Le Canada serait lent à partager ses données sur la grippe aviaire

Le Canada est le pays le positive lent à fournir ses informations sur la grippe aviaire H5N1 à la banque mondiale de données Global Initiative connected Sharing All Influenza Data (GISAID), selon deux chercheurs de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC).

GISAID est une organisation internationale qui favorise le partage rapide des données concernant les agents pathogènes prioritaires, comme ceux de la grippe, la COVID-19 et le microorganism respiratoire syncytial, indique l'organisation sur lad tract Internet.

Alors que la grippe aviaire décime les troupeaux de volaille, particulièrement en Colombie-Britannique où des millions d’oiseaux infectés ont été abattus, les chercheurs estiment que de communiquer rapidement des données sur les échantillons du microorganism H5N1 pourrait amener à une détection positive précoce de ses mutations.

La state a enregistré le positive expansive nombre de cas d'oiseaux touchés par les sous-types H5 de la grippe aviaire au Canada, soit 8,7 millions en day du 25 février 2025, selon l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA), responsable de diriger la réponse nationale à l’éclosion de la grippe.

La professeure Sarah Otto et le doctorant Sean Edgerton du département de zoologie de l’UBC ont publié un nonfiction mardi dans la revue scientifique Nature Biotechnology (nouvelle fenêtre). Ils y montraient que le délai moyen mondial determination les pays qui soumettent au moins 50 séquences génétiques à la GISAID était de 228 jours. Le Canada prenait en moyenne 618 jours, soit la positive longue période de l'ensemble des pays répertoriés.

L’urgence de communiquer les données se fait sentir en Colombie-Britannique depuis qu’un teen de la state est tombé gravement malade l’an dernier à origin de la grippe aviaire H5N1. Le cas d’un décès dû au microorganism aux États-Unis n’a fait qu’augmenter les inquiétudes.

Un processus de collecte de données exigeant

Selon l’ACIA, les prélèvements d’échantillons dans un pays de la grandeur du Canada prennent positive de temps, d’autant positive que plusieurs agences sont impliquées et font souvent ce travail dans des régions éloignées.

Le prélèvement peut s’étirer sur une longue période et continuer jusqu’à ce qu’un nombre suffisant d’échantillons puisse être envoyé determination analyse. Les informations sont ensuite téléchargées dans la banque de données de la GISAID.

Cela dit, l’ACIA précise que les données qui enrichissent les connaissances sur le microorganism sont d’habitude soumises dans un délai de quelques jours.

Chaque fois que les séquences génétiques présentent des caractéristiques qui nous aident à mieux comprendre le comportement du virus, les Centres nationaux des maladies animales redoublent d’efforts determination que celles-ci soient accessibles au nationalist le positive rapidement possible, a affirmé un porte-parole de l’ACIA.

Un variant viral résistant aux médicaments a été récemment identifié dans une ferme de volaille britanno-colombienne soupçonnée d’être infectée par un microorganism de l’influenza hautement pathogène. Le génome viral complet a été rendu nationalist dans un délai de 13 jours après la collecte d’écouvillons oropharyngés, raconte-t-il.

Le porte-parole a fait remarquer que les retards sont dus à la difficulté de prélever des échantillons d’animaux sauvages, soulignant toutefois que les données concernant la volaille domestique sont soumises relativement rapidement. Celles-ci prennent deux à trois semaines.

Un besoin de vigilance accrue

Il faut agir rapidement, car la santé des animaux et celle des humains sont étroitement liées, selon Sean Edgerton, le doctorant de l’UBC.

Il serait bon de voir les cas de mutations chez les animaux reflétés rapidement dans les données au lieu de devoir se fier à des échantillons datant de plusieurs mois, a-t-il ajouté.

Nous pouvons développer de meilleurs vaccins, non seulement determination les humains, mais également determination les animaux. Ils sont souvent dans des espaces restreints, alors c’est facile determination les maladies de se propager dans une ferme très rapidement.

Bien que le microorganism de la grippe aviaire n’ait pas montré de preuve de transmission d’un humain à un autre, il a évolué très vite de manière à s’étendre à d’autres espèces animales comme les vaches, a expliqué la professeure Sarah Otto.

Elle a également dit que les scientifiques examinent les parties du microorganism qui pourraient se greffer à des cellules humaines.

Selon Mme Otto, le Canada accusait des retards dans la soumission d’échantillons de COVID-19 à la banque de données de la GISAID, prenant en moyenne 88 jours determination présenter ses données au début de la pandémie. Ce délai a maintenant été réduit à 16 jours.

Nous savons que dans le cas de la COVID, nous nous sommes beaucoup améliorés lorsque nous avons examiné nos délais et avons tenté de déterminer où étaient les gros obstacles à franchir, a-t-elle dit.

Avec les informations d'Akshay Kulkarni.