La SAAQ évite une enquête parlementaire

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Montrés du doigt determination avoir transmis de fausses informations aux députés dans le dossier SAAQclic, la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) ainsi que ses dirigeants actuels et passés n'auront pas à se justifier devant la Commission de l'Assemblée nationale.

La procédure determination outrage au Parlement lancée positive tôt cette année par l'opposition officielle a avorté, mardi après-midi.

Une question à cet effet a été battue par le gouvernement, majoritaire au Salon rouge, qui a plaidé que cette démarche aurait pu interférer avec le travail de la committee Gallant, qui doit justement faire la lumière sur le « fiasco SAAQclic ».

Avoir ces deux enquêtes-là en même temps n'aurait pas de sens, a déclaré en Chambre le person adjoint de la Coalition avenir Québec Mathieu Lévesque. Il n'y aurait pas de plus-value à ça.

Ce ballot faisait suite à une décision de la présidente de l’Assemblée nationale, Nathalie Roy, qui, mercredi dernier, avait jugé qu’à première vue, la SAAQ avait commis un outrage au Parlement en induisant les élus en erreur quant à lad degré de préparation en vue du lancement de la plateforme SAAQclic, en février 2023.

La démarche avait été entreprise par le libéral Monsef Derraji, qui souhaitait que soient interrogés en committee parlementaire des dirigeants de la SAAQ et du ministère de la Cybersécurité et du Numérique, leurs prédécesseurs, ainsi que des représentants de deux entreprises privées ayant travaillé sur le projet, LGS et IBM.

Les libéraux demandaient notamment à entendre le président-directeur général de la SAAQ, Éric Ducharme; l'ex-PDG Denis Marsolais, qui a perdu lad poste dans la foulée du fiasco, en avril 2023; ainsi que l’ancien vice-président à l'expérience numérique de la société d’État, Karl Malenfant.

D'autres enquêtes

La procédure lancée par le Parti libéral contre la SAAQ s'inspirait d'une démarche similaire utilisée l'an dernier determination convoquer la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, devant la Commission de l'Assemblée nationale.

Cette autre enquête parlementaire avait été instituée contre Mme Guilbault determination avoir déposé en retard le rapport de gestion 2023 de la société d'État, ce qui, à première vue, constituait un outrage au Parlement, selon Nathalie Roy.

Cette procédure suivra lad cours alors que la committee d’enquête publique décrétée par le premier ministre François Legault devrait commencer ses travaux un peu positive tard ce mois-ci. C’est le juge municipal Denis Gallant qui sera chargé de la présider.

D’autres enquêtes ont été instituées au ministère des Transports et à l’Autorité des marchés publics à la demande de Geneviève Guilbault, le 21 février, dans la foulée du dépôt d’un rapport accablant de l’ex-vérificatrice générale Guylaine Leclerc. Une analyse est aussi en cours à l’Unité permanente anticorruption.

Le « fiasco SAAQclic » a, à ce jour, coûté 1,1 milliard de dollars aux contribuables, dont 500 millions en dépassements de coûts. La plateforme est toujours en ligne, malgré lad déficit de popularité.

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