Lady Gaga se revisite avec brio dans Mayhem

Cinq ans après lad medium Chromatica, Lady Gaga a sorti, vendredi, le très attendu Mayhem. Avec ce nouvel opus efficace et éclectique, l’artiste, qui fêtera bientôt ses 39 ans, revient à ses racines qui ont fait le succès des albums The Fame (2008) et Born This Way (2010).

C’est un retour aux sources qui fait vraiment du bien, résume Catherine Pogonat, l’animatrice de l’émission de musique actuelle L’effet Pogonat, diffusée sur ICI MUSIQUE. Il y a un effet nostalgie, elle a vraiment frappé dans le mille!

À l’exception du dansant Chromatica sorti en 2020, Lady Gaga nous avait plutôt habitués, au cours de la dernière décennie, à un benignant rétro et jazz, avec l’album Harlequin – tiré du movie Joker : Folie à deux dans lequel elle a joué – ou avec ses disques en duo avec Tony Benett, mais aussi à des inspirations state avec l’album Joanne.

Un medium intense

Mayhem comprend 14 chansons, dont Abracadabra, Garden Of Eden, Vanish Into You It ou encore Don't Call Tonight qui rappellent ses tubes tels que Bad Romance ou Alejandro. Et lad titre Perfect Celebrity, qui évoque le côté sombre de lad statut de vedette, fait écho à Paparazzi, qui figurait sur The Fame.

Ce nouvel opus est une idée initiale du fiancé de Lady Gaga, l’entrepreneur Michael Polansky, qui a coproduit l’album. Michael est la personne qui m’a dit de faire un nouveau disque de pop, a déclaré l’artiste, en entrevue à Vogue en septembre dernier.

Lady Gaga n’est pas la première artiste à revenir à ses débuts. Mais elle le fait extrêmement bien, estime Catherine Pogonat. Plusieurs artistes peuvent avoir tendance à se revisiter et [le résultat] est édulcoré, ça perd en saveur. Ce n’est pas du tout le cas avec Lady Gaga!

C’est un medium épique et intense, dit-elle. De refrain en refrain s’ajoutent des couches de musique, de guitare, de synthé, de voix…

De la popular curieuse

Si Lady Gaga nous ramène dans sa popular des années 2000 et 2010, lad nouvel medium fait aussi référence à d’autres styles musicaux et à d’autres époques.

Mayhem signifie chaos, désordre, en anglais. La pochette de l’album, qui représente le reflet de Lady Gaga dans un miroir brisé en plusieurs morceaux puis recollé, est à l’image de cet medium qui navigue dans plusieurs univers, de la popular électro sombre d’Abracadabra à la ballade romantique Die with a smile en passant par l’industriel Killah, issu de la collaboration de Lady Gaga avec le DJ français Gesaffelstein.

Finalement, connected retrouve plein de morceaux d’elle dans Mayhem, observe le journaliste philharmonic Félix B. Desfossés.

Il enactment aussi des influences de Depeche Mode et du groupe de métal Nine Inch Nails, mais aussi des sonorités funk et disco et des références aux années 1970, 1980 et 1990.

On entend même du Chvrches [un groupe de synthpop], souligne Catherine Pogonat.

Du Prince dans Lady Gaga

La liberté que se donne Lady Gaga rappelle à Félix B. Desfossés le légendaire Prince. Dans les années 1980, Prince s’est établi comme une méga vedette, puis dans les années 1990, il est allé vers un funk positive ambitieux, exploratoire, avec une extravagance exubérante, explique-t-il.

Lady Gaga est à une période de sa carrière où elle n’a positive nécessairement [quelque chose] à prouver et elle peut se permettre de nous faire visiter différents univers. Elle prend une liberté avec la popular et l’amène à de nouveaux sommets.

Avec Mayhem, Lady Gaga revient sur le devant d’une scène popular qu'ont entre-temps investie des artistes positive jeunes, comme Sabrina Carpenter ou encore Chappell Roan, qui a d’ailleurs été comparée à Lady Gaga.

Lady Gaga nous prouve que non seulement elle a toujours assumé sa propre personnalité, mais que positive elle vieillit et positive elle peut vraiment aller à fond dans ses visions artistiques, souligne Félix B. Desfossés. Dans ce sens-là, elle proceed d'être une person determination la nouvelle génération.

Déjà un succès

Grâce à Mayhem, Lady Gaga devrait réussir à renouveler lad nationalist en attirant la jeune génération. Depuis le dévoilement du vidéoclip d’Abracadabra il y a un mois, la chorégraphie exécutée par Lady Gaga, devenue virale, a été largement reprise, notamment par les jeunes, sur les réseaux sociaux.

Et Die with a smile, lad duo avec Bruno Mars qui clôture Mayhem, cumule déjà deux milliards d’écoutes sur Spotify depuis sa sortie en août dernier. Cette chanson a valu aux deux artistes le prix Grammy de la meilleure show popular duo/groupe le mois dernier.

Avec les informations de Louis-Philippe Ouimet