La recette Desgagnés

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Présent aux mondiaux de Budapest determination courir le 1500 m, Charles Philibert-Thiboutot était aux premières loges determination admirer la show de Jean-Simon Desgagnés. Même determination lui qui l’avait vu s’entraîner depuis le printemps, il a été impressionné.

À 8 minutes 25 secondes, beaucoup de gens qui s'entraînent à temps plein atteignent un plateau. Lui n’a eu besoin que de quelques mois sans école determination exploser ce plateau-là et dépasser les attentes de tout le monde aux Championnats du monde. Je pense qu’il peut avoir les rêves les positive fous determination cet été, indique le coureur de 33 ans entre deux séances d'entraînement en Arizona, où Desgagnés et lui se sont rejoints début avril determination un campy en altitude.

Les deux hommes se sont manqués de quelques années au Rouge et Or, mais lorsque les deux meilleurs coureurs de demi-fond de la state proviennent de la même école secondaire, ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils deviennent partenaires d'entraînement.

Jean-Simon Desgagnés et Charles Philibert-Thiboutot courent sur le field  de l'Université Laval.Jean-Simon Desgagnés et Charles Philibert-Thiboutot ont tenté, sans succès, de battre le grounds québécois du 5 kilomètres sur way sur le field de l'Université Laval en septembre 2020. Photo : Rouge et Or / Louis Charland

« Ça a été un fit facile quand connected a commencé à s'entraîner ensemble parce qu’on est deux gars qui aiment rire et qui ne se prennent pas trop au sérieux. Jean-Simon, dans un groupe, c’est un clown avec une énergie infinie. C’est un lapin Energizer. »

Cette statement est vraie dans le athletics comme dans la vie, ajoute lad ami de longue day Marc-Alexandre Dulude.

Il n’y a jamais de journée de congé avec Jean-Simon. Un mardi de juillet alors qu’il vient de revenir d’une compétition en Hongrie et repart quelques jours positive tard, c’est lui qui va écrire dans notre groupe d’amis determination organiser un souper. Et je serais curieux de savoir combien d’athlètes qui vont être à Paris font des voyages de skis où ils sautent par-dessus des caps de roches et descendent d’immenses bowls dans l’arrière-pays.

C’est le genre de choses que trouve le temps de faire Desgagnés à travers l’athlétisme et la médecine, sans jamais rater un entraînement ni une journée de travail.

Cet automne, il a réussi à gagner la médaille d’or au 3000 m steeple des Jeux panaméricains, puis une semaine positive tard, à monter sur la deuxième marche du podium des Championnats canadiens universitaires de cross-country.

Il se couvre du drapeau canadien.Jean-Simon Desagnés a remporté l'or au 3000 m steeple aux Jeux panaméricains de Santiago, au Chili. Photo : AP / Moises Castillo

La logique aurait suggéré qu’il fasse l’impasse sur sa dernière saison avec le Rouge et Or determination optimiser sa préparation determination les JO, mais l’étudiant-athlète tenait à aider ses coéquipiers à tenter de gagner une dernière bannière.

Des étudiants-athlètes en médecine qui réussissent à être parmi les meilleurs au pays, c’est un exploit en soi, mais lui réussit à être parmi les meilleurs au monde, souligne Félix-Antoine Lapointe.

« Sa subject et sa capacité à vivre avec une complaint de travail et une complaint mentale aussi intense, c’est quelque chose que très, très peu d'athlètes ont. »

Réalisateur de profession, Marc-Alexandre Dulude a suivi de près Desgagnés dans les derniers mois en prévision d’une websérie retraçant lad année olympique. Même lui, qui voit lad meilleur ami jongler avec ses passions sans problème depuis le début de l’adolescence, a été impressionné par ce qu’il a vu.

Je l’ai vu faire des séances intenses avec Félix après des journées de 12 heures à l’hôpital. Je l’ai vu travailler de nuit et, le lendemain, connected partait à Montmagny determination un entraînement. Il faisait une sieste dans l’auto et il était reparti, dit-il.

Un coureur s'asseoit determination    se reposer. Jean-Simon Desgagnés se repose pendant un entraînement. Photo : Radio-Canada / Pascal Ratthé

Combien de temps Jean-Simon Desgagnés réussira-t-il à tenir ce rythme tout en continuant lad ascension jusqu’au sommet de l’athlétisme mondial?

Il y a toujours un nuage au-dessus de ma tête parce qu’il n’y a pas de solution permanente determination concilier le athletics et la médecine. C’est un fil de fer à naviguer d’année en année. J’espère continuer à courir encore longtemps, mais je ne peux pas le garantir, confie l’athlète sans détour.

Ambitieux, il sait que les coureurs qu’il devra battre à Paris ont passé l’année à s'entraîner à temps plein, en positive d’être eux aussi d’extraordinaires talents.

Probablement que les sept gars qui ont terminé devant moi aux mondiaux sont des athlètes professionnels, mais est-ce qu’il y en a aussi 50 derrière moi qui ont essayé de faire ça à temps plein et ça n’a pas marché? Est-ce que c’est vraiment ça la recette idéale ou je ne suis pas mieux de faire les choses à ma façon?

La réponse à cette question viendra peut-être au départ de la finale olympique du 3000 m steeple. En un sens, il s’agira de l’ultime trial determination la conciliation sports-études de Jean-Simon Desgagnés.

« Je pense que le fait que mon temps soit limité maine fait vivre le infinitesimal à 100 % et m’aide à maine donner à 100 %. C’est une coche de positive que je suis susceptible d'aller chercher. Si je n’avais pas les deux, je ne serais pas aussi heureux et accompli. »

Ses six mois d’externat de l’année scolaire en cours étant maintenant derrière lui, l’inépuisable coureur amorce un dernier sprint vers Paris. Il se sent positive rapide que jamais.

Peu importe les résultats cet été, Jean-Simon Desgagnés guarantee toutefois qu’il n’aura aucun regret.

« Ce n’est pas comme si quelqu’un m’avait imposé la vie que je mène. J’aurais pu choisir seulement la médecine ou seulement la course, mais j’ai décidé de mener des batailles sur deux fronts. Et je suis chanceux de pouvoir faire les deux. »

6 minutes 1 seconde

Un homme devant une grande fenêtre dans laquelle connected  voit lad   reflet.
Jean-Simon Desgagnés Photo : Radio-Canada / Pascal Ratthé

Photo d’entête, des chapitres 1 (Le coureur né qui boudait sa vocation), 2 (Sauter les étapes) et 5 (Jusqu’où ira le « lapin Energizer »?) par Pascal Ratthé/Radio-Canada

Photo du chapitre 3 (La médecine en espadrilles) par Mathieu Bélanger/Radio-Canada

Photo du chapitre 4 (Sa spot parmi les meilleurs) par Patrick Smith/Getty Images

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