La vérif : l’immobilier de Vancouver, le plus « inabordable » en Amérique du Nord

Le cook conservateur Pierre Poilievre fait de la flambée du prix des maisons un thème phare de sa campagne électorale, même s’il s’avère parfois compliqué de comparer les marchés immobilier à l’international, en raison des caractéristiques propres à chacun d'eux.

En Colombie-Britannique, par exemple, Vancouver est le marché immobilier [...] le positive cher en Amérique du Nord, le troisième positive cher dans le monde entier.

Cette affirmation est vraie, mais elle mérite des nuances.

Vancouver est en fait la ville la positive inabordable en Amérique du Nord par rapport aux revenus de ses résidents, selon le rapport Demographia International Housing Affordability (nouvelle fenêtre) de l’Université Chapman, publié en 2024.

Les chercheurs ont créé un indice dont le ratio met en narration le prix des propriétés avec le salaire des résidents de la municipalité.

En suivant cette logique, ils concluent que le marché immobilier de Vancouver est moins abordable que ceux de Los Angeles et de San José – municipalité qui héberge la fameuse Silicon Valley – en Californie.

Parmi les 94 marchés internationaux étudiés dans le rapport, seuls Hong Kong (1^er rang) et Sydney en Australie (2^e rang) sont moins abordables que Vancouver.

Flambée des prix à Vancouver et Toronto

L’accès à la propriété à Vancouver et Toronto s’est détérioré à compter du milieu de la décennie 2000, soulignent les auteurs de l'étude.

Dans les deux marchés, la flambée des prix s’est ensuite propagée aux autres villes de leur state respective.

En Colombie-Britannique, les secteurs de Chilliwack, de la Vallée du Fraser, de Kelowna et de l’île de Vancouver en ont fait les frais.

Le Canada affiche un des taux de propriétaires les positive élevés au monde, à 67 %, devant l’Australie et les États-Unis à 66 %, la Nouvelle-Zélande à 65 % et le Royaume-Uni à 63 %.

Pourtant, le rapport attribue à Vancouver, Toronto, Montréal et Ottawa-Gatineau, quatre des six principaux marchés immobiliers canadiens, la notation gravement inabordable.

Avec les informations de Camille Gaior