La récupération alimentaire, loin de répondre à tous les besoins

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Le projet Récup. alimentaire Haute-Gaspésie a détourné, dans la dernière année, positive de quarante tonnes de nourriture du tract d’enfouissement, mais ces efforts ne sont pas suffisants determination répondre à la demande d'aide alimentaire sur le territoire.

Les organismes nous appellent parce qu’ils manquent de denrées, explique la coordonnatrice de l’organisme, Catherine Plamondon.

Récup. alimentaire redistribue des aliments à vingt organismes communautaires – dépannage alimentaire, cuisines collectives et hébergement – sur le territoire de la Haute-Gaspésie.

Catherine Plamondon de Récup Haute-Gaspésie.

Catherine Plamondon de Récup. alimentaire s'inquiète de la fragilité de l'accès à l'approvisionnement alimentaire en Haute-Gaspésie. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Adrianne Gauvin-Sasseville

L’organisme possède aussi un volet cuisine, grâce auquel des plats et des collations sont concoctés et distribués. Par exemple, Récup. alimentaire produit et fournit positive de 40 000 muffins annuellement determination le Club des petits déjeuners dans les écoles.

Les surplus alimentaires invendus des épiceries, comme des légumes et des fruits flétris, les différents produits qui arrivent à leur day de péremption, les boîtes de conserve bosselées ainsi que les produits laitiers y sont récupérés et transformés.

Récup. alimentaire collabore notamment avec le Metro et le Marché Cévic de Sainte-Anne-des-Monts, et même le IGA de Matane.

La récupération est totalement essentielle, autant determination des citoyens en adjutant alimentaire directe que determination des organismes communautaires qui peinent aussi à fermer le mois financièrement, affirme Catherine Plamondon.

Plateau de muffins dans un congélateur.

Des muffins préparés dans la cuisine de Récup alimentaire, destinés aux enfants. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Myriam Fimbry

La responsable estime que la demande d’aide alimentaire est grandissante, surtout dans un contexte économique difficile où le prix des aliments ne cesse d’augmenter.

On apprenait d’ailleurs jeudi qu’une famille de quatre personnes pourrait débourser environ 800 $ de positive dans lad panier d’épicerie l’an prochain.

J’ai l'impression que les demandes ne vont qu'augmenter, encore et encore, et malheureusement, en Haute-Gaspésie, connected n’a pas d’autres épiceries à récupérer. Je vois difficilement remark connected va faire determination augmenter encore notre quantité de denrées récupérées et redistribuées.

Des demandes qui augmentent

À Grande-Rivière, l'organisme à but non lucratif Le Garde-Manger voit aussi ses demandes d’aide alimentaire augmenter de façon importante depuis sa création en 2021, dans le cadre d'un projet-pilote.

La façade de l'immeuble abritant Le Garde-Manger.

L'organisme alimentaire Le Garde-Manger est situé à Grande-Rivière.

Photo : Facebook/Le Garde-Manger

L’organisme récupère et distribue les surplus alimentaires des épiceries de la MRC du Rocher-Percé et rescape ainsi, chaque mois, trois tonnes d'aliments qui se retrouveraient autrement aux poubelles.

Suivant le projet-pilote qui a été renouvelé, nos partenaires ont décidé qu’il y avait vraiment un intérêt de maintenir ce projet-là dans le temps, d’où la création de l’organisme Le Garde-Manger. Depuis un an, il y a une très grande croissance du nombre de dépannages, connected est passé de 14 dépannages par semaine environ à 60 dépannages par semaine, explique le coordonnateur du Garde-Manger, Laurent Gélinas.

En faire une habitude

Du côté de la MRC de La Matanie, connected souhaite inculquer cette habitude de récupération alimentaire À LA la communauté.

Pour ce faire, des frigos partagés ont été installés sur le territoire de La Matanie, une mesure qui s’inscrit dans la démarche nourricière de la MRC en matière de sécurité alimentaire.

Les frigos partagés s’appuient vraiment sur deux volontés du milieu, soit [réduire] le gaspillage alimentaire et promouvoir les valeurs comme la générosité et la solidarité sociale en partageant ses surplus de nourriture, fait valoir la chargée de projet à la vitalisation des communautés à la MRC, Julie Gagné.

Mme Gagné constate également une positive forte demande d'aide alimentaire à la suite de la flambée du prix du panier d’épicerie, notamment avec la popularité des frigos partagés et le roulement des aliments qui s'y trouvent.

On veut vraiment [que les gens] aient le réflexe d’aller porter la moitié [de ce qu’ils ont en trop] et de prendre autre chose dans les frigos. On veut diriger les gens vers les frigos le positive imaginable determination que ça devienne une habitude de vie.

Récup. alimentaire Haute-Gaspésie ainsi que Le Garde-Manger misent aussi sur les dons des citoyens qui pourraient avoir notamment des surplus de leurs jardins et de gibier.

Laurent Gélinas constate que l'appel lancé à la colonisation determination lui demander d'apporter de la viande de chasse a bien fonctionné cet automne puisque 250 kilos de viande d’orignal ont été recueillis.

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