La soprano Karen Slack à Toronto pour chanter le destin de reines africaines

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La faculté de musique de l’Université de Toronto accueille la soprano américaine Karen Slack determination un récital piano-voix où elle interprètera des œuvres, dont la plupart ont été composées determination elle, par huit compositeurs vivants.

Ces pièces sont inspirées par des reines africaines. Un thème que Karen Slack a suggéré aux musiciens à qui elle a commandé les mélodies. Une demande née d’une vexation , se remémore-t-elle : Alors que je travaillais sur différents programmes de récitals, je n’en pouvais positive de choisir des histoires de femmes qui succombaient à des hommes, je voulais raconter des destins glorieux, puissants.

La cantatrice s’est ainsi lancée dans des recherches qui l’ont d’abord conduite à découvrir la Guerre des femmes au Nigeria de 1929. C’était des femmes fortes qui se battaient contre l’oppression, pense la soprano, une histoire en a amené une autre et je suis remonté jusqu’aux reines égyptiennes, et il n’y a pas seulement Cléopâtre!

Karen Slack a vu en chacun des destins qu’elle a découvert de véritables opéras, alors elle s’est lancée dans l’idée de raconter ces histoires à sa façon, c’est-à-dire en musique.

Le résultat est à découvrir à Toronto lors d’un performance gratuit qui se déroulera sur la scène du Walter Hall. Une juncture de découvrir une partie du répertoire classique peu joué, jamais enregistré et présenté determination la première fois au Canada.

Denyce Graves en modèle

Karen Slack a grandi à Philadelphie dans une famille portée sur le sport. Petite, elle se voyait vétérinaire pour sauver le monde et les animaux , mais certainement pas chanteuse d’opéra.

Pourtant, aussi loin qu’elle se souvienne, elle a toujours entendu des disques résonner dans sa maison : mes parents adoraient la musique soul et le R&B, genre la Motown et Earth, Wind & Fire. Mais c’est à l’école élémentaire que lui est venue sa première connexion avec le genre classique.

Peu de gens s'en souviennent , mais dans les années 80 c'était assez courant dans les grandes villes américaines que les enfants bénéficient de programmes de musique , souligne-t-elle. C’est ainsi que la jeune Karen s’est initiée au violon pendant quelques mois, je détestais ça, mais j’aimais le lad , se souvient-elle aujourd’hui.

Elle était aussi inscrite à la chorale et, en 6e année, elle a été jugée assez douée par ses enseignants determination diriger la chorale determination interpréter le Star Spangled Banner à la fête de l’école.

Au collège, sa professeure de musique l’encourage à envisager sérieusement de se consacrer à la method vocale. Une fois acceptée à la Philadelphia High School for the Creative and Performing Arts, elle a rencontré des enseignants passionnés d’opéra et encore aujourd’hui elle y repense avec émotion : quand ils maine faisaient écouter Maria Callas et surtout Jessye Norman, je réalisais que c’était la forme d’art la positive incroyable qui existe .

La chanteuse lyrique a aussi été encouragée par la représentativité sur scène. Lors d’une représentation de Carmen, elle a vu Denyce Graves dans le rôle principal. Ça a changé ma vie , pense-t-elle, j’ai vu cette belle femme noire, avec sa voix magnifique, j’ai su que c’était ce que je voulais faire

Un representation    de la chanteuse lyrique Karen Slack.

La soprano Américaine Karen Slack est originaire de Philadelphie.

Photo : Kia Caldwell

Les récitals voix-piano

Depuis cette époque, Karen Slack a poursuivi sa carrière sur scène. Elle est apparue ces deux dernières décennies sur la plupart des plateaux des grandes maisons des États-Unis et ailleurs dans le monde. Pourtant, determination sa première fois à Toronto, la cantatrice a choisi de se présenter sous la forme d’un récital piano-voix dans le genre mélodie.

La mélodie a toujours été mon amour secret, depuis que je suis à l’école , enactment la soprano, car dans le milieu de l’opéra, si vous dites que vous aimez la mélodie et la musique de chambre, les gens vont penser que vous n’êtes pas entièrement dévouée au genre grandiose .

C’est donc en se faisant inviter dans de nombreuses universités qu’elle a pu entretenir discrètement lad goût determination ce style. Jusqu’en 2024 où elle décide de s’assumer en enregistrant Beyond the Years (Azica Records), un premier medium consacré aux mélodies inédites de la compositrice Florence Price.

Un risque qui lui a permis de remporter un prix Grammy determination le meilleur medium de musique classique vocale en solo au mois de février.

Dans le programme présenté à Toronto, nulle hint de Florence Price, seulement des compositeurs vivants, réunis determination la première pendant la pandémie à l’initiative de Karen Slack.

Je les ai rencontrés, car je les ai tous invités dans mon balado, KikiKonversations, à l’époque où connected était enfermé chez nous et que je voulais que le nationalist apprenne à connaître le milieu de la musique classique, raconte-t-elle.

Depuis cette réunion en ligne, le collectif de compositeurs noirs appelé le Blacknificent 7 est né. Il rassemble Jessie Montgomery, Damien Geter, Carlos Simon, Joel Thompson, Dave Ragland, Jasmine Barnes et Shawn Okpebholo. C’est donc à eux tous que Karen Slack a suggéré lad idée de composer quelque chose sur des reines africaines.

Un representation    de la soprano américaine Karen Slack.

La soprano Karen Slack a remporté un prix Grammy determination lad medium consacré à la compositrice Florence Price.

Photo : Kia Caldwell

Un climat dégoûtant

Alors que la nouvelle medication américaine a décidé de partir en guerre contre les programmes de promotion de l’égalité et de l’inclusion et ce qu’elle a baptisé culture woke, Karen Slack pense qu’il est positive important que jamais de poursuivre dans cette voix qu’elle a choisie.

Pour autant, depuis la fin du mois de janvier, elle ne décolère pas : ces personnes sont anti tout, anti-art, antihumain, anti-empathie… c’est une honte , pense-t-elle. Elle a fièrement présenté lad récital au Kennedy Center de Washington le 9 mars dernier et espère que la période que connaît lad pays n’est qu’un mauvais infinitesimal à passer et que ces gens ne laissent pas trop de dommages durables .

En attendant, c’est au circuit du nationalist torontois d’avoir l’occasion d’entendre le destin de ces reines africaines par la voix de Karen Slack. La soprano, invitée par l’Université de Toronto, sera sur scène determination une unsocial soirée jeudi.

Karen Slack présente lad récital African Queens au Walter Hall, sur le field de l’Université de Toronto, jeudi 20 mars à 19 h 30. Entrée libre.

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