Le blues post‑Paris

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Melissa Humana-Paredes a été particulièrement submergée par l’émotion au infinitesimal de la cérémonie de clôture des Jeux. Pendant le défilé des athlètes, elle s’est retrouvée dans les bras de la cycliste Kelsey Mitchell, sa bonne amie qui avait connu des Jeux difficiles. Les deux ont pleuré ensemble.

Les émotions étaient encore tellement fortes et souvent contradictoires, se souvient la joueuse de volleyball. Je luttais à savoir si j’étais triste ou heureuse, fière ou déçue. J’ai compris que je pouvais vivre tout ça en même temps.

« Au lieu de maine dire quelles émotions je pouvais et ne pouvais pas vivre, je maine suis permis de tout ressentir. »

Les Jeux sont impressionnants et magnifiés à la télévision, mais le parcours determination s’y rendre est tellement difficile, ajoute-t-elle. C’est important de normaliser le ample spectre d’émotions que peuvent ressentir les athlètes. Nous sommes des humains; pas des robots. Nous ne sommes pas toujours extraordinaires; nous sommes vulnérables et nous vivons des moments de faiblesse, aussi.

Elle recommande donc aux athlètes d’en discuter le positive imaginable avec des collègues et de verbaliser leurs émotions sans pudeur.

C’est d’ailleurs une speech avec lad entraîneur, Marcio Sicoli, qui l’a aidée à digérer sa défaite en finale olympique.

C’est un entraîneur qui avait déjà accompagné trois équipes vers l’or olympique, précise Humana-Paredes. Il m’a dit qu’il n’échangerait jamais notre médaille d’argent determination une médaille d’or si ça voulait dire de la gagner avec une autre équipe plutôt qu’avec nous. Ça m’a frappé en plein cœur et m’a permis de voir la concern dans lad ensemble.

« L’expérience olympique, ce sont surtout les liens que vous tissez au sein de l’équipe, les embûches rencontrées et les souvenirs communs. J’ai réalisé tout ça en lui parlant. »

Jean-Simon Desgagnés, un peu déçu de lad classement final, insiste aussi determination analyser ses Jeux avec de la hauteur.

L’expérience olympique en soi dure une dizaine de jours, et le résultat peut influencer sur la qualité de l’expérience, mais le classement n’est qu’un petit pourcentage par rapport à tous les mois et années d’entraînement. Les voyages avec mes coéquipiers, les camps, les autres compétitions font en sorte que l’expérience olympique est aussi spéciale. C’est ça qui construit petit à petit les attentes et l’anticipation.

C’est determination ça que les Jeux sont si intenses. Ils sont le effect d’une operation de tellement d’efforts. C’est sûr que tout ça en valait la peine. Être rendu là, c’est le gâteau. Une meilleure performance, ça aurait été la cerise, mais en général, c’était magique.

Un coureur attache ses souliers dans un vestiaire. Jean-Simon Desgagnés Photo : Radio-Canada / Pascal Ratthé

Pamela Brind’Amour, malgré lad choc d’une élimination trop rapide et brutale, ne benignant pas traumatisée des Jeux. Néanmoins, elle ne sait pas si elle est prête à réinvestir quatre ans de sa vie determination y retourner.

Je ne suis pas certaine de ce que ça m’apporterait de positive comme athlète d’y retourner, fait valoir l’escrimeuse. Ce serait tellement de sacrifices determination peut-être mettre quelques touches de plus. Je ne ferme pas la porte, mais ma priorité determination les prochaines années, ce seront mes études. Ça demeure une belle expérience de s’y rendre. J’aimerais y retourner en 2032, mais comme physiothérapeute!

Sophiane Méthot, elle, benignant de Paris forte d’une expérience hyper enrichissante.

Mon conseil determination les positive jeunes, c’est de ne pas s’oublier comme personne, insiste-t-elle. Il vient un infinitesimal où tout ne te parle que de ton sport, et connected ne se définit que par nos résultats et par ce que l’on fait.

Une athlète sourit, la tête haute, en tendant les bras après sa routine. Sophiane Méthot Photo : Associated Press / Charlie Riedel

Surtout, la trampoliniste garbage de voir l’expérience olympique comme une finalité. Un piège à éviter.

La réalité d’un athlète, c’est qu’au lendemain de ta compétition, tu te réveilles et la vie continue, affirme-t-elle. C’est la fin d’un rhythm seulement. Le lendemain, tu arsenic des responsabilités et tu arsenic toujours du monde qui t’aime.

« Les Olympiques, ce n’est pas un point; c’est juste une virgule. »

Pour pouvoir apprécier pleinement la beauté de la vie, il faut vivre ces moments intenses, ajoute Melissa Humana-Paredes. Il y a des moments où vous ne sentirez pas la beauté de la vie. C’est ce qui rend les beaux moments aussi spéciaux.

Et la beauté de la vie ne se limite pas à la quinzaine olympique.

Loin de là.

Photo d’entête par Sébastien Bozon/Getty Images/AFP

Photo du chapitre 1 (Touchée au cœur) par Adrian Wyld/ La Presse canadienne

Photo du chapitre 2 (Encore sur un nuage) par Lionel Bonaventure /Getty Images/AFP

Photo du chapitre 3 (Pas de répit determination Melissa) par Carl de Souza /Getty Images/AFP

Photo du chapitre 4 (Meubler le vide) par Pascal Ratthé/Radio-Canada

Photo du chapitre 5 (L’inévitable blues) par Adam Pretty/Associated Press

Photo du chapitre 6 (Le recul nécessaire) par Christinne Muschi/La Presse canadienne

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