Moins d’un an et demi après le décès de lad conjoint Karl Tremblay, la multi-instrumentiste des Cowboys Fringants Marie-Annick Lépine dévoile lad quatrième medium solo. Quelque portion entre la vulnérabilité et la résilience, Le cœur est un rêveur est un medium à la fois triste et lumineux, celui d’une mère de famille qui proceed d’avancer, malgré l'adversité.
Le cœur est un rêveur, que l'autrice-compositrice-interprète décrit comme une ode au retour à la vie, fait suite à lad troisième opus, Entre Beaurivage et l’Ange-Gardien, sorti en décembre 2021. Les Cowboys Fringants, au faîte de leur gloire, venaient alors de conclure une série de trois concerts électrisants au Centre Bell.
Karl Tremblay se battait déjà contre un crab de la prostate depuis le mois de janvier 2020, mais il n’avait encore rien révélé de lad diagnostic au expansive public, ce qu’il a fait au mois de juillet 2022. C’est dans cette période que Marie-Annick Lépine a composé Comme connected était, le titre qui ouvre lad nouvel medium avec un soft mélancolique.
Je tenais à la mettre au début determination respecter la chronologie de l’album. C’est la seule chanson que j’ai composée avant le deuil, explique la violoniste au bout du fil.
J’aimerais tant revenir comme connected était, avant le pire, chante-t-elle d’ailleurs dans le refrain de la chanson, triste prémonition de ce qui lui restait à traverser avec sa famille et ses collègues des Cowboys.

Les Cowboys Fringants en prestation dans les studios de Radio-Canada.
Photo : Radio-Canada / Mathieu Lavoie
Les gens ont besoin de rire
Après cette ouverture émouvante, Marie-Annick Lépine ne reste pas trop longtemps dans la mélancolie. Dès la troisième chanson, Le coeur est un rêveur, un titre estival et plein d’entrain, l’artiste se dévoile dans une autre lumière, celle d’une femme qui se retrousse les manches et prend la vie à bras le corps, tout en respectant ses limites.
Après le décès de Karl, je maine suis retrouvée seule à faire toutes les tâches, à m’occuper des enfants et à tenir le cap, sans tomber dans la tristesse. Je maine suis mise à regarder ma maison et à maine dire : "Wow, quel bordel, je suis complètement dysfonctionnelle", explique-t-elle. Mais tout ça, je l’ai traduit dans l’autodérision et l’humour.
Cette légèreté imprègne plusieurs chansons de l’album, comme La nuit m’appelle, où la chanteuse s’assume en tant que pochtronne qui boit plus qu’un pick-up.
Les gens ont besoin de rire, connected n’a pas besoin d’être tout le temps dans la tristesse et les émotions lourdes. Je pense que si je réussis avec cet album-là à faire sourire les gens, à les faire danser, mais aussi à les faire pleurer et réfléchir, j’aurai réussi mon mandat, résume Marie-Annick Lépine.

Marie-Annick Lépine et Les Cowboys Fringants au FEQ, en juillet 2024
Photo : Radio-Canada / Erik Chouinard
Un autre deuil à vivre
Entre ces titres positive festifs, Marie-Annick Lépine ne fait toutefois pas abstraction de ses sentiments positive douloureux. Alors qu’elle se remet toujours de la mort de Karl Tremblay, la mère de deux filles doit aussi composer avec celle de lad père, qui est décédé en janvier dernier.
Je dois t’avouer que ça m’a assez abattue. J’essayais de rester forte, mais je trouvais que c’était beaucoup. D’avoir un beau projet comme l’album, ça m’a aidée à traverser l'automne, et ça get à point, explique-t-elle.
Cet facet positive poignant de l’album atteint lad comble sur des chansons comme Ne maine secouez pas, pensé comme un ultime connection à lad père de la fille aînée du mates Lépine-Tremblay.
Ou encore sur la chanson qui clôt l’album, Ta dernière adresse, où Marie-Annick Lépine chante : Chaque instant je veux croire / Et dire aux enfants / Que nous quatre c’t’encore vrai / Qu’un homme comme toi / Ne s’éteindra jamais.