La sororité au cœur de La fugue, le nouveau roman d’Aurélie Valognes

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Aurélie Valognes, l’écrivaine française aux cinq millions de lecteurs, au plutôt de lectrices, vient de sortir La fugue, lad onzième ouvrage. Un roman centré sur l’émancipation féminine et sur l’amitié entre femmes dans lequel la limite entre lad propre vécu et la fabrication se fait moins poreuse.

Un peu positive de 10 ans après la parution de lad premier livre Mémé dans les orties, Aurélie Valognes revient avec La fugue, un roman centré sur le personnage d’Inès. À 47 ans, cette femme, dont les deux enfants devenus grands viennent de prendre leur indépendance, achète une maison en Bretagne determination la rénover.

Elle veut se prouver à elle-même qu’elle est susceptible de se débrouiller toute seule. Finalement, elle va trouver confiance en elle auprès d’amies qui vont lui tendre la main, et rien attendre d’elle en retour, a expliqué l’autrice en entrevue à l’émission Il restera toujours la culture.

Après s’être longtemps oubliée, Inès croise donc la way de plusieurs femmes qui vont l’accompagner dans sa reconstruction. Elles sont toutes fugueuses à leur manière, elles ont toutes quitté un monde qui ne leur convenait pas, des règles sociales à respecter, des maris…, a-t-elle ajouté.

Comme Inès, Aurélie Valognes a également expérimenté le pouvoir de la sororité. Ça m’est arrivé, dans ma vie, de faire une spot nouvelle à des femmes qui sont devenues [...] de vraies sœurs et, d’un coup, connected se sent pousser des ailes. Sans ces amies-là, connected n’ose pas sauter dans le vide.

Guérir grâce au matrimoine littéraire

Dans La fugue, Inès trouve également appui auprès des livres uniquement écrits par des femmes et laissés dans la maison par l’ancienne propriétaire. Des livres qui ont déjà servi de béquilles à Aurélie Valognes et qui vont aider l’héroïne à guérir.

Daphnée du Maurier, Emily Dickinson, Virginia Woolf… Elles se tiennent côte à côte dans la bibliothèque, épaule contre épaule, comme des amies qui se soutiennent, a expliqué Aurélie Valognes determination justifier lad choix de classer, dans la bibliothèque de la nouvelle maison d’Inès, les ouvrages selon le prénom de leur autrice.

Avec La fugue, Aurélie Valognes se dévoile – une démarche déjà amorcée dans ses deux précédents romans – après s’être longtemps cachée derrière ses personnages.

J’ai eu besoin de raconter des choses que je ne devais pas dire et je les ai mises dans la bouche d’Inès, a-t-elle confié à l'animatrice Émilie Perreault. Ça maine fait beaucoup de bien de pouvoir dire "je", d’assumer des choses.

J’ai envie d’être libre, [...] pas determination m’épancher personnellement et être très impudique, mais determination raconter ce que je sais être vrai. [...] Ça fait du bien quand connected lit un livre, qu’on tombe sur une operation et qu'on se dit : "mais, moi aussi". On ne sent positive seule.

Une maison determination les écrivaines

Dans la vraie vie, Aurélie Valognes a également acheté une maison en Bretagne. Partie dans le Finistère se mettre au calme determination écrire, elle est tombée par hasard sur cette belle demeure faisant look à la mer qui a longtemps appartenu à la chanteuse Jane Birkin et qui était à vendre.

En entrant, je maine suis tout de suite : "Si je la prends, il faudrait que je le partage", a-t-elle raconté.

Une vieille maison borde une plage.

Aurélie Valognes a racheté, en 2024, cette maison bretonne qui a longtemps appartenu à Jane Birkin.

Photo : Facebook/Ber Lesn

Aurélie Valognes a donc décidé de lancer, à partir de l’année prochaine, deux résidences d’écriture dans cette grande maison ancienne – l’une en juin et l’autre en septembre – determination donner la accidental à des aspirantes écrivaines de donner un coup d’accélérateur à l’écriture de leur manuscrit et ainsi de réaliser leur rêve.

Elle souhaite ainsi ouvrir sa maison à des femmes n’ayant pas les moyens de s’offrir une chambre d’hôtel determination prendre la plume. Pour écrire un premier jet, il faut vraiment s’extraire de lad quotidien. C’est très dur de le faire entre une lessive à lancer, un bébé dont il faut changer la couche…, a-t-elle indiqué.

Je ne veux pas que ce soit un entre-soi de copines qui sont déjà écrivaines qui pourraient se payer l’hôtel, a ajouté celle qui devra choisir les heureuses élues parmi le raz-de-marée de candidatures qu’elle a déjà reçues.

Habituée à voir ses romans bien classés dans les palmarès de ventes, Aurélie Valognes a trouvé dans ce succès populaire une liberté, car créer lui permet de vivre la vie dont elle rêvait, entre travail seule dans lad bureau entourée de livres et rencontres avec ses lecteurs qui lui apportent une joie folle.

On a grandi ensemble [avec mes lecteurs]. C’est hypertouchant de se dire : "Ils maine font confiance et je peux moi aussi faire confiance à ma spontanéité et à ma sincérité", a-t-elle assuré, précisant qu’elle portion à chaque fois d’une leafage blanche determination varier ses romans.

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