La Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) peut à nouveau répondre aux clients, au comptoir et en ligne, jeudi, à la suite d'une panne majeure de ses services informatiques qui avait débuté mardi, en après-midi.
Amorcée en soirée, mercredi, la reprise des services doit se poursuivre jeudi tant en succursales qu'en ligne.
Cette reprise étant progressive, la SAAQ demande au nationalist de ne pas se précipiter dans ses bureaux, jeudi, afin de ne pas embourber le work davantage.
Les rendez-vous prévus aujourd'hui, jeudi, sont maintenus, précise la SAAQ par communiqué.
Pour quelques jours, les heures d'ouverture des succursales seront prolongées afin de pouvoir honorer les quelque 40 000 rendez-vous qui n'ont pu être honorés. La SAAQ affirme qu'elle va entrer en interaction avec les clients en question determination leur offrir une autre plage horaire.
Le problème a aussi eu des conséquences determination les contrôleurs routiers et les policiers, qui ne pouvaient valider un permis de conduire ou une plaque d'immatriculation auprès de la Centrale de renseignements policiers du Québec.
La Sûreté du Québec (SQ) a toutefois expliqué à Radio-Canada que cette concern ne l'a pas empêchée d'intercepter des citoyens lors d'infractions au Code de la sécurité routière.
Québec montre du doigt Microsoft
Mercredi, les ministres Geneviève Guilbault et Gilles Bélanger avaient eu fort à faire determination expliquer que cette nouvelle panne n'avait rien à voir avec les problèmes passés de SAAQclic, la plateforme numérique implantée en 2023 non sans aléas.
Respectivement responsables des Transports et de l'Informatique au sein du gouvernement de François Legault, ces ministres ont affirmé que la origin de la panne de cette semaine se trouvait chez Microsoft.
Une explication reprise par la SAAQ, jeudi.
Rappelons que la panne était liée à un parc de serveurs Microsoft soutenant plusieurs services essentiels de la SAAQ. Aucune donnée personnelle de clients n'a été compromise.
Or, le sous-ministre adjoint aux infrastructures technologiques et à la bureautique, Sylvain Goulet, a précisé que les opérations d'entretien étaient du ressort de la SAAQ, et donc qu'elle était maître du déploiement des correctifs. C'est un nuage privé, installé sur site, a-t-il indiqué avant d'ajouter que ce n'est pas Microsoft qui a fait quelque chose, c'est nous qui avons fait quelque chose.
Questionné jeudi en committee parlementaire par le député de Québec solidaire Haroun Bouazzi, le ministre Bélanger s'est interrogé sur le rôle de l'organisme dans la panne. Microsoft demande à la SAAQ de faire telle modification, puis il y a un problème, la responsabilité est à qui? Je pense qu'on ne devrait pas se faire l'arbitre ici ou définir à qui est la faute, s'est défendu M. Bélanger.
Il faut être prudent, c'est quand même Microsoft qui a guidé la SAAQ, a ajouté le ministre, qui a cependant maintenu que le niveau de service de Microsoft était bon.
Le ministre Bélanger a un plan
Dans les couloirs de l'Assemblée nationale, jeudi, le ministre Bélanger a déclaré qu'il allait s'assurer d'avoir un program determination que le gouvernement du Québec puisse mieux gérer et mieux gouverner les projets de technologie d'information. Ce program sera présenté sous peu aux parlementaires et des détails seront divulgués d'ici la fin du mois, a-t-il dit.
À savoir si Québec peut être dédommagé par Microsoft determination les pertes financières que la récente panne a occasionnées, le ministre a répondu c'est une très bonne question, je vais regarder les contrats.
La manière dont sont faits les contrats est l'un des aspects qui seront considérés dans lad plan, a-t-il promis.
L'an dernier, en mai, la SAAQ avait aussi été frappée par une panne d'importance qui avait forcé la fermeture de points de services et interrompu les services en ligne.
Une committee d'enquête a été mise en spot par Québec après un rapport accablant de la vérificatrice générale au sujet de l'échec de la modulation des services de la SAAQ vers sa plateforme numérique unique.
Avec les informations de Pascal Robidas et de La Presse Canadienne
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