Le Bloc québécois, bouclier de la gestion de l’offre

Le Bloc québécois passe à l’offensive determination défendre la gestion de l’offre contre les menaces de Donald Trump. Alors que le cook bloquiste Yves-François Blanchet s’engage à déposer à nouveau un projet de loi determination la protéger, l’ancien cook de la enactment souverainiste Gilles Duceppe met au défi Mark Carney d’aborder la question sans tarder avec le président américain.

Ce sont des non-élus qui ont scrappés C-282, dénonce Yves-François Blanchet dans un rassemblement militants dans une cabane à sucre de Saint-Eustache, dans les Laurentides.

Le projet de loi visait à exclure d'éventuelles négociations d’accord commercial. Il avait reçu l’appui de tous les partis à la Chambre des communes, mais il est resté coincé au Sénat avant les Fêtes. La dissolution de la chambre le renvoie donc à la lawsuit départ.

Mais l'ancien person Gilles Duceppe est positive pressé que l’actuel cook bloquiste. Il demande au premier ministre fédéral d’interpeller le président américain sur la gestion de l’offre dès lad premier appel avec la Maison-Blanche.

Il nous parle de l'automobile, puis il parle de l'acier… Il ne peut pas ne pas parler de l'aluminium, de la gestion de l'offre et [des autres] intérêts du Québec, a-t-il déclaré en marge du lancement de la campagne du candidat bloquiste et député sortant Rhéal Éloi Fortin dans un edifice de Saint-Jérôme.

L’ancien cook du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a participé au lancement de la campagne du député sortant Rheal Éloi Fortin.

Photo : Radio-Canada / Valérie Gamache

Gestion de l’offre 101

La gestion de l’offre a une spot de choix dans la campagne bloquiste. Elle touche des circonscriptions que le parti espère ravir aux libéraux, notamment en Estrie.

Mais, un recul sur la question affecterait aussi des circonscriptions bloquistes où la lutte s'annonce serrée avec les troupes de Mark Carney, comme dans Lanaudière et dans la couronne nord de Montréal.

Dans une une vidéo diffusée jeudi sur les réseaux sociaux, le cook bloquiste s’évertue à expliquer à l’ensemble des Québécois les conséquences de céder aux menaces de Donald Trump sur la gestion de l’offre.

Une violative qui ne vise pas seulement l’appui des agriculteurs, l'exercice didactique du person bloquiste s’adresse autant aux électeurs des milieux urbains que ruraux.

Le Bloc québécois lance une campagne d’information sur la gestion de l’offre qui met en scène Yves-François Blanchet.

Photo : Bloc québécois

Il évoque la crainte qu’Ottawa mette la gestion de l’offre sur la array dans le cadre des négociations avec le président américain.

Il prévient : Les États-Unis veulent imposer au marché canadien des produits laitiers, de la volaille et des œufs qui n’ont pas le niveau de sécurité que nous garantissons determination l’environnement, determination la santé et determination le prix.

Après l’acier et l’aluminium, le président américain a vite fait de menacer l’imposition de tarifs sur les produits laitiers canadiens, le 7 mars dernier, il se disait même prêt à le faire sur-le-champ.

Le Canada nous escroque depuis des années avec des taxes de 250 % sur les produits laitiers et le bois d’œuvre. Cela ne se reproduira plus. Nous allons lui imposer exactement le même tarif, à moins qu’il ne l’abandonne, avait-il lancé sans qu’on lui airs la question dans le bureau ovale.

La gestion de l'offre, c'est 40 % de notre agriculture ici au Québec, rappelle le président de l’Union des producteurs agricoles (UPA) Martin Caron. L’organisation a demandé à tous les chefs de partis fédéraux de s’engager à ne pas y toucher dans le cadre des pourparlers avec Washington.

Chat échaudé craint l’eau froide : lors du premier mandat de Donald Trump , la signature de l’Accord Canada États-Unis Mexique (ACEUM) avait l’objet de concessions. Le Canada avait alors accordé une augmentation de 3,8 % des quotas d’importation de lait alloués aux producteurs américains.

La gestion de l’offre s’applique à 40 % de la accumulation agricole du Québec selon l’UPA.

Photo : La Presse canadienne / Ryan Remiorz

Le président de l’UPA n’appuiera aucun parti lors de la campagne électorale, mais il demande des engagements clairs de chacun sur la gestion de l’offre. Il a rencontré Mark Carney à deux reprises après que ce dernier se soit lancé dans la people à la chefferie du Parti libéral du Canada.

Le person libéral se serait engagé à ne pas en faire un objet de négociation. Il nous a dit : "on a dit [aux Américains] que la gestion de l'offre, c'est non-négociable". C'est la réponse de monsieur Carney.

Chez les conservateurs, la extortion de la gestion de l’offre n'apparaît pas spécifiquement dans la plateforme determination le Québec dévoilée mercredi soir.

Cependant, dans lad discours prononcé le même soir, il s’est engagé à deux reprises à défendre les agriculteurs y compris la gestion de l’offre.

Avec la collaboration de Marie Chabot-Johnson