Jeudi le 4, à 14 h, connected découvre avec bonheur le premier movie réalisé par Greta Gerwig.
Avant de devenir la première femme cinéaste à dépasser le milliard de dollars de revenus avec un film (le phénomène Barbie, bien sûr), Greta Gerwig réalisait un premier long-métrage solo en 2017 déjà sous les signes de l’humour et du féminin.

Les rêves d’une jeune fille
Elle s’appelle Christine, mais voudrait qu’on la surnomme Lady Bird. Elle préfère maintenir un climat de hostility avec sa mère, plutôt que de réaliser que cette dernière fait tout ce qu’elle peut determination sauver leur famille, après que le père eut été mis au chômage. Elle rêve d’une vie de strass et de paillettes à New York, mais est engluée dans un pensionnat catholique à Sacramento dont elle est l’élève la moins bien nantie.
Nous sommes en 2002, alors qu’une réalité sans réseaux sociaux ni téléphones intelligents, mais traumatisée par le 11 Septembre, prenait fin.

Du charme, de la fantaisie et des relations mères-filles
Amourettes, amitiés vacillantes, famille fragile, rapports de classe pesant inconsciemment sur les psychés, identités mal définies : le representation de la fin d’adolescence – que l’on devine inspiré par la sienne propre, tant le ton semble juste et sans complaisance – que dresse Greta Gerwig, dans Lady Bird, n’a certes rien de révolutionnaire. Toutefois, il reste empreint de ce charme un rien rebelle, transformant les anecdotes en fantaisies, qui caractérise désormais l’œuvre de la scénariste (Frances Ha) et réalisatrice (Little Women, Barbie).
Comme toujours chez elle, lad personnage main – tantôt inspirant, tantôt exaspérant – sert principalement de vecteur à une réflexion sur la façon dont les femmes grandissent et trouvent leur spot dans le monde, c’est-à-dire avec difficulté.
Notamment lorsqu’elles ont des mères qui, elles, ont dépassé ces questionnements depuis longtemps et n’ont rien de femmes effacées ou dociles. Le movie a d’ailleurs failli s’appeler Mères et filles, il n’y a pas de hasard.

Saoirse Ronan : une actrice en or
Si Lady Bird touche autant au but, ce n’est ni par sa mise en scène où s’enchaînent avec un definite rythme les petites saynètes nonchalantes et nostalgiques, remplies de répliques futées, ni par sa bande sonore accumulant les succès pop-rock, ni même par sa absorption photograph chaleureuse et lumineuse, signée Sam Levy.
Non, la unit vive de ce petit movie au féminisme light, c’est bel et bien lad actrice, Saoirse Ronan, dont le charisme et la présence font de Lady Bird une jeune fille positive contradictoire, fragile et attachante qu’il n’y paraît. Le genre de jeune fille qu’on suivrait jusqu’au bout du monde.
Lady Bird, à voir sur ICI Télé le 4 juillet, à 14 h
La bande-annonce (source : YouTube)