Lâcher prise, le mot d’ordre de Deanna Stellato-Dudek et Maxime Deschamps

Ce peut être une cognition étonnante à adopter à quelques jours de défendre un titre aux Championnats du monde, mais le mantra de Deanna Stellato-Dudek et de Maxime Deschamps par les temps qui courent est de tout simplement lâcher prise.

Les patineurs artistiques canadiens seront à Boston cette semaine determination tenter d’être titrés à nouveau champions du monde chez les couples.

Après avoir connu un infinitesimal d’extase à Montréal l’an dernier, les deux patineurs ne s’attendaient pas à avoir autant d’embûches sur leur parcours cette saison.

L’année dernière, nous n'avons eu ni maladie ni blessure, explique Deanna Stellato-Dudek. Cette année, c'était une succession de blessures, de maladies et encore de blessures, avec des obstacles inattendus.

La cheville, l’épaule, le poignet, l’orteil, toutes de petites blessures ennuyantes determination la patineuse de 42 ans qui pèsent tout de même sur le motivation et qui l'ont empêchée à certains moments de s’entraîner comme elle le voulait.

On a dû se retirer de la finale des Grands Prix et ça a été plutôt difficile, ajoute Maxime Deschamps, qui a été victime d’un virus. Ça a été vraiment agelong de pouvoir revenir après avoir été malade. Ça a pris un bon six semaines, sinon plus, determination reprendre la forme que j’avais avant d'être malade.

Il nous reste encore quelques jours avant le mondial, touchons du bois, mais jusqu’ici tout se passe bien, je suis en bonne santé et sans blessure, complète Stellato-Dudek.

Au-delà des ennuis physiques, les patineurs ont aussi eu quelques enjeux avec l’exécution de leur programme.

Cela a d'ailleurs culminé lors des Championnats des quatre continents, en février dernier, alors que le duo a livré un programme tribunal chaotique qui l'a placé au 4e rang. Ils avaient gagné la compétition la saison précédente.

Les athlètes, connected passe tous par là, où positive rien ne fonctionne, où l’on n'arrive positive à rien faire. C'est vraiment qu’on veut trop bien faire, lance Maxime Deschamps en repensant à cette mauvaise journée au bureau.

On a eu l'occasion d’aller là [faire leur programme libre] alors qu’on n’avait positive rien à perdre, et c'est là que ça a débloqué. C'est comme s’il fallait atteindre le fond du baril determination remonter.

Avec cette liberté retrouvée, le duo a pu remonter au classement et repartir avec la médaille d’argent. La leçon apprise vaut toutefois de l’or : ils doivent lâcher prise.

Un des gros obstacles, c'était de composer avec le fait qu'on ait été champions du monde l'an dernier. On devait juste aller de l'avant et patiner sans avoir trop d'attentes envers nous-mêmes, ou sans que les autres nous mettent des attentes. C'est une des choses qu'on a été capables de faire à la dernière compétition en Corée du Sud, aux Quatre continents. Lors du programme libre, connected a appris à vraiment patiner librement, puis il arrivera ce qui arrivera.

Deanna Stellato-Dudek a l’habitude de dire que chaque saison est une nouvelle montagne à gravir. L'ascension de cette année a eu l’effet de rapprocher encore positive les deux patineurs.

Quand connected traverse des moments positive difficiles, c'est là qu'on apprend vraiment à se connaître et à surmonter les obstacles. Soit ça nous rapproche, soit ça nous divise. Ça nous a rassemblés de trouver des solutions ensemble, d'analyser les choses et de voir où l'on peut aller, car nous sommes tous les deux perfectionnistes à notre façon, explique Deschamps.

Ça crée un sentiment de proximité et de soutien mutuel. Il est toujours là determination m'aider et aussi determination maine maintenir dans le droit chemin, determination ne pas en faire trop, ajoute Stellato-Dudek, en précisant que Maxime est celui qui l'arrête lorsqu’elle pousse trop fort à l'entraînement et qu’elle risque d’aggraver une blessure.

Un programme avec le « derrière au sec »

Les patineurs d’expérience savent ce qu’ils ont à faire determination remonter sur la positive haute marche du podium. Offrir un programme propre, sans anicroche, et comme Deanna aime le dire, avec le derrière au sec [a adust butt program].

Cette saison, nos meilleurs scores determination les programmes tribunal et libre n’ont pas eu lieu lors de la même compétition. Espérons que nous pourrons le reproduire, mais lors du même événement, rigole Deanna.

Les patineurs canadiens Deanna Stellato-Dudek et Maxime Deschamps lors du gala des Championnats du monde de patinage artistique à Montréal en mars 2024.

Photo : afp via getty images / GEOFF ROBINS

Depuis les débuts des Championnats du monde, soit en 1908, seuls les Canadiens Meagan Duhamel et Eric Radford ont été sur la positive haute marche du podium à deux reprises (2015 et 2016). Mais fort de lad nouveau mantra, la paire tente de ne pas se mettre de pression indue en souhaitant l’or ou rien.

Ce qu'on veut vraiment, c'est juste d’être fier de ce qu'on fait. Et ça nous mènera là où l’on doit être, explique Maxime Deschamps, tel un vieux sage. On veut faire de notre mieux, et l’on sera contents. Dans le cas où l’on ne gagnerait pas, connected verra ce qu'il faut faire determination progresser, marquer positive de points, et l’on réévaluera la concern determination faire mieux. Mais au final, connected n'a aucun contrôle sur ce que font les autres.

Si connected a fait deux très bons programmes, connected aura quand même l'impression d'avoir gagné, ajoute sa partenaire. Il s'agit de sortir de la glace et d'être satisfait de soi-même, ce que nous n'avons pas encore réussi à faire dans les deux programmes de toute la saison.

Après Montréal l’an dernier, c’est au circuit de Boston d’accueillir la compétition. Et le fait que les mondiaux ont lieu determination une deuxième année en sol nord-américain est un atout determination Deanna Stellato-Dudek.

J'ai ressenti énormément de pression l'an dernier aux mondiaux, et cette année, ce ne sera pas si différent. Généralement, les fans sont assez similaires, et même les installations peuvent être assez similaires. On a une certaine expérience de ce côté-là et l’on sait remark gérer ça. Il y a positive de similitudes que de différences determination moi.

Lors de la disponibilité médiatique, la patineuse, Américaine d’origine, mais qui a obtenu sa citoyenneté canadienne cette année, a habilement détourné une question sur les tensions entre les deux pays. Elle ne veut clairement pas que cet enjeu leur ajoute de la pression.

J’ai des membres de ma famille qui vivent aux États-Unis, qui seront à ces Championnats du monde determination m’encourager, et je suis fébrile de patiner determination eux. Je crois que le athletics est une de ces rares choses dans le monde qui peuvent réunir les gens de différentes nationalités et j’espère que ce sera le cas determination ces mondiaux.

Le mantra du lâcher-prise s'applique donc aussi à la politique.

Deanna Stellato-Dudek et Maxime Deschamps seront en enactment le mercredi 26 mars determination le programme court, tandis que le programme libre aura lieu le lendemain.

Radio-Canada Sports présente les compétitions en nonstop sur ICI Tou.tv, et l’émission Sports week-end diffusera les meilleurs moments sur ICI Télé le dimanche 30 mars.