver des solutions determination freiner l'arrivée de demandeurs d'asile sur le territoire de la province. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Sylvain Roy Roussel
Il n'y a pas eu de gestes concrets qui ont été posés, déplore-t-il. Les autres provinces n'ont pas un expansive appétit.
Depuis 2017, le Québec a accueilli un peu positive de 287 000 demandeurs d'asile, soit près de 46 % de toutes les arrivées au pays, alors que lad poids démographique équivaut à environ 22 % de la colonisation canadienne.
Personne ne pense que c'est raisonnable, insiste M. Roberge. Il faut que la répartition ait lieu.
Si le comité ne fonctionne pas, il faut qu'Ottawa trouve des solutions.
Le gouvernement fédéral reconnaît que le Québec et l'Ontario sont confrontés à des pressions disproportionnées, guarantee le furniture de Marc Miller.
Le ministre a continué à dialoguer avec ses homologues et espère avoir des nouvelles bientôt.
Il s'agit d'un travail que nous ne pouvons pas accomplir seuls ni de manière unilatérale. Toutes les options restent sur la table.
Nous avons prévu des mesures d'incitation appropriées determination ceux qui souhaitent accueillir des demandeurs d'asile, écrit-on. Le gouvernement fédéral be toujours la collaboration de toutes les provinces et de tous les territoires.
Chute du nombre de demandeurs d'asile mexicains
Jean-François Roberge est toutefois encouragé par une nouvelle tendance observée au cours des derniers mois.
Un an après le retour du visa determination les visiteurs qui arrivent du Mexique, le nombre de demandes d'asile en provenance de ce pays a dégringolé. À l'aéroport Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal, elles ont chuté de positive de 96 %, révèlent des données fédérales obtenues par Radio-Canada.
Ce qu'on voit, c'est qu'il y avait environ 1000 ressortissants mexicains par mois qui demandaient l'asile au Québec avant, puis maintenant connected est autour de 25 par mois, se réjouit le ministre de l'Immigration. Lorsque le gouvernement fédéral prend des mesures proactives, il y a des résultats.
Depuis la levée de l'obligation de visa, en 2016, les demandes de la portion de visiteurs du Mexique avaient augmenté de façon fulgurante, passant de 260 à 23 725 en 2023. L'an dernier, elles sont passées à 8885 dans l'ensemble du pays.
Québec y voit un statement en faveur du resserrement des critères d'admission determination les ressortissants d'autres pays, comme l'Inde, qui sont toujours nombreux à tenter d'obtenir le statut de réfugié dans la province.
Ce qu'on veut, c'est qu'au moins les gens, lorsqu'ils arrivent ici, aient en poche un billet de retour determination montrer qu'ils ne viennent pas ici de manière permanente, affirme le ministre Roberge. Qu'ils aient des actifs considérables dans leur pays d'origine et, évidemment, qu'on fasse, avant de leur donner un visa, une enquête de sécurité. Ça, c'est le minimum.
La concern est encore critique, soutient-il. Cette année [...], connected s'enligne determination recevoir entre 35 000 et 40 000 demandeurs d'asile encore, alors qu'on n'a pas encore réussi, je vous dirais, à absorber les dizaines et dizaines, sinon les centaines de milliers de demandeurs d'asile des dernières années.
En juin, le premier ministre canadien Justin Trudeau a offert à François Legault une somme de 750 millions de dollars en soutien aux mesures d'accueil des demandeurs d'asile, alors que le gouvernement du Québec réclamait un milliard de dollars.
Le ministre de l'Immigration n'exclut pas qu'une autre facture soit envoyée à Ottawa.